Correspondance de Voltaire/1759/Lettre 3777

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Correspondance de Voltaire/1759
Correspondance : année 1759GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 40 (p. 35).

3777. — À M.  LE DOCTEUR TRONCHIN[1].

Cette déclaration que je propose à Vernet de signer me paraît bien honnête, mon cher grand homme. Je lui offre une éponge pour le débarbouiller, et un croc pour le tirer de la boue. J’envoie copie à M.  Saladin ; si vous m’approuvez, agissez. Quelle nouvelle des jésuites portugais ? Tuus V.


déclaration.

Nous désapprouvons tous ici, et moi particulièrement, la brochure anonyme intitulée Guerre littéraire, dont les exemplaires ont été saisis par messieurs les scolarques, dès qu’ils sont arrivés. Je suis surtout très-fâché de voir mon nom mêlé dans cette brochure en plusieurs endroits. Je déclare qu’il est faux que j’aie jamais eu le moindre démêlé avec M.  de Voltaire, mon voisin, pour qui j’ai les plus grands égards, et dont je n’ai jamais reçu que des politesses.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.