Arbalète (rue de l’).
On la nommait, au XIVe siècle, rue des Sept-Voies. Au milieu du XVIe siècle, c’était la rue de l’Arbalète, dénomination qu’elle tirait d’une enseigne. Une décision ministérielle du 28 pluviôse an IX, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 8 m. Les constructions nos 1 et de 13 à la fin ne sont pas soumises à retranchement. — Égout depuis la rue Mouffetard jusqu’à celle des Postes. — Au no 13 est l’école de Pharmacie. — Aux nos 24 et 26 était situé le couvent des Filles-de-la-Providence. Sa fondation est due à Marie Lumagne, veuve de François de Pollalion, gentilhomme ordinaire du roi et conseiller d’état. Les lettres-patentes autorisant cet établissement sont du mois de janvier 1643. Cette maison avait été créée dans le but de retirer du libertinage les jeunes filles qui n’avaient pu résister à la séduction ou à la misère. Cette communauté religieuse, supprimée en 1790, devint propriété nationale, et fut vendue le 1er prairial an V.