Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Apion

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APION, fameux grammairien, natif d’Oasis en Égypte (A), professa à Rome sous l’empire de Tibère [a]. On ne peut nier qu’il ne fût savant (B), et qu’il n’eût recherché avec beaucoup de diligence les antiquités les moins connues, et ce qui donne à l’érudition un caractere d’exactitude et un caractère de variété ; mais il avait tout l’orgueil d’un franc pédant (C), et il s’amusait trop à des questions difficiles et peu importantes (D). L’empereur Tibère ne connut pas mal le défaut de cet esprit ; car encore qu’on n’entende pas peut-être tout ce que ce prince voulait dire [b], on connaît sans peine qu’il prenait Apion pour un hâbleur, qui étourdissait le monde par une ostentation trop criante de son savoir. Cet homme fut chef de l’ambassade que ceux d’Alexandrie envoyèrent à Caligula, pour se plaindre des Juifs qui habitaient dans leur ville, avec lesquels ils avaient eu de grands différens. Il alla à Rome avec deux autres députés. Les Juifs envoyèrent aussi trois hommes [c] à Caligula pour justifier leur conduite. Philon était le chef de leur ambassade. Apion, animé de toute la haine que les Égyptiens conservaient de temps immémorial contre la nation judaïque, accusa les Juifs de plusieurs crimes, et insista principalement sur ce qui pouvait irriter le plus l’esprit de Caligula ; c’est que les Juifs ne voulaient pas lui consacrer des images (E), ni jurer par son nom, pendant que tous les peuples de l’empire lui consacraient des temples et des autels [d]. Un des principaux ouvrages d’Apion était celui des Antiquités d’Égypte. C’est sans doute dans cet ouvrage qu’il parla des pyramides assez amplement, pour mériter que Pline l’ait mis au nombre des douze auteurs qui ont écrit sur cette matière [e]. Il parla dans ce même livre fort désobligeamment des Juifs ; mais il ne se contenta pas de les maltraiter dans l’occasion que lui en fournirent ses Antiquités d’Égypte, il fit un ouvrage tout exprès contre eux [f]. Josephe se crut obligé de réfuter les calomnies malicieuses dont cet auteur les avait chargés (F). Apion n’était point en vie quand cette réfutation fut faite ; car on y donne une remarque sur le genre de sa mort. On y assure, qu’après s’être tant moqué des cérémonies judaïques, sans prendre garde qu’à certains égards il foulait aux pieds, par ses médisances contre les juifs, les anciennes lois des Égyptiens [g], il s’était vu attaqué d’une maladie qui exigea des incisions aux parties naturelles ; mais que ce remède n’empêcha pas qu’il ne mourût de ce mal, au milieu d’une très-grande douleur [h]. Il s’était vanté d’avoir évoqué l’âme d’Homère, pour savoir la patrie et la famille de ce poëte [i]. On connaît le titre de quatre ou cinq de ses livres (G).

Il n’est pas vrai qu’Apion raconte qu’Euphranor, voulant peindre Jupiter, alla à Athènes consulter un professeur qui lisait Homère à ses écoliers, et que ce peintre fit un portrait admirable de ce dieu sur la description que fait ce poëte au livre premier de l’Iliade d’un Jupiter, etc. [j]. Cette faute, qui échappa au père Rapin, dans la première édition de ses Réflexions sur la Poétique, fut cruellement relevée par le jésuite Vavasseur (H).

  1. Suidas in Απίων.
  2. Voyez la remarque (C).
  3. C’est selon Josephe, Antiquit. Judaïq., liv. XVIII, chap. X ; car Philon, pag. 1043, dit que les députés des Juifs étaient cinq.
  4. Ex Josephi Antiq., lib. XVIII, cap. X.
  5. Plinius, lib. XXXVI, cap. XII. Voy. aussi lib. XXXVII, cap. V.
  6. Justin. Paræn. ad Græcos, pag. 9. Clemens Alexandr. Stromat. lib. I, pag. 320.
  7. Entre autres celle de la Circoncision.
  8. Joseph., lib. II, contra Apionem, sub fin.
  9. Voyez la remarque (D).
  10. Rapin, Réflex. sur la Poétique, num. 28, pag. 73. Édition de 1674.

(A) Apion…… natif d’Oasis en Égypte. ] Je ne saurais comprendre pourquoi, dans le Dictionnaire de Moréri, on nous donne ce grammairien en deux articles, tantôt sous le nom d’Apian, tantôt sous celui d’Appion, sans nous avertir qu’il n’y a là qu’un seul personnage. Je ne crois pas qu’il y ait d’habiles gens qui l’aient nommé Apian ; mais je sais que ceux qui se piquent d’exactitude, ne le nomment point Appion. Leur raison est que son nom était pris d’Apis, divinité des Égyptiens, et non d’Appia, famille romaine [1]. Sa patrie était horriblement défigurée dans Moréri : on l’avait changée en Osias. Le Supplément l’a marquée comme il fallait. Suidas remarque qu’Héliconius avait dit qu’Apion était de l’île de Crète ; mais il ne faut point douter qu’il ne fût d’Oasis, puisque Josephe l’assure, et lui fait un crime d’avoir abjuré sa patrie pour se dire Alexandrin [2]. Cette accusation de Josephe ne vaudrait rien, quand même il ne l’aurait pas exagérée et répandue dans un grand amas de paroles ; car Apion, en se disant Alexandrin depuis l’acquisition de la bourgeoisie d’Alexandrie, n’avait rien fait que plusieurs célèbres professeurs n’eussent déjà pratiqué. Le surnom de Plistonices, qu’on lui affecte [3], était d’une signification tout-à-fait avantageuse [4] ; mais on ne sait pas la raison pourquoi on le surnommait ainsi. Suidas le fait fils d’un homme qui s’appelait Plistonices, Ἀπίων, ὁ Πλειςονίκου. Sur ce pied-là, le surnom n’aurait rien dit à sa louange. D’autres disent que son père s’appelait Posidonius, Ἀπίων, ὁ Ποσειδωνίου [5]. Il ne serait pas impossible que les copistes eussent changé Πλειςονίκου en Ποσειδωνίου.

(B) On ne peut nier qu’il ne fût savant. ] Tatien le traite d’homme très-renommé, ἀνὴρ δοκιμώτατος [6]. Aulu-Gelle en parle de cette manière : Litteris homo multis præditus, rerumque græcarum plurima atque varia scientia fuit : ejus libri non incelebres feruntur, quibus omnium fermè quæ mirifica in Ægypto visuntur audiunturque historia comprehenditur [7]. Voilà qui regarde sa littérature, et voici de quoi connaître son caquet et sa hardiesse : Facili atque alacri facundiâ fuit [8]. Mais n’empiétons pas sur la remarque suivante.

(C) Il avait tout l’orgueil d’un franc pédant. ] Aulu-Gelle nous en dit assez pour nous le faire concevoir sous l’idée d’un fanfaron : In his quæ audivisse vel legisse sese dicit, fortassè à vitio studioque ostentationis fit loquacior. Est enim sanè quàm in prædicandis doctrinis suis venditator [9]. Apion se vanta, avec la dernière effronterie, de donner l’immortalité à ceux à qui il dédiait ses ouvrages. Jamais prédiction ou promesse n’a été plus fausse. Aucun de ses livres n’a pu résister aux injures du temps ; et si d’autres auteurs ne nous eussent appris qui il était, nous ignorerions aujourd’hui et son nom, et sa personne : il n’a donc rien fait en faveur de ceux qu’il mettait à la tête de ses ouvrages. Rapportons le passage de Pline en son entier : Apion quidam grammaticus, hic quem Tiberius Cæsar cymbalum mundi vocabat, quùm publicæ famæ tympanum potiùs videri posset, immortalitate donari à se scripsit, ad quos aliqua componebat [10]. M. de Tillemont avoue qu’il n’entend pas ce que Pline dit de notre Apion en cet endroit-là [11]. J’aime mieux avouer la même chose que d’adopter l’interprétation que j’ai lue dans le Supplément de Moréri. Il se vantait, voilà les paroles du Supplément, d’immortaliser ceux à qui il dédiait quelqu’un de ses ouvrages. C’est pourquoi l’empereur Tibère l’appela la cymbale du monde : sur quoi Pline dit qu’il fallait plutôt l’appeler le tambour du monde, parce qu’il ne rendait qu’un son désagréable. Mais, premièrement, il n’est pas vrai que Pline rapporte que parce qu’Apion faisait tant de cas de ses épîtres dédicatoires, cet empereur le nomma Cymbalum mundi. En second lieu, Pline ne dit pas qu’il le fallait appeler plutôt tambour du monde : il se sert de la phrase publicæ famæ tympanum, qui a une force particulière pour représenter cet homme comme une espèce de crieur public, qui, au son du tambour ou à son de trompe, fait savoir à tous les habitans d’une ville ce qu’on souhaite que personne n’ignore. En troisième lieu, Pline ne dit point qu’à cause qu’Apion ne rendait qu’un son désagréable, il valait mieux l’appeler tympanum que cymbalum. Qui a dit au continuateur de Moréri que la cymbale soit plus agréable que le tambour ?

(D) Il s’amusait trop à des questions difficiles et peu importantes. ] Jules Africain le nomne le plus pointilleux des grammairiens, ou celui qui recherchait les choses avec le plus de curiosité et de scrupule περιεργότατος γραμματικῶς [12]. Selon Suidas, on lui avait donné le surnom de μόχθος ; ce mot signifie travail, et a plus de force en cet endroit que celui de μοχθηρὸς laborieux, ou importun, qui, selon la conjecture d’un habile homme [13], s’est peut-être glissé dans Suidas au lieu de μόχθος.. Didyme, qu’on surnomma χαλκέντερος [14], c’est-à-dire, l’homme aux entrailles d’airain, eut en la personne d’Apion un disciple qui fut son parfait imitateur. Apion, laborieux comme son maître, eut, comme lui, un surnom qui marquait ce tempérament ; je ne pense pas que le disciple fût d’un autre goût que maître touchant le choix des matières. Didyme fit des traités sur la patrie d’Homère, sur la véritable mère d’Énée, sur les mœurs d’Anacréon et de Sappho [15]. Son disciple rechercha si ardemment quelle était la patrie et la famille d’Homère, qu’il se servit pour cela des évocations magiques. Il crut avoir fait une remarque merveilleuse, lorsqu’il découvrit que les deux premières lettres de l’Iliade, prises numéralement, valaient 48. Sur ce fondement, il assura qu’Homère attendit à mettre le premier vers à la tête de l’Iliade, que ses deux poëmes fussent achevés, et que, pour commencer l’Iliade, on choisit un terme dont les deux premières lettres marquassent que ces deux poëmes contenaient 48 livres. Voilà qui sent les mystères de la cabale. Cet homme, qui était si grand ennemi des Juifs, ne donnait pas mal dans leurs rêveries, par rapport aux mystérieuses positions des lettres. Quoi qu’il en soit, écoutons ceux qui nous apprennent les faits que j’avance : Quærat aliquis quæ sint mentiti veteres magi, cùm adolescentibus nobis visus Apion grammaticæ artis, prodiderit cynocephaliam herbam que in Ægypto vocaretur Osyrites, divinam et contra omnia veneficia : sed, si tota erueretur, statìm eum qui eruisset, mori : seque evocâsse umbras ad percontandum Homerum quânam patriâ, quibusque parentibus genitus esset, non tamen ausus profiteri, quid sibi respondisse diceret [16]. Il paraît, par ce passage, qu’Apion s’était vanté lui-même, dans ses écrits, d’avoir employé la magie pour s’aboucher avec Homère, et qu’il faisait le mystérieux sur les réponses qu’on avait faites à ses demandes. Cela sent fort le charlatan. Pline fait assez entendre le jugement qu’il faisait du personnage. Sénèque ne l’estimait pas beaucoup. Apion grammaticus, dit-il [17], qui sub C. Cæsare totâ circumlatus est [18] Græciâ, et in nomen Homeri ab omnibus civitatibus adoptatus, aïebat, Homerum utrâque materiâ consummatâ, et Odysseâ et Iliade, principium adjecisse operi suo quo bellum Trojanum complexus est. Hujus rei argumentum afferebat, quòd duas litteras [19] in primo versu posuisset ex industriâ librorum suorum numerum continentes [20]. Nous apprenons par ces paroles que ce grammairien en donnait bien à garder à la Grèce, puisqu’on l’y recevait, dans toutes les villes, comme un second Homère, comme un Homère ressuscité. Un homme qui a du savoir, et outre cela de l’impudence et du faste, trompe bien des gens par son babil.

(E) Il accusa les Juifs devant Caligula de ne vouloir pas lui consacrer des images. ] Ce fut la principale accusation. Josephe, dans l’endroit que le continuateur de Moréri a cité, le raconte nettement : et comme c’étaient les Juifs d’Alexandrie qu’Apion avait ordre d’accuser, il est manifeste qu’il ne s’agissait pas de ce que les Juifs de Jérusalem faisaient, ou ne faisaient point. Cependant, si l’on en croit notre continuateur, il ne s’agissait que de cela, et ce n’était point la ville d’Alexandrie qui se plaignait des Juifs, c’était Caligula qui se plaignait de ce qu’ils n’avaient pas voulu recevoir son image dans le Temple de Dieu. Il faut avouer que cet empereur fit de grands efforts pour faire placer sa statue dans le Temple de Jérusalem [21] ; mais avouons aussi, que l’ambassade de Philon, ni celle d’Apion, ne regardaient pas ce fait. Philon, lorsqu’il rapporte si exactement les plaintes et les questions que Caligula lui fit, ne raconte rien qui concerne cette statue du Temple [22]. Caligula fait des plaintes générales de ce que les Juifs étaient les seuls qui refusaient de l’honorer comme un dieu. Apion l’avait déjà aigri sur ce sujet, afin de l’empêcher de rendre justice sur le fond de l’affaire. Il s’agissait proprement des priviléges dont les Juifs devaient jouir dans Alexandrie : leur cause était bonne, ils l’auraient gagnée devant des juges désintéressés. Que fit Apion ? il donna le change, il rendit odieux les juifs à Caligula, il se jeta sur les accusations d’impiété, il amusa le bureau par des incidens captieux. C’est ainsi qu’en usent tous les jours les faux dévots, pour se maintenir dans la très-injuste domination qu’ils usurpent, tant sur les consciences, que sur toutes sortes d’affaires. On ne saurait trop souvent le répéter.

(F) Josephe se crut obligé de réfuter des calomnies malicieuses dont cet auteur avait chargé les Juifs. ] Le continuateur de Moréri bronche encore en cet endroit. Cela, dit-il, donna lieu ensuite à Josephe d’écrire la vie et les erreurs d’Apion. Il n’est point vrai que Josephe ait écrit la vie de ce grammairien, et c’est parler peu exactement, que de dire qu’il écrivit ses erreurs. Ces paroles inspirent naturellement cette pensée : c’est que Josephe écrivit un livre de controverse contre les hérésies d’Apion. La vérité est, qu’ayant appris que plusieurs critiques s’étaient élevés contre ses Antiquités judaïques, non pas pour en condamner la forme ou le style, mais pour l’accuser de mille fables débitées à l’avantage de sa nation, il composa une Apologie, où il répondit à ces censures, et aux calomnies que l’on débitait contre les Juifs. La moitié de l’Apologie ne regarde pas Apion, quoiqu’on la cite ordinairement comme si elle était toute contre Apion. Elle est citée par Origène sous le titre de Antiquitate Gentis Judaïcæ [23].

(G) On connaît le titre de quatre ou cinq de ses livres. ] J’ai parlé de ses Antiquités d’Égypte, divisées en cinq livres [24], et de son Traité contre les Juifs. J’ajoute qu’il composa un Traité de Luxu Apicii [25], un autre de Linguâ Romanâ [26], et un autre de Disciplinâ metallicâ [27]. Suidas lui attribue une histoire où il traitait de chaque nation, ἔγραψεν ἱςορίαν κατ᾽ ἔθνος, scripsit Historiam de singulis gentibus. La fameuse histoire du lion d’Androcle n’est connue que par le récit d’Apion. Il en parle comme témoin oculaire. Aulu-Gelle la rapporte après lui [28]. Il lui doit une autre remarque, c’est la raison pour laquelle les anciens portaient une bague à la main gauche au doigt le plus voisin du petit. Apion en donnait une raison tirée des découvertes qu’on avait faites en Égypte par l’anatomie [29].

(H) Une faute échappée au père Rapin, au sujet d’Apion, a été cruellement relevée par le jésuite Vavasseur. ] Il raconte d’abord le fait, et puis il ajoute : « Devinez, lecteur, la plaisante méprise du réflexif, pour avoir mal entendu deux mots de ce commentateur [30]. Au lieu que j’ai mis, dès qu’il fut sorti de l’école du professeur, il peignit l’image de Jupiter ; notre réflexif, pour exprimer ces mots d’Eustathius, καὶ ἀπιὼν ἔγαψεν, et egressus pinxit, s’est avisé de mettre comme l’écrit Apion le grammairien. En quoi le bon homme certes n’a pris garde à rien. Il ne s’est pas aperçu, ni que ce participe ἀπιὼν n’est pas Ἀπίων, comme s’appelle ce grammairien ; ni que le verbe ἔγραψεν signifie en ce lieu-là, il peignit, comme il est dit auparavant en même sens γράϕων et γράψει ; ni qu’enfin άπιὼν cùm discessisset, répond au verbe qui précède, παρήει, adstitit. Après cela, si le réflexif a vu lui-même l’endroit d’Eustathius, je m’étonne de ce qu’il l’a si mal conçu : et s’il a pris cette interprétation de quelque autre, je n’étonne encore davantage de ce qu’il a fait si fort semblant d’avoir vu Eustathius, marquant soigneusement l’endroit qu’il n’a pas vu [31]. »

  1. Vossius, de Histor. Græcis, pag. 531.
  2. Joseph., contra Apionem, lib. II.
  3. Plinius, lib. XXXVII, cap. V ; Aul. Gellus, lib. V, cap. XIV, et lib. VI, cap. VII.
  4. Ἀπίων ὁ γραμματικὸς ὁ πλειςονίκης ἐπικληθεὶς. Apion grammaticus, qui πλειςονίκης id est, sæpè victor est cognominatus. Clemens Alexandr. Strom., lib. I, pag. 320.
  5. Jul. Africanus, apud Euseb. Præparat. Evangel., lib. X, cap. X, pag. 490. Justin. Admonit. ad Græcos, pag. 9.
  6. Tatianus, apud Eusebium, Præpar., lib. X, cap. XI, pag. 493, D.
  7. Aul. Gellius, lib. V, cap. XIV.
  8. Idem, lib. VI, cap. VII.
  9. Idem, lib. V, cap. XIV.
  10. Plinius, in Præfatione Natur. Hist.
  11. Tillem., Histoire des Empereurs, tom. I, pag. 776.
  12. Jul. African., apud Euseb. Præpar. Evangel., lib. X, cap. X.
  13. Tillemont, Hist. des Empereurs, tom. I, pag. 776.
  14. Amm. Marcellin, lib. XXII, cap. ult., pag. 344.
  15. Seneca, Epistol., LXXXVIII, pag. 361.
  16. Plinius, lib. XXX, cap. II, sub finem.
  17. Seneca, Epistolâ LXXXVIII, pag. 361.
  18. Le manuscrit de Lipse, sur ces paroles de Sénèque, approuve cette leçon, et prétend qu’Apion était un charlatan et un saltimbanque, Agyrta fuit et circulator.
  19. Le premier mot de l’Iliade est μηνῖν. La lettre μ vaut 40, l’η vaut 8.
  20. Confer quæ Plutarch. Sympos., lib. IX, cap. III, pag. 739.
  21. Philo, de Legat.
  22. Ibid., pag. 1041 et seqq.
  23. Orig., contra Celsum.
  24. Tatianus, apud Euseb. Præpar. Evang., pag. 493.
  25. Athen., lib. VII, pag. 294. F.
  26. Idem, lib. XV, pag. 680, D.
  27. Plinius, in indice libri XXXV.
  28. Aulus Gellius, lib. V, cap. XIV.
  29. Idem, lib. X, cap. X.
  30. C’est-à-dire, d’Eustathius.
  31. Remarques sur les nouvelles réflexions touchant la Poétique, pag. 56, 57.

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