Der Seelenkranke

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Gedichte, volume 2CottaVolume 2 (p. 87).

Je porte dans mon cœur une blessure vive,
Et veux la supporter en silence, toujours;
Je la sens me pénétrer, de plus en plus profonde,
Inexorable, comme la vie qui s’écoule.

A une personne peut-être je voudrais
Ouvrir mon cœur, tout découvrir, donner ma tête ;
Quand pourrais-je à son cou me plaindre, sangloter !
Hélas, la tombe l’a embrassée avant moi.

Viens, ô mère chérie, laisse-toi émouvoir !
Si ton amour, même morte, est encore vif,
Et si tu veux comme autrefois soigner ton fils,

Permets-moi de quitter bientôt cette existence.
J’aspire au calme et au doux repos de ta nuit,
Oh, aide ton enfant, devêts-le de sa peine.