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Correspondance de Voltaire/1770/Lettre 8059

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Correspondance : année 1770GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 231).
8059. — DE M. HENNIN[1].
À Genève, le 22 octobre 1770.

Vous ne devez pas douter, monsieur, de mon empressement à procurer justice à vos vassaux. J’ai envoyé mon secrétaire chez monsieur le syndic de la garde porter plainte contre les nommés Sandos et Prévôt, dès que j’ai eu reçu votre lettre. Ce magistrat m’a promis de suivre cette affaire, et je ne doute pas qu’il ne m’en rende bon compte ; mais vous savez peut-être, monsieur, qu’il y a des jours où les officiers de justice sont en vacance. Il n’en reste alors qu’un ou deux en ville qui ont bien de la peine à faire la police du marché, et qu’on ne peut pas aisément employer à examiner des affaires particulières. Je tâcherai de vous instruire le plus tôt possible des démarches qui auront été faites et de leur succès.

Toute la résidence salue Mme Denis, et vous assure, monsieur, de son respectueux dévouement.

  1. Correspondance inédite de Voltaire avec P.-M. Hennin, 1825.