Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4407
Correspondance : année 1761
4407. — À M. DAMILAVILLE.
6 janvier.
Le solitaire des Alpes fait mille compliments à M. Damilaville et à M. Thieriot. Il désire fort d’avoir le livre sur les impôts[1], qui a envoyé son auteur à Vincennes. M. Thieriot ne pourrait-il pas adresser ce volume à M. Tronchin, à Lyon, par la diligence, en cas qu’il soit un peu gros ? Mes lettres sont courtes, monsieur, mais mes travaux sont longs. S’ils vous amusent, pardon à la brièveté de mon style épistolaire. J’ose vous prier de vouloir bien faire rendre l’incluse. Je ne sais nulle nouvelle de la littérature : je me recommande à M. Thieriot comme à vous. Mille souhaits per le sante feste del divino natale.
- ↑ Théorie de l’impôt, par le marquis de Mirabeau.