Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments/Mandar (rue)

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Mandar (rue).

Commence à la rue Montorgueil, nos 59 et 61 ; finit à la rue Montmartre, nos 72 et 74. Le dernier impair est 13 ; le dernier pair, 18. Sa longueur est de 162 m. — 3e arrondissement ; les numéros impairs sont du quartier Saint-Eustache ; les pairs, du quartier Montmartre.

Cette rue a été ouverte, en 1790, sur les terrains appartenant à M. Lecouteux. Elle a porté d’abord le nom de cour Mandar. C’était alors une propriété particulière fermée à ses deux extrémités par des grilles.

Une lettre ministérielle du 3 thermidor an IX porte ce qui suit : « D’après les observations, citoyen préfet, qui m’ont été faites sur l’utilité pour le quartier des halles, de la communication connue sous le nom de cour Mandar, j’ai décidé qu’elle serait mise au nombre des rues de Paris, et comme telle, pavée, éclairée et nettoyée aux frais de la commune. Je vous invite, citoyen préfet, à prendre, en ce qui vous concerne, les mesures nécessaires pour l’exécution de cette décision et notamment pour que les grilles placées aux deux extrémités de la communication dont il s’agit, qui prendra le nom de rue Mandar, soient promptement enlevées et pour que le pavé en soit entretenu avec soin, etc. : Signé Chaptal. » La largeur de cette rue est de 7 m. 80 c. et les propriétés riveraines ont été établies d’après une décoration symétrique. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Française).

M. Mandar, architecte et ingénieur habile, qui a construit les maisons de cette voie publique, y demeure au no  9.