Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5320

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Correspondance : année 1763GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 503-504).

5320. — À M.  DAMILAVILLE.
Juin.

Avez-vous reçu, mon cher ami, les trois feuilles ? En voulez-vous d’autres ? M. Merlin m’envoie-t-il ce que je lui ai demandé par le coche ? Thieriot doit-il beaucoup ? Les loups hurlent-ils contre l’Histoire générale ? J’ai lu, il y a longtemps, les prétendues Richesses de l’État[1]. L’auteur est un parent de Gribouille : il propose de donner sept cent cinquante millions au lieu de trois cents, pour nous soulager. Faites-moi l’amitié d’envoyer cette lettre à mon ami Marmontel, et qu’ensuite notre Platon revivifie notre Académie.

  1. Voyez la note 2, page 499.