Cours d’agriculture (Rozier)/ANDAIN

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Marchant (Tome onzièmep. 143-144).


ANDAIN. À chaque coup de faux qu’un faucheur donne dans une prairie, il abat un andain ; et comme il trace en cheminant deux lignes parallèles avec ses pieds, il dépose les andains par rangées parallèles, et séparées par des intervalles à peu près égaux.

Dans les pays où l’on se sert de la faux, au lieu de la faucille, pour abattre les moissons, elles forment aussi des andains à mesure qu’on les coupe.

Plusieurs personnes disent ondain plutôt qu’andain, et je crois qu’elles ont raison ; il est en effet probable que la véritable étymologie de ce mot vient de la ressemblance que les rangées d’herbes ou de tiges de grains coupées présentent avec les ondes formées par les eaux. Voyez Prairie. (S.)