Correspondance de Voltaire/1757/Lettre 3314
Correspondance de Voltaire/1757
3314. — À MADAME LA COMTESSE DE LUTZELBOURG.
À Monrion, 9 février.
Est-il vrai ce qu’on m’écrit, que le garde des sceaux[1] et M. d’Argenson sont exilés ? que l’abbé de Bernis[2] a les affaires étrangères ? Si cela est, celui qui a fait le traité de Vienne mettra sa gloire à le soutenir.
Le roi de Prusse m’a écrit une lettre assez tendre de Dresde, le 19 janvier. La czarine veut que j’aille à Pétersbourg, Je me tiendrai dans la Suisse, J’ai tâté des cours.
Portez-vous bien, madame, vous et votre aimable amie[3].