Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4365
Correspondance : année 1760
4365. — À M. JOLY DE FLEURY[1].
intendant de bourgogne.
Aux Délices, près de Genève, 10 décembre 1760.
Monsieur, j’ai l’honneur de vous envoyer la lettre de M. de Courteilles, et ma déclaration en forme de requête en conséquence de sa lettre.
Je ne puis mieux m’adresser, monsieur, pour engager M. le président de Brosses à signer au bas de ma requête qu’il se désiste comme moi de la haute justice ci-devant contestée. C’est à vous, monsieur, c’est à votre équité que je dois la justice que le conseil m’a rendue[2].
Permettez que je joigne à ce paquet une autre requête plus importante.
J’ai l’honneur d’être avec bien du respect et de la reconnaissance[3], monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.
Voltaire.
Souffrirez-vous que M. et Mme du But trouvent ici les assurances de mes obéissances très-humbles ?