Sauveur (rue Neuve-Saint-).
En 1590, c’était la rue de la Corderie, en raison des cordiers qui l’habitaient alors. Elle prit ensuite d’un propriétaire qui y demeurait le nom de Pierre Boyer. En 1603, c’était la rue des Corderies aliàs la cour des Miracles. En 1622, on l’appelait rue Neuve-Saint-Sauveur, anciennement dite Boyer. On lui donna cette qualification de neuve, en raison de sa proximité de la rue Saint-Sauveur, et parce qu’on avait le projet d’ouvrir alors une nouvelle voie qui devait traverser la rue de Bourbon-Villeneuve, pour aboutir à la rue Saint-Sauveur. Ce projet ayant été abandonné, on donna à l’ancienne rue Boyer le nom de Neuve-Saint-Sauveur qui avait été destiné à la rue projetée. — Une décision ministérielle du 3 ventôse an X, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Les constructions du côté des numéros impairs ne sont assujetties qu’à un faible redressement ; celles du côté opposé devront reculer de 1 m. 10 c. à 1 m. 30 c. — Portion d’égout du côté de la rue des Petits-Carreaux.