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Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/APPEAU

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Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(1p. 426).
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APPEAU. s. m. Vieux mot de pratique qui signifioit autrefois, Appel. Un Juge d’Appeaux, est un Juge supérieur. Il y a encore un greffe qu’on appelle, le Greffe des Appeaux. Voyez Appel.

Appeau, est aussi un sifflet d’Oiseleur, avec lequel il appelle les oiseaux en contrefaisant le son de leur voix. Illex. Il y a des appeaux pour toutes sortes d’animaux. Les appeaux dont on use pour appeler les oiseaux, les cerfs, les renards, &c. ne sont autre chose que des anches semblables à celles de l’orgue, qui ont différens effets, selon les petites boëtes qui les enferment.

Appeau, est aussi en terme d’Oiseleur, un oiseau qui fait venir les autres par son chant, & qui les engage à donner dans les divers piéges qu’on leur tend. Avis illex. Appelant est plus en usage qu’appeau en ce sens.

Appeau, est encore un terme de grosse Horlogerie, & c’est une manière de petite cloche qui sert à sonner les quarts & les demi-heures. Tintinnabulum. Appeau en ce sens n’est usité que parmi les gens de métier : les autres se servent ordinairement du mot de timbre.

Appeau. Sorte d’étain en feuille qui vient de Hollande.