De la vie heureuse (juxtalinéaire) - 28

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Traduction par Joseph Baillard.
librairie Hachette (p. 108-110).
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XXVIII. « Voilà ce que vous ne comprenez pas ; vous portez un visage malséant à votre fortune, comme tant d’autres, tranquillement assis au cirque ou au théâtre, quand déjà leur maison est en deuil d’une catastrophe qu’ils ne connaissent point. Moi qui d’en haut vois plus loin que vous, j’aperçois les orages qui grossissent sur vos têtes pour éclater un peu plus tard, ou qui, déjà proches et imminents, vont vous balayer vous et vos biens. Et que dis-je ? à présent même, bien qu’à peine vous le sentiez, une sorte de tourbillon roule et enveloppe vos âmes tour à tour détachées et rapprochées des mêmes objets : tantôt il vous élève jusqu’aux nues, tantôt il vous précipite et vous brise au fond des abîmes ... »

Le reste manque

XXVIII. « Hoc vos non intelligitis, et alienum fortunæ vestræ vultum geritis : sicut plurimi quibus in circo aut in theatro desidentibus, jam funesta domus est, nec annuntiatum malum. At ego ex alto prospiciens, video quæ tempestates aut immineant vobis, paulo tardius rupturæ nimbum suum, aut jam vicinæ vos ac vestra rapturæ, propius accesserint. Quid porro ? nonne nunc quoque (etiamsi parum sensitis) turbo quidam animos vestros rotat, et involvit, fugientes petentesque eadem, et nunc in sublime allevatos, nunc in infime allisos rapit ?.... »