Correspondance de Voltaire/1756/Lettre 3213

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Correspondance de Voltaire/1756
Correspondance : année 1756GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 39 (p. 81-82).

3213. — À M.  LEKAIN.
Aux Délices, 4 août[1].

Mon cher Lekain, tout ce qui est aux Délices a reçu vos compliments et vous fait les siens, aussi bien qu’à tous vos camamarades. Puisque vous osez enfin observer le costume, rendre l’action théâtrale, et étaler sur la scène toute la pompe convenable, soyez sûr que votre spectacle acquerra une grande supériorité. Je suis trop vieux et trop malade pour espérer d’y contribuer ; mais si j’avais encore la force de travailler, ce serait dans un goût nouveau, digne des soins que vous prenez et de vos talents. Je suis borné, à présent, à m’intéresser à vos succès. On ne peut y prendre plus de part, ni être moins en état de les seconder. Je vous embrasse de tout mon cœur.

  1. C’est à tort que les éditeurs de cette lettre, MM.  de Cayrol et François, l’ont placée à l’année 1757. Elle est de 1756. (G. A.)