Correspondance de Voltaire/1763/Lettre 5347
5347. — À M. L’ABBÉ ARNAUD[1].
Château de Ferney, 20 juillet, 1763.
Personne ne s’intéresse plus que moi à votre journal[2], et j’ose dire à votre personne. Je sais que vous aimez les lettres autant que vous leur faites honneur. Une aussi grande entreprise que la vôtre demandait la protection d’un homme comme. M. le duc de Praslin.
Vous rendrez un véritable service à la littérature, tandis que d’autres ne cherchent qu’à l’avilir et à la rendre aussi ridicule qu’ils le sont eux-mêmes.
Permettez que je ne vous sépare point de M. Suard, et que je vous présente, etc.