Acacias (rue des).
En vertu des lettres-patentes du 13 septembre 1782, registrées au Parlement le 20 du même mois, les administrateurs de l’Hôtel-Royal des Invalides furent autorisés à aliéner, soit à vie, soit à bail emphythéolique, des terrains situés entre cet hôtel, l’École-Militaire et le Gros-Caillou.
Par suite de ces lettres-patentes, un plan fut dressé. Il contenait l’indication de plusieurs percements.
Le sieur Alexandre-Théodose Brongniart, architecte du roi et propriétaire de terrains voisins de ceux qu’on avait aliénés, voulut de son côté coopérer à l’exécution du plan. À cet effet, il demanda une autorisation qui lui fut accordée par arrêt du conseil du 30 juin 1790.
En vertu de cet arrêt, le sieur Brongniart fit ouvrir quatre communications, dont trois furent plantées d’arbres. Ce propriétaire était tenu d’établir à ses frais le premier pavage des nouvelles voies publiques.
La rue qui fait l’objet du présent article, et dont la largeur était fixée à 17 m. 55 c., fut appelée rue des Acacias, en raison de la nature des arbres qui bordaient ses deux côtés. Les trois autres voies publiques sont ainsi désignées : Petite-rue-des-Acacias, rues Masseran et Neuve-Plumet.
Une décision ministérielle du 12 décembre 1822 prescrivit la réduction de la largeur de la rue des Acacias à 12 m. En vertu d’une ordonnance royale du 20 septembre 1842, la largeur de cette voie publique est définitivement fixée à 17 m. 50 c.
Les propriétés riveraines sont alignées, à l’exception de celles qui sont situées sur le côté gauche, entre la Petite-rue-des-Acacias et la rue Neuve-Plumet. — Conduite d’eau dans la partie qui s’étend de la Petite-rue-des-Acacias à la rue de Sèvres.