Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 6811

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 182).
6811. — À M. DE CHABANON[1].

Si j’avais votre jeunesse et vos grâces, par ma foi, je ferais tout comme vous. Je préférerais de grandes filles, belles et bien faites, à de vieux malades. Quand elles vous donneront un moment de relâche, venez voir votre oncle à Ferney : notre hôpital est triste, mais cet hôpital vous aime.

Souvenez-vous que vous m’avez promis de me montrer quelque chose de votre façon. Vous savez combien tout ce que vous faites m’est précieux. Adieu, cher ami, réjouissez-vous.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François. — Date incertaine.