Cycle/Canzone

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CycleAlphonse Lemerre, éditeur4 (p. 226).
CANZONE

 
 
Comme elle avait au front l’enseigne de l’Amour,
Mon faible cœur s’éprit pour une pèlerine
Plus qu’une autre honorable, et sur la mousse fine
J’allais en la suivant de détour en détour,
Quand de loin une voix sévère, une voix haute :
« Oh ! que de temps perdu dans ce bois, quelle faute ! »
Moi, tout pensif alors, regardant alentour,
Je cherche à me blottir sous un épais feuillage ;
Là, je reconnus bien mon périlleux voyage,
Et m’en revins honteux presque au milieu du jour.