Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7018
7018. — À M. DAMILAVILLE.
21 septembre.
Le malade demande comment se porte le malade. Il le supplie de faire coller sur la pièce cette dernière leçon, qui est la meilleure. Il demande à Merlin exactitude et diligence. Le Huron du sieur du Laurens est défendu à Paris ; mais on espère que la Comtesse de Givry aura permission de paraître.
Dernière leçon du commencement de la dernière scène du troisième acte[1].
MADAME AUBONNE.
J’ai mérité la mort…
LA COMTESSE.
Je dois tout pardonner, puisque je suis heureuse :
Tu m’as rendu mon sang.
CHARLOT, dans l’enfoncement.
Où me conduisez-vous ?
LA COMTESSE, courant à lui.
CHARLOT.
Vous, ma mère !
LE DUC.
JULIE.
[2] !
LA COMTESSE, l’embrassant.
Oui, reconnais ta mère ; oui, c’est toi que j’embrasse, etc.