Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle/Semblamment

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SEMBLAMMENT, -blanment, -blemment, samblamment, sanblanment, sanblanment, adv., semblablement, pareillement :

Il soi semblanment presumet estre raemplit del Saint Espir. (Dial. S. Greg., p. 10, Foerster.)

Onkes nul jor n’ot plux de mon servixe,

Fors lou parleir

K’elle moi suelt si samblamment monstrer.

(Chans., ms. Berne 389, fo 92 ro)

Proporcionabiliter, sanblament. adverbium. (Frag. d’un gloss. du xiiie s., Zeitschr. für rom. Phil., 1880, p. 368.)

Proportionabiliter, sanblanment. (Gloss. de Douai, Escallier.)

Car ainsi que a male action
N’est deu double punition,
A la bonne semblemment
N’est deu double retribuement.

(Deguileville, Rom. des Trois pelerinaiges, fo 176b, impr. Instit.)


Et auci penront samblamment le douzieme de la valour don vin… (1406, Hist. De Metz, IV, 602.)

Luy dire que semblament il assemblast ses gens. (Livre de Baudoyn conte de Flandres, p. 85, Serrure et Voisin.)

— Convenablement :

Et pour tant est li langue romance si corrumpue qu’a poinne trueve on aus jour d’ieu poc de persone qui saiche romans ne fransois escrire samblanment, ne wardeir samblanment orthographie ne composicion des lettres, (Psaut. de Metz, prol., p. 3, var., Bonnardot.)