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Correspondance de Voltaire/1769/Lettre 7700

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Correspondance : année 1769GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 46 (p. 484-485).
7700. — À M. HENNIN.
30 octobre.

En vous remerciant, monsieur, de toutes vos bontés.

Je vous renvoie l’estampe[1], comme vous l’ordonnez. Je crois qu’en y corrigeant quelque chose, surtout au bras droit de la dame, cela peut très-bien passer ; mais je voudrais la faire voir à Cramer, qui doit la payer ; et s’il ne la paye pas, je m’en charge.

Je ne me souvenais pas de la belle défense[2], sur peine de la vie, d’avoir raison.

Je vous suis très-obligé, monsieur, du paquet de M. Pingeron que vous avez bien voulu m’envoyer, concernant l’affaire de M. Luneau. M. de Pingeron est sans doute un homme de mérite, puisqu’il est connu de vous. Ainsi tout ce qui me viendra de sa part sera bien venu.

Maman et moi, nous vous embrassons de tout notre cœur.

  1. Le dessin pour les Guèbres dont il est question dans la lettre précédente.
  2. Le Déclaration du roi, du 28 mars 1764, qui fait défense d’imprimer, débiter ou colporter, aucuns écrits, ouvrages ou projets, concernant la réforme ou l’administration des finances.