Bercy-Faubourg-Saint-Antoine (rue de).
Elle doit son nom au village de Bercy, auquel elle conduit. Ce n’était encore qu’un chemin sous le règne de Louis XIII. Quelques plans du siècle dernier la désignent sous la dénomination de rue de la Râpée, parce qu’elle est voisine du quai de la Rapée, qui lui est parallèle. — Une décision ministérielle, du 16 ventôse an XII signée Chaptal, ainsi qu’une ordonnance royale du 1er juin 1828, ont fixé la moindre largeur de cette voie publique à 14 m. Les propriétés portant les numéros ci-après sont alignées : 17, 19, 21, 23, 29, 31, 33, 35, 37, 39, 41, 43, 45, 47, 49, 51, 53, 55, 57, 59, et le grand mur de clôture situé à l’encoignure droite de la rue de Rambouillet : 8, 10, 12, 14, 16, 18, 20, 22, 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 40, 42, 44, 46, 50, 50 bis, le magasin à fourrages et la propriété no 72. Les maisons nos 1, 2, 4, et partie de celle no 6, devront être réunies à la voie publique pour faciliter l’exécution de l’alignement de la rue de la Contrescarpe. — Égout entre les rues Lacuée et des Charbonniers. — Conduite d’eau depuis la rue des Charbonniers jusqu’à la barrière.
À l’extrémité de cette rue, en sortant de Paris, était la Grange aux Merciers, fameuse par les assemblées qui eurent lieu sous le règne de Louis XI. Les princes révoltés, que l’ambition seule avait armés, donnèrent à leur association, pour en colorer la perfidie, le nom de Ligue du bien public.