Dictionnaire général de la langue française de François Raymond/Versification
LA versification française est l’art de faire des vers suivant certaines règles.
L’explication par règles qu’on peut en donner regarde ou la structure des vers, ou la rime, ou le mélange des vers les uns avec les autres.
Les règles de la versification française regardent : 1o le nombre des syllabes qui doivent entrer dans les vers ; 2o la césure ou l’hémistiche qui doit y marquer un repos ; 3o la rime qui les termine ; 4o les mots qui ne peuvent entrer, soit dans les vers de telle ou telle mesure, soit dans aucune espèce de vers ; 5o les licences que les poëtes peuvent se permettre ; 6o les diverses manières dont les vers doivent être arrangés entre eux, dans les différentes espèces de poëmes ou de pièces de vers.
Le vers français ne se mesure point par le nombre des mots, mais par le nombre des syllabes ; on n’y comprend pas même la dernière syllabe de la fin d’un vers lorsqu’elle est féminine, parce qu’alors elle est regardée comme muette.
Il y a des vers de douze, de dix, de huit, de sept, de six, de cinq, de quatre, de trois, de deux syllabes, et même d’une seule syllabe.
Exemple de vers de douze syllabes.
Ce-lui qui met un frein à la fu-reur des flots,
Sait aus-si des mé-chants ar-rê-ter les com-plots.
(RACINE.)
Ces vers s’appellent alexandrins, parce qu’ils furent, dit-on, employés pour la première fois par un poëte nommé Alexandre ; héroïques, parce qu’ils sont principalement en usage dans les ouvrages héroïques, les tragédies, les poëmes épiques, etc. ; ou bien on les nomme simplement grands ; vers.
Exemple de vers de dix syllabes.
Nais-sez, mes vers, sou-la-gez mes dou-leurs,
Et sans ef-fort con-lez avec mes pleurs.
(PARNY.)
Exemple de vers de huit syllabes
Ne for-cons point no-tre talent,
Nous ne fe-rions rien a-vec grâce :
Ja-mais un lour-daud, quoi qu’il fasse,
Ne sau-rait pas-ser pour ga-lant.
(LA FONTAINE.)
Exemple de vers de sept syllabes
Pas an seul pe-tit mor-ceau
De mou-che ou de ver-mis-seau.
(LA FONTAINE.)
Exemple de vers de six syllabes
A soi-mê-me o-di-eux,
Le sot de tout s’ir-rite ;
En tons lieux il s’é-vite,
Et se trou-ve en tons lieux.
Exemple de vers de cinq syllabes.
Dans ces prés fleu-ris
Qu’ar-ro-se la Seine,
Cher-chez qui vons mène,
Mes chè-res bre-bis.
(Mme DESHOULIÈRES.)
Exemple de vers de quatre syllabes.
Quand la per-drix
Voit ses pe-tits.
(LA FONTAINE)
Exemple de vers de trois syllabes.
Des Gan-lois,
Des bonr-geois
D’au-tre-fois.
( COLLÉ.)
Exemple, de vers de deux syllabes, dont le premier est alexandrin. (Les chiffres indiquent le nombre des syllabes de chaque vers.)
12. C’est promettre beaucoup ; mais qu’en sort-il souvent ?
2. Du vent.
(Li FONTAINE.)
Autre exemple des mêmes vers.
1 a. L’homme au trésor arrive, et trouve son argent
2. Ab-sent.
(LE MÊME.)
Exemple de vers d’une syllabe.
6. Mettez-vous bien cela
i. Là,
4. Jeunes fillettes :
6. Songez que tout amant
1. Ment
4. Dans ses fleurettes.
6. Et l’on voit des commis
I. Mis
4. Comme des princes,
6. Qui jadis-sont venus
1. Nus
4. De leurs provinces.
(PANARD.)
Les petits, comme les grands vers, entrent assez ordinairement dans la composition des ouvrages en vers libres ; cependant il ne faut laisser cette facilité qu’à la poésie lyrique, ou à la fable, qui seules admettent les vers de trois ou de deux syllabes. Mais il faut remarquer que les vers qui ont le plus d’harmonie et de majesté, sont ceux de douze syllabes : aussi sont-ils employés préférablement dans les grands poëmes, les poëmes héroïques, les tragédies, les comédies, les églogues, les élégies et autres pièces sérieuses et de longue haleine.
ART ; II. — De la Césure et de l’Hémistiche.
Le mot césure vient du latin (cœsura), et veut dire l’endroit où le vers est en quelque sorte coupé, où il y a un repos qui coupe le vers en deux parties, dont chacune s’appelle hémistiche, c’est à-dire, demi-vers. Ce repos bien ménagé contribue beaucoup à la cadence et à l’harmonie des vers.
Dans les vers alexandrins ou grands vers, le repos doit être à la fin du premier hémistiche. Boileau en a donné en même temps le précepte et l’exemple dans ces trois vers ;
Ayez pour la cadence — une oreille sévère.
Que toujours dans vos vers — le sens coupant les mots
Suspende l’hémistiche, — en marque le repos.
Dans les vers de dix syllabes, la césure est après la quatrième, et partage le vers en deux hémistiches inégaux, l’un de quatre syllabes, l’autre de six.
Je vous l’ai dit, -l’Amour a deux carquois.
(VOLTAIRE.)
Il n’y a que les vers de douze et ceux de dix syllabes qui aient une césure ; les autres, formés de moins de syllabes, n’en ont point.
ART. III. — De la Rime.
La. rime, que les poëtes grecs et latins évitaient comme un défaut, est chez les modernes un des principaux ornements de la poésie.
La rime est l’uniformité de son dans la terminaison. Tous les vers français sont rimés.
Les rimes sont masculines ou féminines.
Les rimes masculines sont celles qui ne sont point terminées par un e muet.
Jadis l’homme vivait au travail occupé,
Et, ne trompant jamais, n’était jamais trompé.
Son ton simple et naïf n’a rien de fastueux,
Et n’aime point l’orgueil d’un vers présomptueux.
Il peut, dans son jardin tout peuplé d’arbres verts,
Recéler le printemps au milieu des hivers.
(BOILEAU.)
Les mots terminés par aient, à l’imparfait et au conditionnel, des verbes, n’ayant que le son d’un è ouvert, forment une rime masculine.
Du temps que les bêtes parlaient
Les lions entre autres voulaient
Être admis dans notre alliance.
(LA FONTAINE.)
Les rimes féminines sont celles qui se terminent par un e muet, soit seul, soit suivi du s, ou de rit.
Il fallut s’arrêter, et la rame inutile
Fatigua vainement une mer immobile.
Orgueilleuse rivale, on t’aime et tu murmures :
Souffrirai-je à la fois ta gloire et tes injures ?
Les forêts de nos cris moins souvent retentissent ;
Chargés d’un feu secret, vos yeux s’appesantissent.
(RACINE.)
Dans les vers où la rime est féminine et que pour cette raison on appelle vers féminins, l’e muet de la fin sonne si faiblement, qu’on l’entend à peine, et cette dernière syllabe est comptée pour rien dans la mesure des vers.
La rime, tant masculine que féminine, est d’autant plus parfaite, qu’il y a plus de ressemblance dans les sons qui la forment : ainsi, quoique désir rime bien avec soupir, et constance avec récompense, cependant désir rime encore mieux avec plaisir, et constance avec prudence. La rime est riche ou heureuse lorsqu’elle est formée par la plus grande uniformité des sons, comme providence et prudence.
Exemple des rimes riches ou heureuses.
Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux
Qui, par l’art imité, ne puisse plaire aux yeux.
D’Oreste parricide exprima les alarmes,
Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
(BOILEAU.)
Une rime est suffisante lorsque les sons, sans être représentés par les mêmes lettres, n’ont rien qui blesse l’oreille.
Exemple de rimes suffisantes.
Toi qui, né philosophe au milieu des grandeurs,
As secoué le joug des modernes erreurs….
Démêle autant qu’il peut les principes des choses,
Connaît les nœuds secrets des effets et des causes.
(CHAULIEU.)
La rime cesse d’être suffisante quand la conformité de sons a quelque chose qui blesse l’oreille, comme temps et dans ; mais ce vice disparaît toutes les fois que dans termine un mot de deux syllabes.
C’est là ce qui fait peur aux esprits de ce temps,
Qui, tout blancs au dehors, sont tout noirs en dedans.
Quelque sujet qu’on traite, ou plaisant ou sublime,
Que toujours la raison s’accorde avec la rime :
L’un l’autre vainement ils semblent se haïr,
La rime est une esclave, et ne doit qu’obéir.
Lorsqu’à la bien chercher d’abord on s’évertue,
L’esprit à la trouver aisément s’habitue ;
Au joug de la raison sans cesse elle fléchit,
Et, loin de la gêner, la sert et l’enrichit.
Mais, lorsqu’on la néglige, elle devient rebelle,
Et pour la rattraper le sens court après elle.
(BOILEAU.)
Un même mot, pris dans le même sens, ne peut se placer pour 1a rime à la fin de deux vers : on n’y doit pas même mettre deux composés du même mot ; ainsi amis et ennemis ne riment pas bien, non plus que prudence et imprudence, bienveillance et malveillance, etc.
Mais quelquefois le même mot a deux sens différents ; on peut alors l’employer à la rime, surtout dans le style comique et familier.
J’y brûlerai Des livres.
Quatre bottes de foin, cinq à six mille livres !
(RACINE.)
Les deux hémistiches d’un vers ne doivent pas rimer ensemble, ni même avoir une convenance de son : ainsi Boileau a manqué à son exactitude ordinaire, lorsqu’il a dit :
Aux Sanmaises futurs réparer des tortures.
Il ne faut pas non plus que le dernier hémistiche d’un vers rime avec le premier du vers, soit précédent, soit suivant, ni que les deux premiers hémistiches de deux vers qui se suivent riment l’un avec l’autre.
ARi. IV. — Des termes que le vers exclut
Il ne s’agit pas seulement ici des mots prosaïques, durs ou bas, que le goût doit écarter, ni des conjonctions, des adverbes, ou des pronoms, que le style oratoire peut admettre, mais qui sont incompatibles avec le style poétique, tels que : c’est pourquoi, parce que, pourvu que (r), de manière ou de façon que, d’ailleurs, en effet, quelquefois, quelconque, etc.
(1) Racine a dit :
Pourvu que de ma mort respectant les approches, etc. (PHÈDRE . art. 1.)
Il s'agit surtout des sons ou des syllabes qui ne peuvent pas entrer dans un vers.
De l'hiatus.
Un mot terminé par une voyelle autre que l'e muet, ne peut être suivi d'un mot qui commence par une voyelle ; Boileau le défend dans ces deux, vers :
Gardez qu'une voyelle, à courir trop hâtée,
Ne soit d'une voyelle en son chemin heurtée.
Cette rencontre de deux voyelles qui se heurtent, est ce qu'on nomme hiatus. Cette loi n'existait point pour nos anciens poètes ; aussi trouve-t-on beaucoup d'hiatus dans leurs vers :
Un doux nenni avec un doux sourir....
A mon plaisir vous faites feu et flamme....
Là où savez sans v.ous ne puis venir....
(MAROT.)
L'e muet à la fin d'un mot, et précédé d'une voyelle, comme dans aimée, finie, joie, rue, roue, etc., ne peut entrer dans aucun vers, à moins d'une élision ; ainsi on ne pourrait pas dire :
J'avoue mes défauts, je cache mes vertus ;
mais on dirait bien :
J'avoue à mes amis mes plus secrets défauts ;
ainsi du reste.
ART. V. — Des licences permises dans les vers. __
Ces licences consistent dans certains tours de phrases, ou certaines altérations de mots, que les vers permettent et qui sont défendues en prose. Les langues anciennes étaient très-riches en licences de cette espèce, qui faisaient de leur poésie un langage à part, et entièrement différent de la prose. La plupart de langues modernes en ont aussi beaucoup, quoiqu'elles en aient moins que la langue grecque et la langue latine. Elles sont en petit nombre dans la notre, qui est aussi peut-être la moins poétique de toutes les langues.
, . Les seules licences qui nous soient permises, sont certaines transpositions de mots, l'emploi de certains termes dont la prose ne se sert pas, le retranchement de quelques lettres dans un petit nombre de mots.
Les transpositions de mots sont ce qu'on nomme autrement inversions.
Elles consistent à placer quelques-uns des mots de la phrase autrement qu'on ne le ferait en suivant le sens direct et grammatical.
Pourquoi, sans Hippolyte,
Des héros de la Grèce assembla-t-il l'élite ?
Toi-même en ton esprit rappelle le passé....
D'un incurable amour remèdes impuissants....
(RACINE.)
Dieu fit dans ce désert descendre la sagesse.
(VOLTAIRE.)
Les mots propres à la poésie, et qui paraîtraient déplacés dans la prose, sont ceux qui ont une noblesse, une certaine emphase, qui les élève au-dessus du langage ordinaire : tels sont antique pour ancien, coursier pour cheval, le flanc pour le côté, le glaive pour l'épée ; les humains, les mortels, pour les hommes ; hymen ou hyménée pour mariage, etc.
Les lettres que l'on peut retrancher dans quelques mots, sont le s final de la première personne des verbes je crois, je vois, je dis, j'avertis, etc., et l'e d'encore, que les poètes écrivent encor, lorsque cela leur est plus commode.
C'est à peu près à cela que se réduisent toutes nos licences ; aussi les étrangers ont-ils beaucoup de peine à saisir des différences entre nos vers et notre prose, tandis que nous apercevons facilement, dans Milton ou dans Le Tasse, des tours, des licences, des hardiesses que la prose anglaise et la prose italienne n'admettraient point.
ART. VI. — De l'arrangement des vers entre eux.
Dans cet arrangement, on a égard, soit au nombre des syllabes de chaque vers, soit à la manière dont sont disposées les rimes.
La plupart des grandes pièces de vers, le poëme épique, le poëme dramatique, l'églogue, l'élégie, la satire, l'épître, sont ordinairement écrites en vers de douze syllabes. Il y a pourtant à cela des exceptions ; mais du moins dans chacun de ces genres de poésie, les vers sont le plus souvent de la même mesure on du même nombre de syllabes, depuis le commencement jusqu'à la fin. Dans la poésie lyrique, le nombre des syllabes varie, et est sujet à des règles particulières. Dans la poésie légère et libre, on suit, pour le nombre des syllabes, l'arrangement que l'on vent.
Le mélange et la disposition des rimes ont pour base la différence des rimes masculines et féminines.
1°. Il est défendu de mettre de suite deux vers masculins on deux vers
féminins qui ne riment pas ensemble. Les anciens poètes se permettaient ce mélange qui choquerait aujourd'hui l'oreille. Il n'est plus permis de dire comme Marot : Amour trouva celle qui m'est si chère,
Et j'y étais, j'en sais bien mieux le conte.
Ni :
J'ai en amour trouvé cinq points exprès ;
Premièrement, il y a le regard, etc.
2°. Lorsqu'après deux vers masculins il y a deux vers féminins, après lesquels reviennent deux autres vers masculins, et ainsi, de suite, ces vers sont à rimes plates : telles sont les rimes de presque toutes les pièces en grands vers.
Attache près de moi par un zèle sincère,
Tu me contais alors l'histoire de mon père ;’• Tu sais combien mon âme, attentive à ta voix, S'échauffait au récit de ces nobles exploits ; Quand tu me dépeignais ce héros intrépide Consolant les mortels de l'absence d'Alcide, Les moHstres étouffés et les brigands punis, Procuste, Cercyon, et Sciron, et Scinis,
Et les os dispersés du géant d'Épidaure,
Et la Crête fumant du sang du Minotaure, etc.
(RACINE.)
Il faut éviter, dans les vers à rimes plates, de mettre, apres deux vers nasculins, deux féminins qui riment avec ceux qui précèdent ces deux vers nasculins, ou vice versa. On trouve cette double faute dans ces huit vers Le la Henriade :
Soudain Potier se lève et demande audience ; Chacun à son aspect garde un profond silence. Dans ce temps malheureux, par le crime infecté, Potier fut toujours juste et pourtant respecté. Souvent on l'avait vu par sa mâle éloquence De leurs emportements réprimer la licence, Et, conservant sur eux sa vieille autorité, Leur montrer la justice avec impunité.
Il ne faut pas non plus que des vers masculins et féminins qui se suivent aent des rimes consonnantes l'une avec l'autre, comme ceux-ci :
Tels des antres du Nord, échappés sur la terre,
Précédés par les vents et suivis du tonnerre,
D'un tourbillon de poudre obscurcissant les airs {
Les orages fougueux parcourent l'univers.
Lorsqu'un vers masculin est suivi de deux féminins, après lesquels vient un autre vers masculin qui rime avec le premier, ou lorsque après un vers féminin deux vers masculins sont suivis d'un vers terminé par la première rime féminine, ou bien enfin lorsque les rimes masculines et féminines se croisent et se mêlent librement, les vers sont à rimes croisées ou mélées.
Les vers lyriques sont disposés en stances où les rimes sont croisées. Les petites pièces de vers, les poésies légères, et celles qu'on nomme fugitives, sont ordinairement à rimes mêlées. Il y a même des pièces en grands vers, des discours, des épitres, qui riment de cette manière ; une seule tragédie de Voltaire en rimes mêlées, c'est Tancrède, qui commence par ces vera :
Généreux chevaliers, l'honneur le la Sicile,
Qui daignez par égard, au déclin de mes ans,
Vous assembler chez moi pour punir nos tyrans Et fonder un État triomphant et tranquille ;
Syracuse en nos murs a gémi trop long-temps Des efforts avortés d'un courage inutile, etc.
Les rimes croisées régulièrement sont surtout employées dans les stances, dans l’ode, dans le sonnet, et dans le rondeau. Dans ces petits poèmes, l'ordonnance des vers est sujette à des règles fixes et particulières.
DES STANCES.
Ce qu'il cst utile d'observer pour composer de beaux vers.
Ce qu'on admire le plus dans la poésie, c'est une simplicité noble et facile. « La pureté du langage, dit Voltaire, doit être rigoureusement observée ;
« tous les vers doivent être harmonieux, sans que cette harmonie dérobe K rien à la force des sentiments. Il ne faut pas que les vers marchent de deux « en deux, mais que tantôt une pensée soit exprimée en un vers, tantôt en « deux ou trois, quelquefois en un seul hémistiche. On peut étendre une « image dans une phrase de cinq ou six vers ; ensuite en enfermer une autre « dans un ou deux ; il faut souvent finir un sens par une rime, et commencer un autre sens par la rime correspondante. Ce sont toutes ces règles, a très-difficiles à observer, qui donnent aux vers la grâce, l'énergie, l'harmonie dont la prose ne peut jamais approcher. C'est ce qui fait qu'on 1
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D~ L.. "fEllSIFlCATIOX FnAXCAISE.
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• retient par cœur, malgré sot, be :iaconp de ,·ers. Il y en a beaocoup de 1 • cette t5pècc dan.s les belles tratrèclies de Corueillc. Le lecteur judicieux . .
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n est, comme à la vie, nn terme :’1 l3 verto. • On s’est réc1ié ,,uelqucfois d’admiration j <les maximes non moins fausses. • Cc qu’il y n d’étrange, c’c :i.t ,1u’u11 peuple qui n pour modèle cle style les • pièces de Racine, ait pu applaudil’ loog·temps de :; OU•rages où la l.1ogue •
tt la raison sont t.>6alemcnt ble-5- -,éc~ d’un bout à l’aut,·e. n Lê~ rjmcs cntrcrll~~lt !e :; ~•emploient plus o,·diuaircmeot <l :ins les bl :ince.s 401
ailleun.
[. La sta11te est composée d’un certain nombre c.le ’Crs, qui oc sont pns ordinail’cment moÎU’i de qoa1rc, ni plus <le di.x . Lc.s ,·ers peuvent y être, ou t ous srands, ou t<nh petils, ou mèlê~ Jes nos avec }C5 a11t1c.s. Les s1 :inces sont rigulières ou irri&uJù.ires ; régu1iêrcs, lol’.s’(u’elles ont nn même nombre Ùf.’ , :ers , un mélange t~g :d de rime :; croisé,·s , çt lo1·sque Ici gramls ve1·s et le-$ 11ctits y sont dhtribuês également ; irrégulièn :s, qu :md cette S) 1nétrie n’y existe pas.
Pour que les st :in<"es frauc ;ai$eS soient parfaites, on exige, 1 ° que le !i,f. !IIS tioi~)e avec le dernier ,ers de cl.Jacnue ; 2° ’IUC le dernier vers d’une :stance ne rime pas a,·eo le premier de la suivante ; 3° que les mê1ucs rime, ni : r epa.r.ii !l -sCnt pas d ;ms deux ~taures con :.éculi.•cs. Une stance peut fo1·111cr seule un petit potimc. Alors elle prcud, selon le nombre de verS dont elle c. :;t co1nposëe, le 110m de qualrai11, de sixain , d’oclaPe ou de di :.ain. Il y a :ltll>5Î des 5taoccs de nomdre impail’, de cinq, de sept et c1e ncnf ,•ers.
t·n morceau compo5ê cle plasienrs stances, conscn·e Je nonl ,le stances, loutpùl roule sur un .rnjct :simple, qnc l’expres,ion en est douce, oatu· rrlle, et que le.s mou·emcrus n’ont ni dC.sordt·e ni impétuo~ité ; telle1 !lOlll ce, sMnces de Chaulieu sua· b rett·aite : L~ Coole dt P,tri.s à présent m’importune ; l..es ;ms m’ont détrompé des rnan~gt•s Je cour ;, Je vois bien que j’y suis dupe de 1a fol’tuue, Autant <1ue je l’étais n111refoi$ de l’amour. Je rends srâces au ciel, t1ue l’cspdt de retraite le prCS$C cb1quc jom· d’~tller bientôt chercher Celle que tnts aïeux pins s.1ges s’étaient faite, I)’où nc5 foUes erreur :! ! .1,·nient ~u m’arr ;icbcr. C’e :,t 1. que, jouissant de mon in<lèpendauce, ’ Je ~crai mon h~ros, moo sou,•erain, mon 1·oi ; Et de ce CJDC je ,·cmx. fa 011ttetbC ignor :’Ucc Ne me lais :.ern ,•oir rien an-des :,us Je mol, etc. Exemples dts stances rt/ ;ulii :r-e.s . ..
D :ins ce chormant dé5ert où les jeunes Zêphyrs (. ;ontent mille donceors à la di,·ine 1’1ore, Je forme d’innocents désirs,
Eo songeant :m berger que jime et qui m’adore ; Et je rève à lùn ::. le~ pl :.i :sirs
Que, s’il êtait ici I je goùtCl’. :IÏs encore. 1lclu ! ctot foi~ la uujt, helas ! cent lob le jour, Je m’imagine ,·oir d,ms ce bois solitaire Daphnis, prèJ <l’expirer d’rtmour,
ri.le dire en sonpirAol : L’astre qui nous écbirc Ne ,,oit rien• <1nantl a f.lit sou ton,· t Qu
1
on doiYe pniférer au bonheul’ rlc vous p1alra. ( .l.... )
Les rime, sont irrégulières
lntl’CS, ou par le mêlouge des
ch.1qne vers.
qu3nd elles sont diffêrtntes les unes de :s rimes, on p :u· le nombre des syllabes de •
Ex~mplc.>s de Jlances irripli ;rn.
Soa"i ce berce30 qn’Amour exprès
Fit pour toucher quelque inhumaine,
. 1 -..lcimtdon, on jour au frai,
A.uL$ près de cette fontaine,
Le cœur bles :,ê <le mille trnits,
D’une mnin qu’il portait & peine
Graî’a ~es ,·ers ~ru· un cyprès :
. , Hêlas ! qu.c l’on serait beoreox, • D311s ct.s beaux lieux. dignes d’envie, • i, :;i, tonjonrs almë de S,-h -ie
.
’
., Ou pouvait, tuujom•s arnoureo..x, ..
A ,·ec die passer SA vie. ,)
(C....J
II. Quand le sujet a plus de grandeur, le style plus d'élévation et de force, les images plus de vivacité, et qu'un certain désordre qui nait de l'enthousiasme règne dans toute la pièce, elle prend le nom d'ode, et les stances, celui de strophes. Il est inutile de détailler ici toutes les formes que
les stances et les strophes pettî’ent avoi.. , fa difrél’entc me~mrc des vers, les di., ·ers entrelacement~ des iimc :s ; on s’in~unira sufli’) ;m1ment en Ji.sant les poé~ies de ~"ilall,~rl,e, de Rousseau, Ne. Ils out tlonnê d~o ; modèle~ de strophe ::., quo l’on :"J fidclcment suivis ju$que aujourd’hui ; mais il 1 ;crait encol’e pos~ible de tt·ouvec. ·
de nonveltcs combinai :,oms de n1esures et de rime5, tt 1’011 ne }’fllt, : cet égn.rd, snl·1·e de meilleurs guides q_ue la délicatc.
- 1sc de l’oreille, et le ~eotâwent ju~te rie l’lmnnouie de :i Ters.
Du sonnet cl du rondeau.
Restent }c sonnet et le rondeau, d,ms lt<1c1ncls les rime ; dui’rent être croisées ,·êgulil’rctneut, mais qui no sont pins guf :re d’u~age ni l’on ni P :mtre. Le sonnrt a toujour :s paru, en fr :,nçai,, d’une difficulté cxtr~me. Nos pn :mlers poëtcs en ont fait un g1aud nomhre, parmi lt :squch il en est pru Je sopportnLJes. lloiJeaa en a nin :si tlonnt ; les règles, f :,h i,entlr les diffi. cultés, et pcut•ê11·e on peu trop C) ;alté le n.édte. Il fejnt qu’.pollon, Voufaut pousser à bou~ tons lc.s rimeur$ fraoçois, Ju,·enta tin sonnet ]es rigonreusrs lob ; Youlut qu’en deux qaa1r,1in, de mesure p.,reme L"’ rime :’cC deux sons frappiH huit fois l’orci lle I :t <ru’cnsuhe .six vera, :n ti ::.temcnt r :’lng, :s, Fn»ent en deux tercets p.ir le scus p.t1 tat ;ês. Sortout <le ce priënrn il bannit ln licence, Lui•111t~mc en mesura Je nontbl’c l’l l :1 catlcncc ; Défentlit c1ti’tm ,•c1·s Bible )- ptit j :im :1is entrer, l"i qn’on mot dt"jà mis os :,t : :.’y lt’HCOJ.ti·cr. Dn n :slc , il l’enrichit d’une beauté 5llpl· ~ mc : Un sonnet ~ans ùéf :tot ,·aut seul un Joug poiime. lfoi :J en vn !n mille aotenrs y pcment . !lrti·er, Et cet· heure~ phéoi.x : Cl)t encore à tt’OU’CI’. lll. Le sonnet c :-st donc composé cle quatorze H :1·s J’une mc,ure ég.ilc, tt orclinoirerncnt ùe douze syllabes. Ce5 ,•çrs sout partagés en deux <1u :uroios, suivi cle deux tercçt.s, ou srnnccs Je ll’ois ·c,-s. Les rjmcs urnsculincs et féminines sont semLlaLlea dans les deux qua• trains, et cotremêlées dans l’un de là même m :,.nière <JUC dans l’au1 rc. Les denx preulÎCr$ vtrs cle cba<JUe tel’<'ct riment cns.i :mhlc ; la rirue en est diffén :ntc dans les deux tercets. Le trOÎbieme ,-er :. de l’un rime avec Je second de J’ ;_mlre : cela est ainsi en fr :nu :; ;1is. Le.s Italiens, qui ont foü one si 1,ramlc qu :mtité de sonnets, et qui eu font tfe ~i beaux, r-eulcnt, poar l’oxtrème l’é ;nlarité, que les tercets, comme lc.s quatrains, n’aient que dcnxrimes. ~fais ils oc s
1
.istreigocmt ptis tonjonu :1 cette règle, et une crantle partie de~ sonnets, même de p, :tJ•arque, ont pour le :, deox. l<~rcets la mèmo lil> t’r lé que les nôlres.
Il fout, dans chatJuc <1uatrain, un repos après le second ,trs J et mi repos Jllas m :irqué apri-s le quatrième. 11 doit y t :I avoir un aus :.i .i la Liu dn premier lcrcet ; mai ; il n’est pas nécessaire qu’il soit plus fou qne cclni du scco :id vers de cbnqne qutitraio.
Quelques sounch peuvent titre dons le genre si01ple, et mê1,nc da :u h~ senrc pluisant ; rulis l<’s ~ ;ujels série1Lt et .snblüuts y con’riennent da,·antage ; alors tout y doit être noble, les pensé<’s, les imngcs, le style. Le sorrnct ne doit sooff’rir, scion J3.oileno, ni la répétition <l’un mot dtjà mis, ui ln fai• hle~se <-l’o,1 seul des vers qui le compo1>eut. On cite toujonrs ponr exemples du sonnet, on celui dr Dc~barrtanx. on ctlui de l’A'Ol’ton ; eu ,·oici un de Voiture. clans lequel Builc.io lrou.v ~it toute. !i les perfections dont cc genre est iasceptible. Des por1c.s du matin ram :mtc ,le Cfphale Ses 1 oses êpan<bit dao, ; le milieu de~ airs, Et jetait SUl’ le~ cieux UOU’ellcmcnt oo•erts Se3 traits d’or et d’ :iz.ur eu nais~ant clJe étnle ; Quand la nymphe di.vine, :’t mon repos fa1alc, Apparut, el bril1a de tant d’attraits di,·ers, Il semblait qn·eue seule êcl :lir :iit l’uaiver !J, Rt ttwplissait de (eu la rive orientale- . Le soleil , se bâtant ponr la gloire <les cieu :, : , VUlt. oppoier M fbwme ia l’éclat <le bé.’S yeux, Ct prit tous fo.s rAyoni dool l’Olympe se dort. L’onde, la Ierre et l’ :iir s’.a)lomaient à l’truourt 1,1.ais aoprês de Pbilis on le prit pool’ l’Aurore, Et l’on crut qne Philis êt3Ît l’asHe du joui’. • REGLES GÉNÉRALES DE LA VERSIFICATTON FRANCAISE.
IV. Le rondeau a été l’un des genres de petits poëmes dans lesque]s nos
anciens poëtes ont le plus réussi. Une gaieté spirituelle, simple et naïve,
en fait le caractère.
Le rondeau, né gaulois, a la naïveté.
(Boileau)
On peut employer, pour le rondeau, des vers de toute mesure ; m :1is c·eu• de di.x syllabe :> y sont le plus en u, :-ige ; il est composê tle treize n !n ; de tnt~l.lle mcstu e et sur deux rimes. Cej trci1.e vers sont paL·ta ;;és corume en trois sl :iuce.s ; la première e~t de ciJUJ vers, la . :;ecoode <le trois , et b 1roh,it :me dt• <’inq. A la tin du tercet, on de b stance de trois ·t1"S, on n·pètc lc :s pl’cmic :rs mots, ou quelqnefoi.s même seulement le premier mot du rooc.lcau ; on les n :pCtc encore aprCs le dernier vers, et cc mot, ou ces mots ah1 :,i 1·t’pêub, se nomment le re/rnin. Il faul (JUC Je 1·efr :1il’1 forme un -’<·ns lié avec ce qui prêcède, et qu’il 1·e,·iennc le.s deux foi.s dans deux sens <liNérents. Ce rondeau < :oomJ de Yohnre eu explique les rêgles et en donne feiemple.
Ma foi, c’en fait de moi, car Isabeau
M'a conjuré de lui foire un roodeau :
Cela me met en une peine extreme.
Quoi ! treize vers, huit en eau, cinq en éme,
Je lui ferois aussitôt un bateau ;
En voilà cinq pourtant en un monceau ;
Faisons-en huit, en invoquant Brodeau ;
Et puis mettons, par quelque stratagème,
Ma foi, c’est fait.
Si je pouvois encor de mon cerveau
Tirer cinq vers, l’ouvrage seroit beau ;
Mais cependant me voici dans l’onzieme ,
Et si je crois que je fais le douzième,
En voilà treitz ajustés au niveau.
Ma foi, c'est fait.
Deux autres petits poëmes, dans lesquels le nombre et la mesure des vers sont libres, mais qui ne doivent guère s'étendre au-delà de dix vers, sont l’épigramme et le madrigal.
L’épigramme plus libre, en son tour plus borné,
N'est souvent qu’un bon mot de deux rimes orné.
(BOILEAU.)
Rousseau est celui de nos poetes qui a le plus excellê dans l’épigramme, ou du moins qui en a fait le plus grand nombre de bonnes. Racine, Boileau, Piron , Fontenelle, Voltaire, en ont fait aussi d'un goût exquis.
A ,V. CréflJ, Jur son opùa du Jugement de :Midas , siffo !e 1lc1,1ant une nssemUéc nomhrcusc ! de cramls s, :ign,·tu-s el /orl applaudi que«jues jour.s apri :s Slll’ le tllédtrd de Paris.
La cour a sifflé tes talents,
Paris applautdit tes merveilles ;
Grétry, les oreilles des grands
Sont souvcnt de grandes oreilles.
(Voltaire)
Mes malades jamais ne se plaignent de moi
Disait un médecin d’ignorance profonde.
Ah ! repartit un plaisant, je le croi :
Vous les envoyez tous se plaindre en l’autre monde.
(FRANÇOIS DE NEUFCHATEAU.)
Lorsque l.1 pensée. an lieu d’ètrc piquante, . ;st tendre g :uantc , on lorsqu’il n e s"agi t que d’exprimet· an sentiment doux et délicat, cc n"esi plus une ê p ig L·ai :tutJe, c’e :i,t ao. madrigal. Le madrigal, pins : ;imple et pln.s noble à sou tonr, Res1~ire l3 douceur, la tendresse et l’amour. (Bou.••u.)
’"ohaire, (1ni n’eut point tl’égal daa :~ la poê.s .ic lêg~re i t·l !u»it sartout d :1113 le madrigal. 11 suffit· :i de citc1· cclui•ci : Toujours nu pen de ,·érité
Se wl ?le an plus grossier mensonge t Cette nuit, datt :,c l’erreur d’un songe, Au rang des rois j’étais mont<i ;
Je ’Ons ;iimais et fo~•1is vous Je tli1·e . . .. Les dieux à tnon nh·eil ne m’ont p~u1 tout ôtê Je n" :1i perdu que mon cmpil’e.
Le madrigal snl·3~ :t ( du petil père André) l’éunit le mérite de~ "ers à celui de Ja pensée. C’est nn •·oi de fo fève qui pade. Églé, je te fais souveraine.
An sort je dois ma royao1é ;
Tu dois la tienne à ta bc3ulé ;
Le destin m’a fai t roi, l’ :irnom· seul te· (ait reine. Demain je ne scrJi pl ns roi ,
Demain tu seras toujoun ; bcJle :
Amour ! füis qu’aujourd’bui c1lc fasse pour moi Cc qa.’aojonrcl’hai je fais pour elle• Du triolet .
Il est encore une espèce de petite poé.,ic, que l’on connait son~ le nom de triolet. Les vers du triolet . : .out ordin :i.irnment de huit tti-llabes, dont le.s tro.isièrnc_ ~ quatri.~n .1 ~, cinquiè~1 ~. et ~ep1iè,~1e riment cuscm"bte, de mè111e que Jes deux1eme, s1x1cruc et hmt1em€’. Apre :, le second de ces vcn il y a un repos ; après Je c1uat1·icme un second repos, cl nn troisième à la fin. Enfin 1c quatrième ver.s n"est que l e premier que roo répète. 11 en est de nHhne du septième et du lanitième , tp1i ne !jQDt qoe h, rcpri :se ou lit répétition du premier et du second. Exemple d’un trio/<1.
Si je ne gagne mon procès,
Vous ne gagnerez pas le vôtre.
Vous n’aurez pas : uu bon succês,
Si je ne gagne mon procès.
You.s aurez. chc7. moi li.bre al’ !cè. ;:, J’en demande chez vous uo. auh·e.
Si je ne g :1f ;ne mon pl’ocès,
Vous ne gagnerez p :u le vôtre.
Du distique.
Le distique eo français, comme eu grec et co latin , est nno pensce expl’imée en deux ’ers, qui scn·ent queJqucfoi :1 d’m. :,criptioo , COlllme celui d !;l portrait de La Fontaine. Dans la fal,lc et le conte il n"eut point clc rivaox, li peignit Ja nalare , cl gardo ses pinceaux.. ( Gu,cn.,ao.)
L’i.nscriplion, l’épigraphe, l’épitaphe, l’impromptu, l’Cnigrne, la cli.--..rade, la fable, ]’idylle, 1,. h :all.idt !, etc., ont aus... i Jeurs t.li((énmte.s for. :ne, el n~e~u~ ~s, mais elles sont plu~ l’effet de l’originalité que de l’i·gles précises et regulieres : elle :; rentrent C<’pendaot à peu près dans le, rt’glcs gênêrale, dG la versHlcatioo.
FIN.
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