Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4333

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Correspondance : année 1760
Garnier (Œuvres complètes de Voltaire, tome 41p. 62).

4333. — À M.  LE COMTE D’ARGENTAL.
12 novembre 1760.

Il est vrai ; mon cher ange, que Dieu a voulu qu’il grasseyât ; mais il joue tout avec vérité, avec chaleur : il est doux, sociable, conciliant ; il doublera tout, il ne se refusera à rien. Voyez s’il mérite votre protection par son talent autant que par ses mœurs. Il a vu Fanime. Il vous dira des nouvelles de mon tripot. Mes respects à celui de Paris[1].

  1. Cette lettre, imprimée, en 1817, dans l’édition en douze volumes in-8o, tome X, page 298, y est accompagnée de cette note, qui paraît de d’Argental : Apportée par un comédien auquel il s’interressait. Le comédien doit être Bussy. Voyez la lettre à d’Argental du 25 juillet 1760.