Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6727

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 93-94).
6727. — À M. HENNIN.
À Ferney, 7 février.

Je ne sais comment faire, monsieur, pour faire parvenir franc de port [cette lettre] à son adresse ; et on a volontiers recours à vous, quand on ne sait comment faire. C’est un pauvre diable de mes amis de Paris que je veux obliger. Je vous supplie de m’aider. Vous connaissez sans doute le résident de Hambourg. Voulez-vous bien lui envoyer le paquet, le prier de l’affranchir de Hambourg à Pétersbourg, et me permettre de vous rembourser les frais ? Cela doit être sans cérémonie.

Je commence à détester ce climat-ci. Il n’y a que vous qui puissiez me le faire supporter. Il n’y a que la vue d’agréable dans le pays de Gex, et je perds les yeux.

Toute notre maison vous fait les plus tendres compliments. V.