Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6539

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Correspondance : année 1766GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 467).

6539. — À M.  HENNIN.

Notre hôpital, monsieur, est très-sensible à votre charité. Maman[1] est affligée d’un rhumatisse, et ne peut faire aucun exercisme. Pâté[2] est accouchée d’un faux germe, comme certaine Julie du sieur Jean-Jacques ; mais elle n’en est que plus belle. Cornélie-Chiffon est garde-malade. Je suis en bonnet de nuit. Père Adam trotte. Nous sommes tous également pénétrés de vos bontés. Mettez mon cadavre et ce qui me reste d’âme aux pieds de monsieur l’ambassadeur. Mille tendres et respectueux remerciements. V.

  1. Mme  Denis ; voyez lettre 6587.
  2. Voltaire donnait ce nom à sa cuisinière, qui s’appelait Perrachon.