Correspondance de Voltaire/1768/Lettre 7417

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7417. — DE WAGNIÈRE[1],
à M. ribotte.
Ferney, 15 décembre 1768.

Consolez-vous, monsieur ; ni vous ni moi n’avons fait la perte qui vous a tant inquiété. J’ai déjà reçu dix lettres sur cette fausse nouvelle : je n’ai eu celle que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire qu’aujourd’hui, et je me hâte de vous tirer de peine ; et je souhaite rester encore quatorze ans avec le grand homme, comme j’ai déjà fait.

Pour les autres questions que vous me faites, je ne puis vous rien dire sur aucune. Je vous remercie, au nom de bien du monde, de l’intérêt que vous prenez à la santé de l’homme universel, et moi, en mon particulier, qui ai l’honneur d’être avec tous les sentiments que vous méritez, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur.

Wagnière.

Mme Denis n’est plus ici depuis le mois de février.

  1. Bulletin de la Société de l’histoire du Protestantisme français ; Parisn 1856, 247.