Décrets des sens sanctionnés par la volupté/17
VACUI METUS.
CANTIQUE GAILLARD
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d7/Sade-Separateur-2.svg/150px-Sade-Separateur-2.svg.png)
Une femme pleine d’attraits,
Sur son lit en prenant le frais
Montrait son con, et cætera.
Alleluia.
Bien retroussée de bout en bout,
De plaisir prenant l’avant goût,
Lindor la vit et s’écria.
Alleluia.
Quel joli conin de corail,
Ça mettons-nous vîte en travail,
Et posons lui ce Monsieur là.
Alleluia.
Sur son sein un globe incarnat,
De la rose imite l’éclat,
Oh ! quels jolis boutons voilà.
Alleluia.
De plaisir son vit bondissoit,
La belle d’aise trémoussoit,
Tant qu’à la fin elle déchargea.
Alleluia.
Mon cher Lindor que tu fout bien,
Quel doux, quel agréable lien,
Tiens posons-nous comme cela.
Alleluia.
Se retournant d’autre côté,
D’un cul voyant la volupté,
Il dit le Paradis est là.
Alleluia.
Satisfaisons notre besoin,
Et zeste enfilons le voisin,
Combien je gagne par ce trou là.
Alleluia.
Que je chéris cette leçon,
Que dans le plaisir tout est con,
J’en dis, se fâche qui voudra.
Alleluia.
Je méprise un censeur nigaud,
Qui près d’un cul fait le dévot,
Fout bonnement, et s’en tient là.
Alleluia.
Auprès d’un objet fait au tour,
Point ne doit s’endormir l’amour,
Il doit répéter ce jeu là.
Alleluia.
Que ces couplets de vos plaisirs,
Amans réchauffent les desirs,
On n’est pas heureux sans cela.
Alleluia.