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Correspondance de Voltaire/1769/Lettre 7602

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7602. — À M. LE COMTE DE ROCHEFORT.
20 juillet.

Je n’ai que le temps, monsieur, de vous envoyer ce papier, que je reçois dans le moment au départ de la poste. J’aurai l’honneur de vous écrire incessamment plus en détail. Cette aventure est une noirceur effroyable. La lettre à M. Marin[1] le fait voir assez, et j’en ai d’ailleurs les preuves les plus indubitables. Je suis indigné autant que vous de l’injustice qu’on fait à notre ami. Il ne faut pas souffrir une pareille injustice. Il m’a mandé qu’il aurait l’honneur de vous écrire incessamment ; mais je sais qu’il est actuellement si malade qu’il faut lui pardonner s’il ne vous écrit pas par cet ordinaire.

J’ai l’honneur d’être avec tous les sentiments que vous me connaissez, monsieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur. V.

  1. La lettre 7583. Cette lettre à Rochefort est aussi relative à l’Histoire du Parlement.