Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7020
7020. — À M. DAMILAVILLE.
23 septembre.
Le malade de Ferney est ben en peine du malade de Paris, et il attend avec impatience de ses nouvelles. Il soupçonne qu’on a fait une faute dans la dernière lettre, où il est question de la Comtesse de Givry. On a fait dire à Charlot dans la dernière scène :
Ô destins inouïs !
et c’est à la belle Julie de le dire. Le malade des champs recommande
à la bonté du malade de la ville la Comtesse, Charlot,
Julie, et l’Intendant faiseur de contes. Puisse cette pièce vous
amuser autant qu’elle nous amuse, et être utile à l’enchanteur
Merlin !
Que faut-il faire pour Sirven ? J’ai bien peur que cette affaire ne s’en aille en fumée.