Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6567

Correspondance : année 1766, Garnier, 1881, Œuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 493-494).

collectionHelvétiusVoltaireGarnier1881ParisCŒuvres complètes de Voltaire, tome 44HelvétiusVoltaire - Œuvres complètes Garnier tome44.djvuVoltaire - Œuvres complètes Garnier tome44.djvu/9493-494

6567. — À M. HELVÉTIUS.

À Ferney, 7 novembre.

Connaissez ce malheureux Jean-Jacques ; voyez quel a été le prix de vos bienfaits^[1]. On a découvert bien d’autres infamies. Je ne pouvais deviner pourquoi il conseillait à Émile d’épouser la fille du bourreau ; mais je vois bien à présent que c’était pour se faire un ami dans l’occasion.

Adieu : souvenez-vous que Judas n’a pas décrédité les apôtres.

↑ Voltaire envoyait à Helvétius le Recueil de Lettres de M. J.-J. Rousseau et autres pièces, etc. ; 1766, in-12. On y trouve une lettre de Montmolin, du 25 septembre 1762, où il est question d’une réfutation projetée par Rousseau du livre d’Helvétius, intitulé De l’Esprit ; voyez pages 51 et 53.

[1] Voltaire envoyait à Helvétius le Recueil de Lettres de M. J.-J. Rousseau et autres pièces, etc. ; 1766, in-12. On y trouve une lettre de Montmolin, du 25 septembre 1762, où il est question d’une réfutation projetée par Rousseau du livre d’Helvétius, intitulé De l’Esprit ; voyez pages 51 et 53.

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