Dictionnaire de la langue française du seizième siècle/Abandonnement

La bibliothèque libre.
Éditions Édouard Champion (Ip. 6-7).
◄  Abandonné
Abandonner  ►

Abandonnement. Abandon. Pourquoy en matiere de cession de biens l’on fait abandonnement de sa ceinture devant la face du juge. E. Pasquier, Recherches, IV, 10. — Il ne faut point trouver estrange que l’on estimast l’abandonnement de la ceinture, representer aussi l’abandonnement de nos biens. id., ib. — C’est un mot d’abandonnement perpetuel que Dieu fait de telz malheureux. St François de Sales, Introd. à la vie devote, I, 14, — Cest estat du delaissement de soy-mesme comprend aussi l’abandonnement au bon plaisir de Dieu en toutes tentations, aridités, secheresses, aversions et repugnances qui arrivent en la vie spirituelle, id., Entretiens spirituels, 2. — Il faut que vous vous jettiés, avec un total abandonnement de vous mesme, entre les bras de sa providence. id., Lettres, 949.