Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7001
7001. — À M. L’ABBÉ D’OLIVET.
2 septembre.
Votre nom, votre âge, vos qualités, mon cher doyen, mon cher maître, envoyez-moi tout cela sur-le-champ, sans perdre un seul instant ; en voici la raison. On réimprime le Siècle de-Louis XIV, malgré La Beaumelle ; il faut qu’on vous traite de votre vivant comme si vous étiez mort, que je vous rende justice, que je satisfasse mon cœur. La lettre O vous attend[1] : mettez-moi vite à portée de vous rendre l’hommage que je vous dois, et, après cela, vous m’enterrerez si vous voulez.
- ↑ Ce fut dans son édition de 1768 du Siècle de Louis XIV que Voltaire donna un article à l’abbé d’Olivet, encore vivant ; voyez tome XIV, page 65.