Correspondance de Voltaire/1767/Lettre 7065

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Correspondance : année 1767GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 45 (p. 428).
7065. — À M. DE CHENEVIÈRES.
9 novembre.

Vraiment, mon cher ami, je suis fort aise que M. de Taulès soit M. de Barrau ; mandez-moi, je vous prie, s’il est encore à Versailles, s’il reviendra bientôt à Soleure. C’est un homme fort instruit, et le seul capable de fournir des anecdotes vraies sur le siècle de Louis XIV. Je ferais bien volontiers le voyage de Soleure pour le consulter, si ma santé me le permettait ; il est d’ailleurs du pays de mon héros Henri IV, et j’ai mille raisons pour l’aimer : quand vous écrirez à M. de Rochefort, dites-lui, je vous prie, combien je m’intéresse à son nouvel établissement[1] et à son bonheur. Voici un petit mot pour M. le comte de La Touraille[2]. Maman et moi nous faisons les plus tendres compliments à notre ancien ami et à la sœur du pot[3].

Voltaire.

  1. Son mariage ; voyez lettre 6850.
  2. La lettre 7064.
  3. Mme la duchesse d’Aiguillon ; voyez tome XXXIII, page 406.