De la nature/Sommaire du livre I

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Traduction par divers traducteurs sous la direction de Charles Nisard.
Lucrèce, Virgile, Valérius Flaccus - Œuvres complètesFirmin Didot (p. 143).


SOMMAIRES

DU POËME DE LA NATURE DES CHOSES.


LIVRE I.


Lucrèce commence par invoquer Vénus, qui peuple la nature. — Il dédie ensuite son poëme à Memmius. — Il loue et défend Épicure. — Exposition du système. Axiome fondamental : Rien ne sort du néant, et rien n’y retourne. — Il existe des corps trop déliés pour être sensibles, mais que l’esprit conçoit. — Ces atomes forment, avec le vide, la base unique du monde. Toute chose étrangère à ces deux principes est une propriété ou un accident de l’un ou de l’autre. — Les atomes doivent être parfaitement solides, infiniment petits, indivisibles et éternels. — C’est à tort qu’Héraclite donne pour élément au monde le feu ; d’autres philosophes, l’air, la terre ou l’eau ; et Empédocle ces quatre substances. — Anaxagore ne réussit pas mieux avec son homœomérie. — Les atomes sont innombrables, le vide sans bornes, le Grand Tout infini : il est donc ridicule de croire que l’univers ait un centre, où tombent les corps pesants.