Dictionnaire apologétique de la foi catholique/Déluge

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Dictionnaire apologétique de la foi catholique
Texte établi par Adhémar d’AlèsG. Beauchesne (Tome 1 – de « Agnosticisme » à « Fin du monde »p. 464-466).

DÉLUGE. —
I. Observation préliminaire sur la position de la question. — II. L’Universalité du déluge n’est pas absolue. — III. Réponse générale aux objections tirées des sciences naturelles. — IV. Réponse aux objections tirées de la géologie. — V. Réponse aux objections tirées des sciences anthropologiques.

I. Position de la question.

Le récit biblique du déluge (Genèse, vi-vii), dont nous supposons ici établi le caractère historique (voir l’art. Genèse), a été combattu au nom de la géologie, de l’histoire naturelle, de l’ethnographie, etc.

Souvent ces attaques ont leur principe dans l’ignorance de ce qu’est en réalité le déluge biblique. Il faut reconnaître que les exégètes et les apologistes eux-mêmes ne l’ont pas toujours compris de la même manière ; plusieurs, peut-être, par une interprétation trop servilement littérale des textes, y ont introduit des difficultés inutiles. C’est pourquoi nous aurons surtout à fixer la signification véritable ou plus probable du récit inspiré, après quoi les objections se dissiperont presque d’elles-mêmes.

II. L’Universalité du déluge n’est que relative.

Les principales difficultés qu’on élève contre l’histoire du déluge sont basées sur l’universalité que le récit biblique paraît attribuer au phénomène. Les réponses des apologistes varient selon l’idée qu’ils se font eux-mêmes de cette universalité. Les uns, suivant le sentiment reçu presque sans contradicteurs jusqu’à l’époque moderne, prennent au sens propre et strict les textes où l’Écriture affirme que les eaux, inondant la terre, grossirent à tel point que toutes les hautes montagnes qui sont sous le ciel furent couvertes, et que toute créature vivant sur la terre périt, à l’exception de ce qui fut sauvé dans l’arche : c’est l’universalité absolue. D’autres pensent que ces expressions fortes de la Bible ne s’appliquent qu’à la terre habitée par les hommes, et qu’ainsi le cataclysme n’a eu lieu et n’a causé la destruction de toute vie que dans l’étendue du globe déjà occupée par l’humanité : c’est l’universalité relative, qu’on appelle encore l’universalité ethnographique ou anthropologique, tandis que la première serait l’universalité géographique. Une troisième opinion, qui a trouvé quelque faveur de nos jours, supprime plus radicalement la difficulté, en niant même l’universalité ethnographique, et admettant que le déluge n’a enseveli qu’une fraction de l’humanité, peut-être pas très considérable.

Vu la manière dont il est parlé de la destruction des hommes par le déluge, non seulement dans la Genèse, mais encore dans d’autres parties de la Bible (Sagesse, xiv, 6 ; Ecclésiastique, xliv, 17-18 ; S. Mathieu, xxiv, 37-89 ; Ire épître de S. Pierre, iii, 19-21 et IIe épître, ii, 5 ; iii, 6) et surtout devant l’interprétation unanime de la tradition catholique, cette dernière opinion ne nous paraît pas assez sûre pour nous y appuyer dans notre réponse (voir : pour, abbé A. Motais, Le déluge biblique devant la foi, l’Écriture et la science, Paris, 1885 ; contre, J. Brucker, L’universalité du déluge, extrait de la Revue des questions scientifiques, Bruxelles, 1886, et Questions actuelles d’Écriture Sainte, pp. 254-303, Paris, 1895. Cf., pour l’histoire de la controverse sur ce sujet, Fr. de Hummelauer, Commentarius in Genesim, 1896, p. 235-256),

L’universalité absolue du déluge soulève les difficultés les plus graves, si même elles ne sont entièrement insolubles. Sans doute il n’était pas impossible à Dieu de la réaliser ; il lui suffisait, pour cela, de multiplier les miracles, qui ne lui coûtent rien. Mais encore faut-il la preuve que tous ces miracles ont été faits. Assurément le déluge biblique ne s’est pas produit sans miracle. Mais autant il est manifeste que l’Écriture affirme l’intervention spéciale de Dieu dans la catastrophe, autant il l’est aussi qu’elle ne fait nullement entrevoir les proportions qu’aurait prises cette intervention, dans l’hypothèse de la submersion totale et de la destruction de tous les êtres vivants. Elle montre Dieu auteur du déluge, mais le produisant par la mise en mouvement de causes naturelles, qui auraient été manifestement incapables de réaliser un déluge absolument universel.

L’inondation est due à la pluie et au débordement des « sources de l’abîme (de la mer ?) » : quelles sources naturelles pourraient fournir l’eau nécessaire pour couvrir le globe terrestre tout entier d’une couche noyant jusqu’aux sommets des montagnes de 8.800 mètres, c’est-à-dire plus profonde que tous les océans connus ? La difficulté sera peut-être diminuée, en supposant que toute la terre n’a pas été inondée simultanément, mais successivement, par parties ; ce serait pourtant encore bien compliqué.

Et la conservation de ce que Dieu a voulu être sauvé n’est pas moins malaisée à concevoir dans l’hypothèse universaliste. Quant aux animaux, c’est Noé qui est chargé d’en « prendre » de toutes les espèces, de réunir ce qu’il faut pour leur alimentation, de leur trouver place dans l’arche, enfin de pourvoir à l’entretien et au bon gouvernement de ce monde en raccourci, que l’abri construit par le patriarche hébergera durant de longs mois. Et l’auteur sacré ne donne à entendre d’aucune manière que cela fût très difficile. Cependant, comment Noé aurait-il pu suffire à tout cela ? Ne fallait-il pas l’intervention de Dieu, sous forme de miracles sans nombre, pour amener de toutes les parties du monde les représentants de toutes les espèces, même les plus sauvages ? Une intervention non moins puissante était nécessaire pour maintenir dans la plus parfaite harmonie sur le vaisseau de Noé, durant un an, toutes ces bêtes ennemies les unes des autres, et surtout pour les faire subsister pendant ce temps, sous un climat nouveau pour beaucoup et dans des conditions d’existence si peu favorables pour la plupart. Il faut ajouter, au sortir de l’arche, bien d’autres miracles pour rapatrier tous ces émigrés, et plus encore pour les faire vivre sur la terre ravagée par le déluge, en attendant que la végétation fût assez développée, et les espèces animales, servant à la nourriture des autres, assez multipliées pour fournir à tous leur pâture normale.

En ce qui concerne les végétaux, nous trouvons seulement que Noé dut emporter ceux qui étaient nécessaires à l’entretien des passagers de l’arche, hommes et animaux (Gen., vi, 21). Ainsi purent être conservées au moins les plantes usuelles. Mais rien n’était prescrit pour le sauvetage des autres, et cependant toutes ou presque toutes devaient périr dans un déluge universel d’un an.

Les poissons eux-mêmes, ayant besoin pour vivre, les uns d’eau douce, les autres d’eau salée, auraient-ils pu, sans miracle, s’accommoder du milieu formé par le mélange de l’eau des pluies diluviennes et des flots amers de tous les océans ?

Tous ces miracles, et bien d’autres, qu’exige l’hypothèse de la submersion totale, ne seraient qu’un jeu pour la puissance divine ; mais nous n’avons pas le droit de les affirmer, alors que le récit inspiré du déluge ne les mentionne nullement, et même, comme nous venons de le voir, laisse plutôt entendre qu’ils n’ont pas été faits.

La force de ces raisons n’est pas énervée par la généralité des termes qu’emploie l’écrivain sacré pour marquer l’étendue de l’inondation. Les exégètes ont remarqué, il y a longtemps, que les expressions de ce genre, dans la Bible, ne doivent pas toujours être prises à la lettre. La « terre » et même « toute la terre », c’est souvent une région plus ou moins limitée, sur laquelle se concentre actuellement l’attention de l’auteur inspiré ou de ceux qu’il fait parler. Déjà S. JÉRÔME l’a constaté, en expliquant l’oracle où Isaïe annonce que l’armée de Cyrus « ravagera toute la terre », ut disperdat omnem terram ('Is., XIII, 5) : « Idioma est enim sanctæ Scripturae, ut omnem terram illius significet provinciae, de qua sermo est. » ('P. L., XXIV, col. 456.) De même le docte Sanctius, commentant les Actes des Apôtres où nous lisons que, le jour de la Pentecôte, il y avait à Jérusalem des Juifs pieux de toutes les contrées qui sont sous le ciel ('Act., II, 5), écrit : « Dicuntur Judæi ab omni regione, quæ sub cælo est, convenisse, juxta vulgatum Scripturæ morem, quae, cum omnem terram aut quid simile dicit, non omnem absolute, sed juxta materiam subjectam intelligit. » (Comment, in Act. Ap., Lugduni, 1616, p. 56.) Les exemples de cet usage abondent dans l’Écriture. Pour ne pas sortir de la Genèse, rappelons que, dans l’histoire de Joseph, on lit qu’  « il y eut famine dans tous les pays, sur toute la terre », et que « de toute la terre on venait en Égypte pour acheter des grains ». Assurément Moïse n’a pas voulu dire que la famine s’était déclarée en même temps sur tout le globe et qu’on venait des extrémités de l’Europe occidentale, de la Chine, de l’Amérique, acheter des grains aux greniers de Joseph, en Égypte. Il parle de la Palestine et des pays voisins, avec lesquels la famille de Jacob pouvait être en rapports.

La relation du déluge elle-même contient un passage que, sans l’exploiter comme ont fait quelques partisans du déluge restreint, on peut invoquer contre une exégèse trop littérale de tous les termes généraux de ce récit. Parlant du retour de la colombe après le premier envoi : « Elle revint à l’arche, dit le texte {Gen., VIII, 9), n’ayant pas trouvé où poser le pied, parce qu’il y avait de l’eau sur la surface de toute la terre. » Moïse semble bien ici appeler « toute la terre » simplement l’espace que le pigeon voyageur de Noé avait pu explorer. De même, donc, quand il écrit que les eaux ont couvert « toutes les hautes montagnes qui sont sous tout le ciel », il a pu vouloir parler seulement des montagnes que voyait Noé, qui n’étaient pas nécessairement très hautes.

Les expressions générales de la description du cataclysme n’obligent donc pas à admettre que, d’après la Bible, l’inondation diluvienne a couvert le globe tout entier, en passant par-dessus les plus hautes montagnes, ni qu’elle a détruit tous les animaux de la terre. Et les difficultés que soulève l’interprétation strictement littérale seraient une raison suffisante pour affirmer qu’en effet cette interprétation ne représente pas la pensée de l’Esprit saint.

Mais la tradition catholique n’est-elle pas unanimement contraire à l’interprétation plus large ? Nous ne répondrons pas, comme d’autres l’ont fait, que la tradition même unanime ne nous impose pas son sentiment sur ce point, parce qu’il ne s’agit pas d’une matière intéressant la foi. Quelle que soit la valeur de cette réponse, qui nous paraît plus que douteuse, nous soutenons qu’il n’y a pas, en réalité, sur ce sujet, une tradition constante et sans contradiction parmi les docteurs catholiques. Les Pères sont vraiment unanimes à affirmer, croyons-nous, comme une vérité de foi, la destruction par le déluge de l’humanité primitive tout entière (on peut voir leurs témoignages principaux dans les Questions actuelles d’Écriture Sainte, 1895, pp. 284-301). Si, de plus, quelques docteurs, pressant la relation de Moïse, appellent avec une certaine insistance notre attention sur la submersion du globe tout entier et l’anéantissement de toute vie terrestre, la plupart ne touchent ces points qu’en passant, et s’ils laissent entendre qu’ils les admettent comme faits, ils ne disent pas qu’ils s’imposent à notre créance au même titre que la destruction des hommes.

De plus, il résulte de plusieurs indications, que la question de l’universalité absolue du déluge était agitée déjà dans les écoles théologiques du IVe ou du Ve siècle, et qu’elle y était parfois tranchée par la négative, sans qu’on trouve la trace d’une protestation chez les docteurs catholiques. On sait positivement que Théodore de Mopsueste, fameux par sa science et malheureusement aussi par ses erreurs, niait cette universalité absolue (I. Philoponus, De mundi creatione, l. I, c. XIII, dans Galland, Bibliotheca VV. Patrum, t. XII) : et cependant le Ve Concile œcuménique, certainement bien instruit de l’opinion de Théodore sur ce point, ne l’a pas comprise dans la longue série des propositions extraites de ses commentaires sur la Genèse, que ce Concile a frappées de l’anathème (Mansi, S. Conciliorum amplissima collectio, t. IX, col. 203 sq. Cf. Brucker, Questions actuelles, 1896, p. 311-313).

III. Réponse générale aux objections tirées des sciences naturelles. — Du moment que nous n’avons pas à défendre l’universalité géographique du déluge, les principales objections de la science moderne contre le récit qu’en fait la Bible disparaissent. Il ne s’agit plus d’un cataclysme absolument inconcevable : spécialement ordonné par Dieu, le déluge diffère peut-être encore par ses proportions plus imposantes des bouleversements analogues, constatés dans l’histoire de notre globe ; mais il n’offre plus rien que ne puisse expliquer l’action des grandes forces naturelles mises en mouvement par la puissance divine. La destruction de vies animales et de végétaux n’a pas, nécessairement, été considérable ; et l’on voit que la tâche de Noé dans le sauvetage a pu être facile : il a pu se contenter d’introduire dans l’arche les animaux domestiques, ceux qui pouvaient lui être le plus utiles, à la sortie, pour son service ou pour aliment. Enfin l’amplitude des ravages du déluge, en général, dépendra de l’étendue de la terre habitée qu’il devait embrasser, afin d’atteindre tous les hommes : rien ne prouve que l’humanité fût déjà répandue sur une très grande partie du globe ; le récit de la Genèse nous paraît plutôt insinuer assez clairement le contraire.

IV. Objections géologiques. — Les géologues, dit-on, ne connaissent aucun fait d’où il résulte qu’il y ait jamais eu une inondation couvrant toute la terre, jusqu’à dépasser les plus hautes montagnes, comme l’affirme la Bible. Bien plus ils trouvent la preuve du contraire, dans les monceaux de cendres et de scories qu’ils observent, par exemple, sur les montagnes de l’Auvergne et qui proviennent de volcans éteints longtemps avant l’apparition de l’homme ; car ces dépôts n’auraient pu résister à une inondation de ce genre et auraient été infailliblement emportés par les eaux. — Répondons d’abord à la seconde partie de l’objection. Celle-ci suppose l’universalité géographique du déluge, et tombe, si, comme nous l’avons montré, cette universalité n’est imposée ni par l’Écriture ni par la tradition de l’Église. Quant à l’absence de traces du déluge, elle a été contestée, quelquefois avec des arguments qui ne sont pas dénués de toute valeur (voir notamment Chambrun de Rosemont, Études géologiques sur le Var et le Rhône, 1873 et 1876). Mais nous l’admettons sans peine. Le plus extraordinaire serait qu’il restât des traces constatables des ravages du déluge biblique ; car, quelle qu’en ait pu être l’étendue, ils ont trop peu duré pour avoir pu laisser leur marque sensible au milieu de tant de modifications profondes, que notre globe a subies durant les longues périodes géologiques et même dans les temps historiques. Autant vaudrait chercher la trace d’une tempête d’antan sur le sable d’une plage marine.

V. Objections tirées des sciences anthropologiques.

Il nous reste à dire quelques mots de certaines difficultés, tirées des sciences anthropologiques et qui, au dire des partisans de la troisième opinion indiquée plus haut, obligeraient d’abandonner même l’universalité relative que nous avons admise.

On objecte d’abord, que, si l’humanité a été réduite par le déluge à la seule famille de Noé, le temps manque pour expliquer la différenciation si caractérisée des races humaines, blanche, noire, jaune, et la formation des langues, dont la diversité n’est pas moins grande ni moins profonde que celle des races. Mais cette objection suppose qu’on sait quelque chose de précis sur la date du déluge et que l’intervalle qui nous en sépare n’est pas très considérable. Or, la Bible, qui seule peut nous renseigner sur la date du grand cataclysme, ne nous fournit sur ce point que des données d’interprétation très incertaine. Toute la chronologie qu’on en tire, repose en effet sur les généalogies des chapitres V et XI de la Genèse ; or, non seulement les chiffres d’années de vie des patriarches, qu’on trouve dans ces généalogies, sont d’une authenticité douteuse, mais il n’est nullement sûr que la série généalogique soit complète et continue. Cela étant, toute base manque pour affirmer qu’il ne s’est pas écoulé depuis le déluge autant de siècles que pouvait en réclamer la différenciation actuelle des races et des langues. Tous les savants sérieux confessent d’ailleurs qu’ils sont hors d’état de préciser le nombre de siècles nécessaire à cet effet. Et il est constaté que des variations raciales ou linguistiques très accentuées se produisent en un temps relativement court, dans des circonstances favorables (A. de Quatrefages, L’Espèce humaine).

On a objecté encore qu’il est impossible de ranger toutes les races humaines dans le tableau de la descendance de Noé, tracé dans le chapitre X de la Genèse ; il y aurait donc des races non issues de Noé et qui, en conséquence, n’auraient pas été atteintes par le déluge. Il est facile de répondre. Rien ne prouve que l’auteur de la Genèse ait prétendu donner un tableau complet ; il n’a sans doute voulu indiquer que les peuples connus des Israélites, et plus spécialement ceux avec qui ils pouvaient avoir des relations. Inutile d’ajouter que, naturellement parlant, il ne pouvait guère en indiquer d’autres, et il n’y a pas de raison pour que Dieu, en pareille matière, suppléât à son ignorance par une révélation.

Pour les rapports du récit biblique du déluge avec les légendes babyloniennes, voir l’art. Babylone et La Bible.

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J. Brucker, S. J.