Correspondance de Voltaire/1761/Lettre 4464
Correspondance : année 1761
4464. — À M. DUPONT.
Aux Délices, 15 février.
Mon cher Dupont, je vous plains bien d’être où vous êtes : vous avez trop d’esprit pour être heureux à Colmar. Que n’êtes-vous à la place des sots dont Paris abonde ! Vous nous en déferiez.
Voici deux petits rogatons[1] pour vous amuser : c’est tout ce qu’on m’a envoyé de plus nouveau.
Adieu. Croyez bien fermement que je vous aimerai toute ma vie. V.
- ↑ Probablement les Lettres sur la Nouvelle Héloïse et les Anecdotes sur Fréron ; voyez tome XXIV.