Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6322
Apparence
6322. — À M. HENNIN.
25 avril.
Je me doutais bien, monsieur, que la santé de M. le duc de Praslin ne tiendrait pas longtemps à la nécessité de parler d’affaires, quand il fallait prendre un lavement ; il faut qu’un malade soit le maître de son temps. Mais comment M. le duc de Choiseul pourra-t-il suffire aux détails des deux ministères[1] les plus assujettissants ? Il faudra que ses journées soient aussi longues que la nuit d’Alcmène[2]. Je suis effrayé de la seule idée de ce travail. Quand aurons-nous des feuilles ? quand aurai-je le bonheur de vous revoir ?