Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4157

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Correspondance de Voltaire/1760
Correspondance : année 1760GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 40 (p. 427).

4157. — À M.  FYOT DE LA MARCHE[1].
Aux Délices, 20 juin 1760.

Monsieur, si je n’avais pas été malade, je vous aurais importuné plus tôt d’un remerciement. Je vous le dois non-seulement pour la lettre que vous avez daigné écrire à Gex[2], mais pour celle dont vous m’avez honoré. Moins je mérite les choses flatteuses que vous me dites, plus la manière dont elles sont dites m’en font sentir le prix. Que ne puis-je avant ma mort avoir la consolation de voir encore une fois monsieur votre père, et vous assurer du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur ?


Voltaire.

  1. Éditeur, H. Beaune.
  2. Aux officiers du bailliage.