Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4033
Apparence
Correspondance de Voltaire/1760
4033. — À M. FABRY[1].
Aux Délices, 25 …
Monsieur, je n’ai que le temps, et j’ai à peine la force, étant très-malade, de vous envoyer le mémoire ci-joint.
L’avanie que nous essuyons est inouïe, et l’insolence des commis bien punissable. Nous attendons tout de vous. Votre très-humble et obéissant serviteur.
Voltaire,
De tout mon cœur.
Je suis trop malade pour les cérémonies. Vous aurez nécessairement, monsieur, des nouvelles de M. de La B.
Vous êtes supplié d’envoyer copie de notre déclaration au subdélégué général.
- ↑ Éditeur, H. Beaune. — Due à l’obligeante communication de M. Le Serurier. — L’enveloppe de cette lettre porte un cachet aux armes de Voltaire. Elle est évidemment de 1760, et fait allusion à la saisie de voitures de blé conduites de Ferney aux Délices. (Note du premier éditeur.)