Curumilla/21

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Amyot (p. 254-266).
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XXI

Prise d’Hermosillo.

Bien que les chevaux de l’escorte du comte fussent bons, les chasseurs montaient des mustangs tellement rapides, qu’ils rejoignirent don Luis vingt minutes au plus après son départ de l’hacienda.

En entendant résonner derrière eux des pas pressés, les Français ne sachant qui arrivait ainsi comme un tourbillon à leur poursuite, avaient bravement fait volte-face ; mais Belhumeur prévint tout malentendu, en se faisant reconnaître.

— Soyez le bienvenu, vous et vos compagnons, Belhumeur, lui dit le comte ; mais quelle cause assez urgente vous oblige à galoper si tard sur les routes ?

— Un service à vous demander, don Luis, répondit franchement le Canadien.

— Un service ! parlez, mon ami, quel qu’il soit, si cela dépend de moi, il vous est accordé d’avance,

— Ce que je désire dépend de vous.

— Qu’est-ce donc ?

— L’honneur pour moi et mes compagnons de combattre demain à vos côtés.

— Voilà le service que vous avez à me demander, Belhumeur ?

— Oui, pas d’autre.

— Alors vous vous êtes trompé, mon ami ; c’est un service à me rendre que vous voulez dire. J’accepte de grand cœur votre proposition, et je vous en remercie cordialement.

— Ainsi, c’est arrangé, vous nous admettez dans vos rangs ?

— Pardieu ! je serais un fou de ne pas le faire.

Belhumeur fit part à ses amis du succès de sa négociation, et ils s’en réjouirent comme si on les eût gratifiés de la plus belle chose du monde.

Après ce léger incident, la troupe, augmentée de ces trois nouvelles recrues, reprit sa marche.

Les Français filaient dans les ténèbres comme une troupe de silencieux fantômes, penchés sur le cou de leurs chevaux, interrogeant avidement les bruits du désert et sondant les ténèbres afin de saisir quelque indice qui les avertît qu’ils approchaient de leurs compagnons.

Le capitaine Charles de Laville, bien que fort jeune encore, semblait prédestiné au rôle qu’il jouait en ce moment. Son coup-d’œil était infaillible comme chef supérieur et comme subordonné ; non-seulement il comprenait avec une rapidité extrême les ordres qu’il recevait, mais encore il en saisissait l’esprit, et les exécutait avec une rare intelligence[1].

Le comte de Prébois-Crancé ne s’était pas trompé un instant sur les brillantes qualités de Laville ; aussi en avait-il fait son favori, et chaque fois qu’il avait une mission difficile à donner à quelqu’un, c’était lui qu’il en chargeait, certain qu’il s’en tirerait à son honneur.

En cette circonstance, le succès dépassa son espérance, car de Laville exécuta le mouvement en avant qui lui avait été ordonné avec une si grande précision et un silence si profond que le comte se trouvait presque sur l’arrière-garde avant de se douter qu’il en fût aussi proche.

Afin de marcher plus rapidement et de n’être retardé en aucune façon, le capitaine avait abandonné les wagons et les bagages à une lieue environ de la ville, dans un rancho inhabité, sous la garde des malades, qui, bien que trop faibles pour combattre dans les rangs de la compagnie, pouvaient cependant, derrière des retranchements, opposer une résistance assez longue pour permettre à leurs compagnons d’arriver à leur secours.

Le comte passa au milieu des rangs, salué d’une voix affectueuse par ses compagnons, et vint se mettre en tête de sa troupe.

Depuis deux mois, les fatigues que don Luis avait éprouvées, la surexcitation continuelle dans laquelle le tenaient les événements, avaient altéré gravement sa santé, et ce n’était qu’à force d’énergie et de volonté qu’il parvenait à dompter la maladie et à se tenir debout. Il comprenait que, s’il faiblissait tout était perdu. Aussi il se roidissait contre la douleur, et bien que la fièvre le dévorât, son visage demeurait calme, et rien ne venait révéler à ses compagnons les souffrances qu’il endurait avec un courage stoïque.

Cependant il se sentit pris tout à coup d’une telle défaillance, que si Valentin, qui avait deviné son état et veillait sur lui comme une mère, ne l’eût pas soutenu dans ses bras, il serait tombé de cheval.

— Qu’as-tu, frère ? lui demanda affectueusement le chasseur.

— Rien, répondit-il, en passant sa main sur son front inondé d’une sueur glacée, la fatigue ; mais, ajouta-t-il, maintenant c’est fini.

— Prends garde, frère, lui dit-il en hochant tristement la tête, tu ne prends pas assez soin de toi.

— Eh ! le puis-je ? Mais sois tranquille, je sais ce qu’il me faut, l’odeur de la poudre me remettra. Regarde ! regarde ! nous sommes enfin au but.

En effet, aux premiers rayons du soleil levant qui montait majestueusement à l’horizon, à une portée de canon environ apparaissait Hermosillo, dont les maisons blanches étincelaient.

Une immense clameur de joie, poussée par la compagnie entière, salua l’apparition tant désirée de la ville.

L’ordre de faire halte fut donné.

La ville était silencieuse ; elle semblait déserte, aucun bruit ne s’élevait de son enceinte ; on aurait cru, tant tout était calme, tranquille et muet, voir cette ville des Mille-et-une-Nuits qu'un méchant enchanteur a frappée de sa baguette et plongée dans un sommeil séculaire.

La campagne était déserte ; seulement des débris d’armes, d’uniformes, des sandales, des pas de chevaux et des sillons de chariots indiquaient le passage récent des troupes du général Guerrero.

Le comte examina un instant la ville avec le plus grand soin, afin de prendre ses dernières dispositions.

Soudain, à la tête du pont dont nous avons parlé, deux cavaliers apparurent et se dirigèrent vers la compagnie, en agitant un drapeau parlementaire.

— Voyons ce que nous veulent ces gens-là, dit le comte.

Et il piqua de leur côté.

— Que demandez-vous, messieurs, et qui êtes-vous ? leur dit-il lorsqu’il fut arrivé auprès d’eux.

— Nous désirons, dit l’un d’eux, parler au comte de Prébois-Crancé.

— Je suis le comte de Prébois-Crancé ; veuillez me dire ce qui vous amène.

— Monsieur le comte, je suis Français, dit le premier.

— Je vous reconnais, monsieur, vous vous nommez Thollus, je crois, et vous êtes négociant à Hermosillo.

— C’est cela même, monsieur le comte. Mon compagnon est le señor…

— Don Jacinto Jabali[2], un juez de letras, je suppose, ou quelque chose comme cela, grand ami du général Guerrero. Eh bien, messieurs, je ne vois pas trop ce que vous et moi pouvons avoir de commun ensemble.

— Pardonnez-moi, monsieur le comte ; nous sommes envoyés vers vous par le señor don Flavio Asustado, préfet d’Hermosiflo, afin de vous faire des propositions.

— Ah ! ah ! dit le comte en mordillant sa moustache, en vérité !

— Oui, monsieur le comte, et des propositions fort avantageuses même, dit le négociant d’un ton insinuant.

— Pour vous peut-être, monsieur, qui vendez du calicot et des bijoux faux, mais pour moi, je ne le crois pas.

— Cependant, si vous me permettiez de m’acquitter de ma mission, et de vous dire ces conditions, peut-être que…

— Comment donc ! cher monsieur, mais je ne demande pas mieux, moi ; acquittez-vous de votre mission, c’est trop juste ; seulement, faites vite, parce que je suis pressé.

M. Thollus se redressa, et après s’être consulté un instant avec son compagnon, il reprit en s’adressant à don Luis, qui se tenait froid et impassible devant lui :

— Monsieur le comte, don Flavio Asustado, préfet d’Hermosillo, que j’ai l’honneur de représenter…

— C’est convenu, allez au fait, interrompit don Luis avec impatience.

— Vous offre, si vous consentez à vous éloigner, avec votre troupe sans rien tenter contre la ville, continua le négociant, vous offre, dis-je, la somme de…

— Assez, monsieur, s’écria le comte, rouge d’indignation ; un mot de plus serait une insulte que, malgré votre qualité de parlementaire, je n’aurais peut-être pas la patience de laisser impunie ; et c’est vous, monsieur, un homme qui se dit Français, qui osez vous faire le porteur de conditions aussi déshonorantes ? Vous mentez, vous n’êtes pas mon compatriote, je vous renie pour tel.

— Cependant, monsieur le comte… balbutia le pauvre diable, tout ébouriffé de cette verte réprimande et qui ne savait plus quelle contenance tenir.

— Assez, interrompit le comte ; et sortant sa montre de son gousset, regardez, continua-t-il d’un ton péremptoire qui n’admettait pas de réplique et terrifia les parlementaires, il est huit heures ; allez dire à votre préfet que dans deux heures j’attaquerai la ville et qu’à onze heures j’en serai le maître. Allez !

Et d’un geste de souverain mépris, il leur ordonna de se retirer.

Les malheureux parlementaires ne se firent pas répéter l’invitation ; ils tournèrent bride aussitôt et regagnèrent la ville l’oreille basse.

Le comte rejoignit au galop la tête de la colonne ; les officiers étaient groupés un peu en avant du front de bandière et attendaient avec impatience le résultat de la conférence.

— Messieurs, leur dit le comte en arrivant, préparons-nous à combattre.

Cette nouvelle fut accueillie par un long cri de joie, qui eut pour effet de presser encore la marche des parlementaires, aux oreilles desquels il résonna comme un glas funèbre.

Alors, avec une lucidité et une clarté extrêmes, le comte indiqua à chacun le poste de combat qu’il devait occuper pendant l’action : il plaça toute la cavalerie sous les ordres de de Laville, choisit don Cornelio, qui la veille seulement avait rejoint la compagnie pour faire auprès de lui le service d’aide de camp, et, sur la prière de Valentin, il plaça sous ses ordres les chasseurs canadiens et les Indiens, avec l’autorisation d’agir à sa guise et comme il lui paraîtrait plus avantageux dans l’intérêt commun.

De Laville fut envoyé en reconnaissance avec une dizaine de cavaliers.

Il revint bientôt, annonçant que la ville paraissait en complet état de défense, que les toits des maisons se garnissaient de soldats, que le tocsin sonnait dans toutes les églises, et que les tambours faisaient un vacarme effroyable.

En ce moment un espion annonça qu’un corps de deux ou trois cents Indiens semblait menacer les bagages. Le comte expédia aussitôt dix hommes pour renforcer la petite garnison qu’il avait laissée en arrière.

Puis, ce dernier devoir accompli, il ordonna de former le cercle et se plaça au centre. Alors, d’une voix émue, il prit la parole :

— Compagnons, dit-il, l’heure de nous venger de toutes les avanies dont on nous abreuve depuis quatre mois et des atroces calomnies dont nous sommes les victimes, a enfin sonné ! Mais n’oublions pas que nous sommes Français, et si nous avons été patients devant l’insulte, soyons magnanimes après la victoire ! Ce n’est pas nous qui avons désiré la guerre ; on nous l’a imposée, nous la subissons ; mais souvenons-nous que nous combattons pour la liberté d’un peuple, et que nos ennemis d’aujourd’hui seront nos frères demain ; soyons terribles pendant le combat, doux après la bataille. Un dernier mot, ou plutôt une dernière prière : laissez aux Mexicains le responsabilité du premier feu, pour qu’il soit bien constaté que jusqu’au dernier moment nous avons voulu la paix. Maintenant, frères, vive la France !

— Vive la France ! s’écrièrent les aventuriers en brandissant leurs armes.

— Chacun à son poste de combat ! commanda le comte.

Le mouvement s’exécuta avec un ensemble merveilleux.

Don Luis tira sa montre : il était dix heures. Alors il dégaina son sabre, le brandit autour de sa tête, et se tournant vers la compagnie, dont tous les hommes avaient les yeux fixés sur lui :

— En avant ! cria-t-il d’une voix vibrante.

— En avant ! répétèrent les officiers.

La colonne s’ébranla en bon ordre, marchant l’arme au bras, au pas accéléré.

Nous avons parlé du pont qui seul donnait accès dans la ville ; ce pont était barricadé ; à sa tête se trouvait une maison bourrée de soldats depuis les caves jusqu’à l'asotea.

Un silence de mort pesait sur la campagne ; les Français marchaient froidement, comme à la parade, la tête droite et l’œil assuré.

Arrivés à portée de fusil, les murailles se ceignirent d’une ligne de feu, et une effroyable décharge éclata et vint semer la mort parmi les Français.

La compagnie se déploya immédiatement en tirailleurs et se lança au pas de course.

Alors on vit une chose inouïe, incroyable, une ville de douze mille âmes, ceinte de murs, défendue par une nombreuse garnison, attaquée par deux cent cinquante hommes, combattant à l’indienne, c’est-à-dire disposés en tirailleurs.

L’artillerie, traînée à bras par ses servants s’avançait du même pas, et ne s’arrêtait que pour tirer et charger.

Avant même que les Mexicains eussent eu le temps de se reconnaître, les Francais arrivèrent sur eux comme un ouragan, les attaquèrent à l’arme blanche, culbutèrent les défenseurs du pont dont ils s’emparèrent, et entrèrent sans s’arrêter dans la ville, balayant devant eux, dans leur irrésistible élan, tout ce qui s’opposait à leur passage.

Alors la véritable bataille commença : les Français se trouvèrent en face de quatre pièces de canon chargées à mitraille, qui balayaient la rue à l’entrée de laquelle ils se trouvaient, dans toute sa longueur, à droite et à gauche, des fenêtres et des toits de toutes les maisons, une grêle de balles pleuvait sur eux.

La position devenait critique. Le comte mit pied à terre, et se tournant vers les soldats :

— À qui les canons ? cria-t-il en se précipitant en avant.

— À nous ! à nous ! hurlèrent les Français, qui s’élancèrent sur ses traces avec une frénésie sans exemple.

Les artilleurs furent sabrés sur leurs pièces, dont la gueule fut immédiatement tournée contre les Mexicains.

En ce moment, le comte aperçut comme dans un nuage Valentin et ses chasseurs qui combattaient comme des démons et massacraient impitoyablement les Indiens, qui cherchaient vainement à leur résister.

— Mon Dieu ! disait avec béatitude l’Élan-Noir à chaque coup qu’il portait, que j’ai donc eu une bonne idée de venir !

— Le fait est qu’elle est bonne, répondait Belhumeur, et il redoublait d’entrain.

Valentin avait tourné la ville, et profitant d’une échelle oubliée, il avait escaladé la muraille et fait, sans coup férir, prisonnier le poste placé à cet endroit, et commandé par un officier.

— Merci de l’échelle, compagnon, dit-il en ricanant à celui-ci, et ouvrant la porte de la ville, il livra passage à la cavalerie française.

Cependant les Mexicains combattaient avec l’énergie du désespoir.

Le général Guerrero, qui se flattait d’infliger une si rude leçon aux Français, surpris et terrifié par leur furie, ne savait plus quelles mesures prendre pour résister à ces invincibles démons, comme il les appelait, que rien ne pouvait arrêter, et qui, sans daigner répondre au feu de leurs ennemis, ne combattaient qu’à l’arme blanche depuis leur première décharge.

Refoulé de toutes parts, le général concentra ses troupes sur l’Alaméda, dont il garnit les avenues de pièces de canon chargées à mitraille.

Malgré les pertes immenses qu’ils avaient éprouvées, les Mexicains étaient encore plus de six cents combattants, résolus à se défendre jusqu’à la mort.

Le comte expédia don Cornelio au capitaine de Laville, avec ordre de charger et de sabrer les derniers défenseurs de la cité, tandis que lui exécuterait un mouvement tournant avec l’infanterie et la cavalerie.

Le capitaine partit immédiatement au galop, renversant, du poitrail de son cheval, tous les obstacles. Sa course fut tellement précipitée qu’il arriva seul devant l’ennemi.

Les Mexicains, terrifiés de l’audace inouïe de cet homme, eurent un moment d’hésitation ; mais, sur l’ordre réitéré de leurs chefs, ils ouvrirent leur feu contre de Laville qui semblait les narguer, et les balles commencèrent à siffler dru comme grêle aux oreilles de l’intrépide Français, qui demeurait calme et immobile au milieu de cette fournaise.

Valentin, effrayé de l’audace du capitaine, redoubla de vitesse et arriva près de lui avec toute la cavalerie.

— Corbleu ! de Laville, s’écria-t-il avec admiration, que faites-vous donc là ?

— Vous le voyez, ami, répondit celui-ci avec une simplicité charmante, je vous attends[3] !

Électrisés par ces nobles paroles, les Français s’élancèrent sur l’Alameda et poussèrent une charge à fond, aux cris mille fois répétés de vive la France ! cri auquel l’infanterie du comte répondit, de l’autre côté de l’Alameda, en se précipitant à la baïonnette sur les Mexicains.

Il y eut quelques minutes d’une lutte suprême, d’un carnage horrible.

Le comte, au plus fort de la mêlée, combattait comme le dernier de ses soldats, les excitant sans cesse, et poussant toujours en avant ; enfin, malgré leur résistance désespérée, les Mexicains, impitoyablement sabrés par les Français, ne pouvant réussir à organiser une défense efficace, terrifiés de l’ardeur et du courage invincibles de ces adversaires, qu’ils prenaient pour des démons, commencèrent à se débander et à fuir dans toutes les directions.

Malgré la fatigue des chevaux, de Laville se mit à leur poursuite avec la cavalerie.

Hermosillo était pris, le comte de Prébois-Crancé était vainqueur.

Alors, s’arrêtant au milieu des monceaux de cadavres qui l’entouraient, il tira froidement sa montre et la consulta.

Il était onze heures.

Ainsi que le comte l’avait annoncé le matin aux parlementaires, à onze heures justes, il s’était rendu maître de la ville.

La bataille avait duré une heure.

— Maintenant, frères, dit le comte en remettant son sabre au fourreau, la ville est à nous ! Assez de sang a été versé, songeons à secourir les blessés. Vive la France !

— Vive la France ! s’écrièrent les aventuriers avec une joie délirante.

  1. On nous pardonnera de nous appesantir ainsi sur le caractère du jeune chef de Guetzalli que sans doute on déjà reconnu et dont nous sommes, à notre grande joie, autorisés aujourd’hui à révéler le vrai nom. Après la fin malheureuse du marquis de Pindray, la colonie de Cocospera nomma d’une voix unanime pour son successeur M. O. de La Chapelle, jeune homme que ses éminentes qualités recommandaient à tous les suffrages ; c’est lui qui figure dans notre récit sous le pseudonyme de de La Ville. M. O. de La Chapelle est mort bien jeune encore ; cette fin prématurée a été vivement sentie par tous ses amis, au nombre desquels l’auteur, bien qu’il ne l’ait que fort peu connu, est heureux de se compter, de le témoigner, en constatant la part héroïque qu’il a prise à la glorieuse expédition qui fait le sujet de cet ouvrage.
    Gustave Aimard.
  2. Sanglier.
  3. Historique. Gustave Aimard.