Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Métella

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MÉTELLA. Il y a eu quelques dames de ce nom dans l’ancienne Rome, qui ont été d’assez mauvaise réputation. Cécilia Métella, sœur de Quintus Cécilius Métellus le Numidique, épousa Lucius Lucullus. De leur mariage sortit le fameux Lucullus, qui fit la guerre à Mithridate [a]. Nous apprenons de Plutarque, que cette Métella fut fort décriée pour sa mauvaise vie [b]. Je ne saurais me persuader que ce soit d’elle qu’Horace et Valère Maxime ont parlé (A). Cécilia Métella, fille de Quintus Cécilius Métellus Pius, fils du Numidique, épousa en premières noces Marc Émilius Scaurus, et en secondes, le fameux Sylla. Elle eut de son premier mariage un fils et une fille. Le fils, Marc Émilius Scaurus se distingua par plusieurs endroits, et surtout par le magnifique théâtre qu’il fit bâtir. La fille, nommée Émilia, fut premièrement mariée à Marc Acilius Glabrion, et ensuite au grand Pompée, et mourut en couche [c]. Ces deux enfans trouvèrent un bon patron en la personne de Sylla, le second mari de leur mère ; car quoique Métella ne se gouvernât pas bien, elle ne laissa pas d’être fort considérée de Sylla [d]. C’est, dit-on, qu’il ne savait rien des déréglemens de sa femme : il n’en apprit des nouvelles qu’au siége d’Athènes. Il traita fort durement cette ville, à cause des médisances que les habitans avaient proférées contre Métella sur leurs remparts [e]. Ayant eu de cette femme deux enfans jumeaux, un fils et une fille, il donna le nom de Faustus au fils, et celui de Fausta à la fille [f]. Celle-ci ne dégénéra point (B) : elle enchérit sur sa mère. Puisque Métella était en âge d’avoir des enfans, je ne comprends pas la réflexion de Plutarque (C). Métella devint dangereusement malade, dans le temps que son mari faisait des festins au peuple, à l’occasion d’un grand vœu. Il avait consacré à Hercule la dixième partie de son bien, et il traita magnifiquement le peuple pendant plusieurs jours. Les prêtres lui déclarèrent qu’il ne lui était point permis d’aller voir sa femme, ni de souffrir que sa maison fût souillée par la mort de qui que ce fût. C’est pourquoi il envoya à Métella la lettre de divorce, et ordonna qu’on la portât hors de chez lui avant qu’elle mourût. La superstition lui fit faire toutes ces choses malgré lui ; car il fut fort affligé de perdre sa femme, et il lui fit des funérailles très-magnifiques pour soulager sa douleur [g]. Dans la même vue, il fit aussi de grands festins à ses amis, sans avoir égard aux lois somptuaires qu’il avait lui-même établies [h]. Il les enfreignit hautement, lui qui n’avait osé violer les cérémonies ridicules et barbares que les prêtres lui avaient marquées. Si le fils d’Ésope a été aimé d’une Métella (D), comme il y a quelque apparence, j’ai un grand penchant à croire que les deux dames galantes qu’on vient de voir, ne sont pas les seules de leur nom qui se soient mal comportées.

Quelques auteurs donnent le nom de Métella à l’une des femmes de Pompée, qu’il répudia pour ses impudicités [i] ; mais il vaut mieux la nommer Mucie. J’en parle sous ce mot-là.

  1. Plutarchus ubi infrà.
  2. Ἠδόξησεν ὡς οὐ βεϐιωκυῖα σωϕρόνως. Fuit ob vitam probrosam infamis. Plutarch. in Lucullo, init. pag. 491.
  3. Plutarch., in Syllà, pag. 473.
  4. Ibid. pag. 455.
  5. Ibid.
  6. Ibidem, pag. 473.
  7. Καὶ τοῦτο μὲν ἀκριϐῶς τὸ νόμιμον ὑπὸ δεισιδαιμονίας ἐτήρησε· τὸν δὲ τῆς ταϕῆς ὁρίζοντα τήν δαπάνην νόμον αὐτὸς παρεἰσενηνοχὼς παρέβη, μηδενὸς ἀναλώματος ϕεισάμενος. Atque hâc in re leges curiosè ex superstitione servavit : at legem funerariam, quam tulerat ipse, convulsit nullo habito sumptûs modo. Plutarch, in Syllâ, pag. 474. B.
  8. Idem, ibidem.
  9. Voyez Bisselius, Ruinar. illustr., decade IV, parte IV, pag. 2984.

(A) Je ne saurais me persuader que ce soit d’elle qu’Horace et Valère Maxime ont parlé. ] Horace nous conte que le fils d’Ésope fit dissoudre dans du vinaigre une perle de grand prix, et l’avala ; et il remarque que cette perle avait servi de pendant d’oreille à Métella [1]. Un vieux scoliaste d’Horace dit que cette Métella était la femme du fils d’Ésope. J’aimerais mieux croire qu’il n’y avait entre eux qu’un commerce illégitime. C’est aussi la pensée de M. Dacier. Il doute si cette Métella n’était point la sœur de Q. Cécilius Métellus Numidicus, qui était mariée à L. Lucullus [2]. Je ne saurais croire que ce soit celle-là ; car la femme de ce Lucullus était apparemment vieille lorsque le fils d’Ésope commença à pouvoir faire l’amour. Elle avait une petite-nièce qui épousa Sylla, l’an 665 de Rome, et qui avait déjà d’un autre mari deux enfans prêts à marier. On a vu [3] que la fille de cette femme de Sylla fut mariée avec Pompée. Or elle avait eu déjà un autre mari, et nous savons que Sylla, qui lui avait fait épouser Pompée, mourut l’an 672. Si la petite-nièce était grand’mère en ce temps-là, nous pouvons raisonnablement penser que la grand’tante n’était guère propre à faire l’amour. Ajoutons à cela que Lucullus, fils de Métella la grand’tante, commandait l’armée romaine contre Mithridate, en qualité de consul, l’an de Rome 679, et que Cicéron, quelques années après la bataille de Pharsale [4], fait mention du fils d’Ésope comme d’un homme qui lui causait beaucoup de chagrin[5]. Il n’est donc guère facile d’ajuster les temps d’amour de ces deux personnes.

Pour ce qui regarde Valère Maxime, je trouve, dans l’Onomasticon de Glandorp, une période sujette à censure. La voici : Eamdem esse volunt de quâ Valerius libro primo capite quinto, auctor de Viris Illustribus capite sexagesimo secundo, ut viris duobus naptam fuisse intelligamus[6], c’est-à-dire que l’on veut que Métella, sœur de Métellus le Numidique, et mère de Lucius Lucullus[7], soit la même que celle dont Valère Maxime et Aurélius Victor ont parlé. Cela n’est pas mauvais par rapport à ce dernier auteur, puisqu’il est indubitable qu’il a parlé nommément de Métella, sœur de Métellus le Numidique. L’autre écrivain a parlé d’une manière si vague, que l’on peut aussitôt conjecturer le pour que le contre ; et ainsi Glandorp ne devait pas charger son papier des conjectures dont il nous parle. Mais je puis bien rapporter ici le fait : il est curieux.

Cécilia, femme de Métellus, avait une nièce prête à marier. Elle la mena de nuit dans une chapelle pour chercher des présages nuptiaux. C’était la coutume quand on songeait à marier une fille. La tante s’assit, et la nièce se tint debout ; elles furent long-temps aux écoutes sans ouïr rien. La fille, se sentant lasse d’être debout, pria sa tante de la laisser asseoir pour quelques momens : Très-volontiers, répondit la tante, je vous cède ma place. Ces paroles furent l’augure que l’on cherchait : Cécilia mourut bientôt, et son mari épousa la jeune nièce. Voilà ce que Valère Maxime raconte[8]. Cicéron le rapporte aussi[9] : il l’avait ouï dire à Lucius Flaccus, prêtre de Mars[10]. Il y a une note de Pighius dans le Valère Maxime Variorum, qui porte que ce Lucius Flaccus fut consul l’an 622. Mais il y a bien loin de là jusques au temps où Cicéron était en état de lier conversation avec les personnes d’importance. Pighius ajoute qu’il s’agit ici de Cécilia, sœur de Métellus le Numidique ; et il le prouve par Aurélius Victor, qui rapporte que ce Metellus ne voulut point faire l’oraison funèbre de Métellus, son beau-frère[11]. Mais Aurélius Victor n’a point nommé ce beau-frère, et ainsi la doctrine de Pighius est fondée sur une fausse supposition. Metellæ sororis suæ virum laudare noluit, quòd is solus judicium contra leges detrectaret. Ce sont les paroles d’Aurélius Victor dans les bonnes éditions.

Ce qui me paraît de plus mémorable dans ce fait, est l’étrange superstition de l’ancienne Rome. Ce n’étaient pas seulement les simples servantes qui cherchaient des augures de mariage : les dames les plus qualifiées, celles qui tenaient un rang pareil à celui de nos duchesses, s’amusaient à ces niaiseries, et allaient se mettre à l’affût pour attendre le premier mot que la fortune leur ferait ouïr. Aujourd’hui même la qualité de duchesse ne délivre point des superstitions augurales dont les bourgeoises s’infatuent.

(B) Fausta ne dégénéra point. ] Ce fut une des plus impudiques femmes de son temps ; et il fut vrai pour le moins par rapport à elle et à Métella, sa mère, que le monde va de mal en pis. Métella était débauchée, mais mox datura progeniem vitiosiorem[12]. Fausta eut pour troisième mari le fameux Milon, que le meurtre de Clodius et la harangue de Cicéron ont tant fait connaître. Il ne faisait pas bon se jouer à lui : néanmoins sa femme ne le craignit guère : elle admettait ses galans avec si peu de précaution, que l’un d’eux y fut un jour attrapé par Milon. Il aurait passé le pas, s’il n’eût eu bien de l’argent ; mais il racheta sa vie en payant la taxe à quoi Milon le condamna après lui avoir fait donner cent coups d’étrivières. M. Varro in litteris atque vitâ fide homo multâ et gravis, in libro, quem scripsit Pius aut de Pace, C. Sallustium scriptorem seriæ illius et severæ orationis, in cujus historiâ notiones censorias fieri atque exerceri videmus, in adulterio deprensum ab Annio Milone loris benè cœsum dici, et quùm dedisset pecuniam, dimissum [13]. Il est fâcheux que cette honteuse disgrâce soit arrivée à un grand auteur, car c’est l’historien Salluste qui fut si mal accommodé chez Fausta. Les galans ne profitèrent pas de cet exemple : on parle d’un Villius, qui reçut au même lieu cent coups de poing, et qui faillit à y être poignardé [14]. Les uns disent que ce fut Milon qui le traita de la sorte [15] : bien lui en prit d’être robuste, car sans cela ses bras n’eussent point suffi à étriller aussi souvent qu’il le fallait ceux qui lui venaient baiser sa femme : mais d’autres croient avec plus de vraisemblance, que celui qui traita ainsi le malheureux Villius, était un autre galant de Fausta, qui se trouvant auprès d’elle, quand Villius s’attachait à Fausta, principalement par la raison qu’elle était de la première qualité. Horace se moque de ce faux goût, et soutient que la nature ne le donne pas [16], et qu’on trouve mieux ailleurs [17]. Cette censure fut inutile : il fallut que Perse la renouvelât.

.... Nunc nunc impensiùs unge,
Unge puer caules, Mihi festâ luce coquatur
Urtica, et fissâ fumosum sinciput aure ;
Ut tuus iste nepos olim satnr anseris extis,
Cùm morosa vago singultiet inguine vena,
Patriciæ immejat vulvæ [18].


« Et il y a encore beaucoup de gens, comme Villius, qui n’aiment dans leur maîtresse que leur nom et leur qualité. » Ce sont les paroles d’un habile commentateur [19]. Je n’ai pas encore nommé tous les galans de notre Fausta, desquels les livres ont conservé la mémoire. Elle en avait deux en même temps, dont les noms donnèrent lieu à un bon mot de son frère. Faustus, Sullæ filius, cùm soror ejus eodem tempore duos mœchos haberet, Fulvium, Fullonis filium, et Pompeium Maculam : Miror, inquit, sororem meam habere maculam, cùm fullonem habeat [20]. Je m’étonne, dit-il, que ma sœur ait une tache, puisqu’elle a un foulon. Le latin a infiniment plus de grâce.

(C) Je ne comprends pas la réflexion de Plutarque.] Il dit que Sylla, avant de se marier avec Métella, avait eu trois femmes, dont la dernière, qui s’appelait Célia, fut honnêtement répudiée sous prétexte de stérilité : mais, ajoute Plutarque, le mariage que Sylla contracta avec Métella peu de jours après, fit voir qu’il avait allégué injustement contre Célia cette raison de divorce. Ὀλίγαις δὲ ὕςερον ἡμέραις ἀγαγόμενος τὴν Μετέλλαν, ἔδοξε διὰ τοῦτο τὴν Κοιλίαν οὐ καλῶς αἰτιάσασθαι. Verum quòd paucis diebus post Metellam duxit, apparuit illum immeritò illam causam in Cœliam prætendisse [21]. Afin que ce raisonnement de Plutarque eût quelque solidité, il faudrait que, dans l’ordre naturel, et suivant une conduite sensée, un homme qui aurait répudié sa femme pour cause de stérilité ne se hâtât point d’en prendre une autre : mais le sens commun nous montre que personne ne peut supposer cela sans tomber dans l’illusion ; car tout homme qui répudie sa femme, et qui le fait uniquement à cause qu’elle est stérile, témoigne par là qu’il souhaite d’avoir des enfans. L’ordre veut donc qu’il se remarie bientôt avec quelque femme qui ait les apparences de fertilité, et s’il ne se remariait de sa vie, ou s’il différait beaucoup à le faire, il témoignerait visiblement qu’il aurait donné une méchante raison de son divorce. Que lui importait, dirait-on, que sa femme fût stérile ou qu’elle ne le fût point, puisqu’après son divorce il demeure dans le célibat ? Il n’est donc pas vrai que les promptes noces de Sylla avec Métella aient été propres à réfuter la raison pour laquelle il avait dit qu’il répudiait Célie : au contraire, elles étaient propres à la confirmer et à justifier sa conduite. La raison de Plutarque serait bonne, si Métella eût été hors d’âge d’avoir des enfans ; mais il nous apprend lui-même qu’elle accoucha de deux jumeaux. Voici ce qui l’a trompé ; il a raisonné de cette façon : Sylla n’eût pas conclu son mariage avec Métella, un peu après son divorce, s’il n’eût été amoureux d’elle depuis quelque temps, et s’il n’eût même préparé les choses pour son nouveau mariage, avant la dissolution de l’autre. C’est donc l’envie d’épouser Métella qui l’a poussé au divorce : la stérilité de Célia n’a donc été qu’un vain prétexte : Plutarque a raison peut-être dans le fond ; car peut-être le motif de Sylla fut uniquement l’envie d’avoir Métella : mais comme Plutarque fonde sa proposition sur une preuve très-équivoque, et qui, selon l’ordre naturel et le bon sens, doit être fausse, il est coupable de paralogisme. J’ai dit ailleurs qu’une critique comme celle-ci, qu’on peut appeler une critique de dialecticien, est capable de rendre plus de service aux jeunes lecteurs qu’une critique de grammaire.

(D) Si le fils d’Ésope a été aimé d’une Métella. ] Ce qui fait que je m’exprime de la sorte, est que les paroles d’Horace ne signifient pas nécessairement que la dame dont le fils d’Ésope avala la perle, fût amoureuse de lui. Horace aurait pu faire mention de Métella, en cas que c’eût été une dame magnifique en pierreries ; car comme son but était de marquer l’extravagante prodigalité du fils d’Ésope, il devait caractériser la perle par des traits qui frappassent le lecteur. S’il y eût donc eu une dame nommée Métella, fameuse par la magnificence de ses pierreries, on eût donné une grande idée du prix d’une perle, en disant qu’elle avait servi de pendant d’oreille à cette dame ; et ainsi l’expression d’Horace, detractam ex aure Metellæ, ne serait pas inutile, quand même on supposerait que le fils d’Ésope ne serait devenu le maître de cette perle que par achat. Cependant je trouve très-vraisemblable que cette Métella se gouvernait mal avec le fils de ce comédien ; et il pourrait bien être que c’était la même Métella dont il est parlé dans les Lettres de Cicéron. Il y a des commentateurs qui croient, 1°. que quand Cicéron se plaint d’être tourmenté par le fils d’Ésope [22], il veut dire que cet homme était le camarade de Dolabella dans les débauches qui chagrinaient tant Tullie [23], et qui furent l’une des causes de la rupture de son mariage avec Dolabella ; 2°. que ces débauches étaient les engagemens de Dolabella avec des femmes galantes, et nommément avec Métella. Cette conjecture est appuyée sur un passage d’une autre lettre de Cicéron, où l’on voit Métella entre les causes du divorce de Tullie. Meliùs quidem in pessimis nihil fuit discidio : aliquid fecissemus ut vivi, vel tabularum novarum nomine, vel nocturnarum expugnationum, vel Metellæ, vel omnium malorum [24]. Quelques-uns [25] veulent que cette Métella soit celle que Lentulus Spinther répudia, et que celle du fils d’Ésope soit la Métella répudiée par ce Lentulus [26]. Ce qu’il y a de certain, c’est qu’il y eut vers ce temps-là une dame fort galante qui avait nom Métella, dont les amours donnèrent autant de matière aux poëtes, que madame d’Olonne en a donné aux auteurs de XVIIe. siècle. Voici deux vers d’Ovide tirés de la 2e. élégie du 2e. livre des Tristes, v. 437 :

Et quorum libris modò dissimulata Perillæ
Nomine nunc legitur dicta, Metelle, tuo.


Nous apprenons d’Apulée comment s’appelait l’auteur qui déguisa le nom de Métella sous celui de Pérille. Eadem opera accusent, dit-il, page 279 de son Apologie, C. Catullum quòd Lesbiam pro Clodiâ nominavit, et Ticidam similiter quòd quæ Metella erat, Perillam scripserit.

  1. Filius Æsopi detractam ex aure Metellæ
    (Scilicet ut decies solidum exsorberet) aceto
    Diluit insignem baccam...........
    Horat., sat. III, lib, II, vs. 239.

  2. Remarques sur cet endroit d’Horace, tom. VII, pag. m. 301, 302.
  3. Dans le corps de cet article.
  4. Elle se donna, l’an 705.
  5. Quin etiam Æsopi filius me excruciat. Cicero, ad Atticum, epist. XV, lib. XI.
  6. Glandorpius, pag. 170.
  7. Celui qui vainquit Mithridate.
  8. Lib. I, cap. V, num. 4.
  9. De Divinat., lib. I, cap. XLVI.
  10. L. Flaccum flaminem martialem ego audivi quùm diceret. Ibidem.
  11. Ipsam verò Cæciliam Q. Numidici sororem fuisse ex auctore de Viris Illustribus est colligere, qui cap. 62 scribit Numidicum sororis suæ virum Metellum laudare noluisse, quòd is olim suum judicium et leges detrectârat. Pighius, in Val. Maximum, lib. I, cap. V. num. 4.
  12. Voyez Horace, ode VI, lib. III.
  13. Aul. Gellius, lib. XVII, cap. XVIII.
  14. Villius in Faustâ Syllæ gener (hoc miser uno
    Nomine deceptus) pœnas dedit, usque superque
    Quàm satis est pugnis cæsus, ferroque petitus,
    Exclusus fore quùm Longarenus foret entùs.
    Horat., sat. II, lib. I, vs. 64.

  15. Vetus Interpres Horatii.
  16. Huic si Mutonis verbis male tanta videntis
    Diceret hæc animus : quid vis tibi ? nunquid ego à te
    Magno prognatum deposco consule cunnum
    Velatumque stulâ, mea cùm conferbuit ira ?
    Quid responderet ? magno patre nata puella est,
    At quanto meliora monet pugnantiaque istis
    Dives opis natura suæ.............
    Horat., sat. II, lib. I, vs. 68.

  17. Nec magis huic inter niveos viridesque lapillos
    (Si licet hoc Cerinthe tuum) tenerum est femur aut crus
    Rectius, atque etiam melius persæpè togatæ,
    Ibidem, vs. 80.

  18. Persius, sat. VI. sub fin.
  19. M. Dacier, sur Horace, t. VII, p. 145.
  20. Macrob., Saturn., lib. II, c. II, p. 324.
  21. Plut., in Syllâ, pag. 453.
  22. Quin etiam Æsopi filius me excruciat. Cicero, ad Attic., epist. XV, lib. XI.
  23. Quia socius Dolabella in adulteriis Pellicum Tulliæ, ut Metellæ de quâ epist. 23. Popma, in editione epist. Cicer. ad Atticum, Græviana, tom. II, pag. 248.
  24. Cicero ad Attic., lib. XI, epist. XXIII.
  25. Corradus in Cicer. ad Attic., epist. VII, lib. XIII.
  26. Et Lentulum cum Metellâ certè fecisse divortium. Cicero ad Attic., epist. VII, lib. XIII. Voyez aussi epist. LII, lib. XII.

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