Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Pergame 1

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PERGAME, ville d’Asie dans la Mysie, devint fort célèbre sous les rois qui succédèrent à Philétærus. Sa situation était très-avantageuse (A). Ce fut d’abord une forteresse bâtie sur une montagne [a]. Lisimachus, l’un des successeurs d’Alexandre, y enferma ses trésors, et en confia le gouvernement à une personne qui, profitant des conjonctures, s’en appropria la possession (B), comme on le verra ci-dessous. La magnifique bibliothéque (C) que les rois de Pergame dressèrent, et le temple d’Esculape (D), furent les principaux ornemens de cette ville. Vous trouverez dans Moréri qu’elle fit bâtir un temple à l’empereur Auguste, et à la ville de Rome[b], et que Galien en était natif. Plusieurs autres hommes illustres y naquirent. Strabon[c] vous dira qui ils étaient. Ajoutez-y Oribasius, médecin de Julien l’apostat [d].

  1. Strabon, lib. XIII, p. 428, 429.
  2. Tacite, Annal., lib. IV, capite XXXVII, nous l’apprend, Cùm divus Augustus sibi atque urbi Romæ templum apud Pergamum sisti non prohibuisset.
  3. Strabo, lib. XIII, pag. 429, 430.
  4. Eunapius, in Vitâ Oribasii.

(A) Sa situation était très-avantageuse. ] Principalement à cause de la commodité des rivières. Longèque clarissimum Asiæ Pergamum quod intermeat Selinus, præfluit Cetius profusus Pindaso monte[1]. C’est Pline qui dit cela. Je m’étonne qu’il n’ait point parlé du Caïque, autre rivière qui passait proche de Pergame, et la seule dont Strabon ait fait mention en décrivant cette ville. Παραῥῤει δ᾽ ὁ Κάϊκος καὶ τὸ Πέργαμον διὰ τοῦ Κάϊκου πεδίου προσαγορευομένου, σϕόδρα εὐδαίμονα γῆν διεξιὼν, σχεδὸν δὲ τοι καὶ τὴν ἀρίςην τῆς Μυσίας. Pergamum præterfluit Caicus per campum valdè opulentum : qui Caicus dicitur ac ferè optimam partem Mysiæ[2][* 1].

(B) Une personne.... s’en appropria la possession. ] La personne dont je parle s’appelait Philétærus. Il était eunuque depuis son enfance, et cela par un cas fortuit. Sa nourrice, qui l’avait porté à une pompe funèbre, fut si pressée dans la foule des spectateurs, que les testicules de l’enfant en furent tout écrasés. Συνέϐη γὰρ ἔν τινι ταϕῇ θέας οὔσης, καὶ πολλῶν παρόντων, ἀποληϕθεῖσαν ἐν τῷ ὄχλῳ τὴν κομίζουσαν τροϕὸν τὸν Φιλέταιρον ἔτι νήπιον, συνθλιϐῆναι μέχρι τοσοῦδε, ὥς τε πηρωθῆναι τὸν παῖδα· ἦν μὲν δὴ ἐυνοῦχος. Nam spectaculo quodam funebri, in magnâ hominum frequentiâ, nutrix eum gestans etiamnùm infantem in turbâ hominum deprehensa, adeò fuit oppressa, ut pueri etiam colliderentur genitalia. Erat ergò eunuchus [3]. Il fut si bien élevé, qu’il se rendit capable des beaux emplois ; et il fallait bien qu’il passât pour honnête homme, puisque Lysimachus lui confia le gouvernement de la forteresse où étaient tous ses trésors. Philétærus s’acquitta fidèlement de cette charge, jusques à ce qu’il se vit persécuté par les calomnies d’Arsinoë, femme de Lysimachus. Dès-lors il commença à se soustraire de l’obéissance de ce prince, et à prendre des mesures pour se maintenir dans l’indépendance qu’il usurpait. Les conjonctures lui furent très-favorables. Lysimachus, accablé de divisions domestiques, se vit contraint de faire mourir son fils Agathoclés. Cela ne l’empêcha point d’être opprimé par Séleucus Nicator : et enfin il fut tué par la trahison de Ptolomée Céraunus. Pendant ces troubles, Philétærus s’affermit dans la possession de Pergame ; il joua d’adresse, et amusa de paroles et de complimens le parti qui lui paraissait le plus redoutable, de sorte que pendant vingt ans il demeura maître et du château et de l’argent de Lysimachus. Son neveu Eumènes[4] fut son héritier, et agrandit sa domination en s’emparant de plusieurs endroits autour de Pergame. Il gagna une bataille auprès de Sardes, contre Antiochus fils de Séleucus, et mourut après vingt-deux ans de domination [5]. Attalus, son cousin, qui lui succéda, prit le nom de roi. Voyez l’article suivant. Les chronologues mettent à l’an 468 de Rome, le commencement de la domination de Philétærus. Il vécut quatre-vingts ans[6]. Quelques-uns disent que sa mère s’appelait Boa, et qu’elle était de Paphlagonie, courtisane de profession et joueuse d’instrumens[7]. Il naquit à Teïe sur le Pont-Euxin[8].

(C) La magnifique Bibliothéque. ] Commençons cette remarque par ces paroles de M. Loméier : Attalus et Eumenes, Pergami reges, nobilem bibliothecam conquisitis undiquè suprà ducenta millia exemplaribus, in hædinis pellibus, quæ ab hoc loco pergamenæ dictæ sunt, descriptis, construxisse feruntur[9]. Il cite Pline, au IIe. chapitre du XXXVe, livre : mais on n’y trouve que ceci, an priores cæperint Alexandriæ et Pergami reges qui bibliothecas magno certamine instituere non facilè dixerim. Cette citation de Pline n’est donc pas juste. Ce n’est pas que cet auteur, dans un autre endroit, ne nous apprenne que l’on trouva à Pergame l’art de préparer des peaux pour s’en servir à la place du papier. Mox æmulatione circa bibliothecas regum Ptolemæi et Eumenis, supprimente chartas Ptolemæo, idem Varro membranas Pergami tradidit repertas [10] Nous apprenons là que l’émulation du roi d’Égypte et du roi de Pergame, à qui dresserait une plus belle bibliothéque, fut cause que le roi d’Égypte fit interdire le transport du papier, ce qui donna lieu à l’invention du parchemin. Saint Jérôme doit être allégué en cet endroit : Chartam, dit-il[11], defuisse non puto, Ægypto ministrante commercia, et si alicubi Ptolemæus maria clausisset, tamen rex Attalus membranas à Pergamo miserat, ut penuria chartæ pellibus pensaretur. Undè et Pergamenarum nomen ad hanc usquè diem, tradente sibi invicem posteritate, servatum est. Quant au nombre de livres dont parle M. Loméier, il faut recourir à Plutarque[12], qui a dit que Marc Antoine fit présent à Cléopâtre de la bibliothéque de Pergame, où il y avait deux cent mille volumes. Le père Jacob, dans son Traité des Bibliothéques, à la page 28 de la Ire. partie, assure très-faussement que Strabon a dit que cette bibliothéque contenait deux cent quatre-vingt mille volumes. Le sieur le Gallois[13] dit encore plus faussement, que Pline les fait monter à un plus grand nombre. Lipse fait une difficulté indigne de lui sur les paroles de Plutarque. Strabon, dit-il[14], qui écrivait sous Tibère, nous assure que la bibliothéque de Pergame subsistait encore toute telle que le roi Enmènes l’avait dressée. Elle n’avait donc pas été transportée à Alexandrie pour être donnée à Cléopâtre, ou bien il faut dire qu’Auguste, qui défit la plupart des choses que Marc Antoine avait faites, la fit reporter à Pergame ; ou qu’après l’avoir perdue sous Marc Antoine, on en fit dresser une autre toute semblable. Voilà ce qu’on appelle nodum in scirpo quærere ; car Strabon ne veut pas dire que Pergame avait encore la bibliothéque et les autres embellissemens dont Eumènes l’avait ornée, il veut dire seulement qu’elle n’avait pas été agrandie depuis Eumènes. Ce prince, dit-il, lui donna toute l’étendue qu’elle a aujourd’hui. C’est le sens du texte grec [15] : Κατεσκεύασε δ᾽ οὗτος τῆς πόλιν, καὶ τὸ Νικηϕόριον ἄλσος κατεϕύτευσε, καὶ ἀναθήματα, καὶ βιϐλιοθήκας, καὶ τὴν ἐπὶ τοσόνδε κατοικίαν τοῦ Περγάμου τὴν νῦν οὗσαν ἐκεῖνος προσεϕιλοκάλησε. Hic urbem adornavit, et lucum Nicephorium consevit, ac donaria et bibliothecas et habitationis locum in Pergamo tantùm quantus hodièque est constituit luculenter [16]. Lipse est mieux fondé dans son objection contre Vitruve. Reges Attalici magnis philologiæ dulcedinibus inducti cùm egregiam bibliothecam Pergami ad communem delectationem instituissent, tunc item Ptolomæus, infinito zelo cupiditatisque incitatus studio, non minoribus industriis ad eundem modum contenderat Alexandriæ comparare [17]. Voilà les paroles de Vitruve ; elles signifient nettement que Ptolomée Philadelphe [18] orna d’une belle bibliothéque la ville d’Alexandrie, à l’envi de celle que les rois de Pergame avaient dressée dans la capitale de leurs états. Lipse trouve là avec raison une fausseté. La bibliothéque d’Alexandrie fut dressée avant que les rois de Pergame qui amassèrent des livres fussent au monde. Cela ne ruine point ce que dit Pline sur l’émulation de Ptolomée et d’Euménes ; car sans doute le roi d’Égypte qui vivait du temps d’Eumènes, vit avec chagrin que les soins du roi de Pergame étaient capables d’effacer la gloire de la bibliothéque d’Alexandrie. Notez que l’’émulation de ces princes fit naître plusieurs impostures en fait de livres, comme le remarque Galien. Scribit Galenus, Comment. 1, in lib. Hippocr. de naturâ hum. inter Alexandriæ et Pergami reges contentionem fuisse, quis plura veterum volumina compararet. Tùm verò multos ab nominibus pecuniæ avidis falsis auctorum nominibus libros inscriptos esse, quo vetustatis plurimùm iis et auctoritatis accederet [19]. Je viens de trouver dans un beau livre [20], qu’on croit que les rois de Pergame commencèrent à donner l’ornement d’une bibliothéque à leur ville, et qu’Attalus composa sa bibliothèque vingt-deux ans avant celle d’Alexandrie. Je ne critique point l’auteur de ce livre ; car ce qu’il assure, qu’on croit cela, est vrai sans doute à l’égard de bien des gens : plusieurs personnes peuvent être dans cette persuasion. Je dis seulement qu’elles se trompent. Le premier des rois de Pergame qui fut nommé Attalus, est postérieur de quelques années à la mort de Ptolémée Philadelphe, à qui la bibliothéque d’Alexandrie devait ses commencemens. On ajoute dans le même livre [21], que la bibliothèque des rois de Pergame fut apportée à Rome. Je voudrais qu’on eût cité un témoin.

(D)... Et le temple d’Esculape. ] Cette divinité est surnommée Pergaméenne dans Martial [22], et nous apprenons d’un historien romain que, lorsque l’on fit à Rome la recherche des faux asiles, les preuves de l’asile de l’Esculape des Pergaméens furent trouvées valables. Consules super eas civitates quas memoravi, apud Pergamum Æsculapii compertum asylum retulerunt : cæteros obscuris ob vetustatem initiis niti[23]. On ne saurait lire Tacite à cet endroit-là sans se souvenir de la recherche des faux nobles, qui est si nécessaire en France de temps en temps. Mais on aurait tort de croire que celle des faux asiles ne fut pas plus importante. Il s’était glissé un tel abus à cet égard dans des villes grecques, que les magistrats ne pouvaient plus exercer la rigueur des lois : tous les criminels, tous les débiteurs, trouvaient des lieux de refuge ; la populace les y protégeait, et s’en faisait un devoir comme d’un article de religion. Crebrescebat enim græcas per urbes licentia atque impunitas asyla statuendi : complebantur templa pessimis servitiorum : eodem subsidio obærati adversùm creditores, suspectique capitalium criminum receptabantur. Mec ullum satis validum imperium erat coërcendis seditionibus populi, flagitia hominum ut cærimonias deûm protegentis[24]. Pour remédier à ce désordre, on commanda que toutes les villes qui avaient des temples privilégiés envoyassent à Rome les preuves de leurs asiles[25]. Quelques-unes de ces villes, connaissant l’usurpation, y renoncèrent[26]. Plusieurs autres se confiant sur de vieilles traditions, ou sur des services rendus au peuple romain, envoyèrent des députés. Le sénat leur donna audience ; mais quand il fut las des contes que l’on produisait, et des factions qui se formaient, ils renvoya cette enquête aux consuls. Auditæ aliarum quoque civitatum legationes. Quorum copiâ fessi patres, et quia studiis certabatur consulibus permisere, ut perspecto jure, et si quâ iniquitas involveretur, rem integram rursùm ad senatum referrent[27]. Les consuls ne furent pas fort rigides ; ils admirent comme très-bons plusieurs titres de noblesse qui n’étaient fondés que sur des chimères ; car, par exemple, ils reçurent comme une preuve authentique ce que les Éphésiens leur dirent, qu’on voyait encore l’olivier sur quoi Latone s’appuya en accouchant d’Apollon. Esse apud se Cenchrium amnem, lucum Ortygiam, ubi Latonam partu gravidam et oleæ quæ tùm etiam maneat adnisam, edidisse ea numina, deorumque monitu sacratum nemus[28]. On ne serait pas aujourd’hui moins indulgent, si l’on s’avisait de faire produire à chaque paroisse les preuves de ses dévotions et de ses reliques. La connaissance que l’on a de l’aveuglement avec lequel le paganisme soutenait ses traditions, ne fait pas ouvrir les yeux sur la vanité des contes qui se débitent dans tous les lieux qui se vantent d’une dévotion privilégiée.

Polybe nous va fournir une réflexion aussi bonne que celle-là. Prusias ayant vaincu Attalus, entra dans Pergame[29], et fut offrir à Esculape un sacrifice pompeux, après quoi il s’en retourna à son camp. Le lendemain il fit piller tous les temples, et il chargea lui-même sur ses épaules la statue d’Esculape[30] à laquelle il avait immolé des victimes, et qu’il avait invoquée le jour précédent. C’est ce que Polybe appelle l’action d’un furieux et d’un enragé. Ἅμα μὲν θύειν καὶ διὰ τούτων ἐξιλάσκεσθαι τὸ θεῖον, προσκυνοῦντα καὶ λιπαροῦντα τὰς τραπέζας καὶ τοὺς βωμοὺς ἐξάλλως, ὅπερ ὁ Προυσίας εἴθιςο τοιεῖν, γονυπετῶν καὶ γυναικιζόμενος ἅμα δὲ ταῦτα καὶ λυμαίνεσθαι καὶ διὰ τῆς τούτων καταϕθορᾶς τὴς εἰς τὸ θεῖον ὕβριν διατίθεσθαι, πῶς οὐκ ἂν εἴποι τις εἶναι θυμου λυττῶντος ἔργα καὶ ψυχῆς ἐξεςηκυίας τῶν λογισμῶν. Etenim simul victimas cædere, deosque propitios orare, omnemque aram ac lapidem exquisito quodam genere adorare et venerari flexis genibus et muliebri superstitione, quod Prusias facere solebat, atque interim eâdem famâ labefactare, eorumque eversione contumeliam diis facere, quis neget id esse rabie perciti hominisque de statu mentis deturbati[31] ? Je suis sûr que Polybe aurait parlé moins durement de ceux qui auraient pillé les temples sans en avoir jamais invoqué les divinités. Ce qu’il dit, que Prusias entra dans Pergame, est compatible avec ce que Diodore de Sicile raconte, que ce prince n’espérant plus de se rendre maître de la personne d’Attale, se mit à piller le temple de Nicéphore, qui n’était pas loin de la ville[32]. Mais voici quelque chose de plus fort contre Polybe, me dira-t-on. Le roi Eumènes, dans la harangue qu’il fit au sénat de Rome, déclare formellement qu’il fut assiégé dans Pergame, et qu’il eut le bonheur d’empêcher que la ville ne fût prise. Quod miserrimum est in bello, obsidionem passus sum, Pergami inclusus cum discrimine ultimo simul vitæ regnique, liberatus deindè obsidione, cum aliâ parte Antiochus, aliâ Seleucus circà arcem regni mei castra haberent, relictis rebus meis totâ classe ad Hellespontum L. Scipioni Cos. vestro occurri, ut eum in trajiciendo exercitum adjuvarem[33]. Je réponds que ni Polybe ni Diodore de Sicile ne parlent point de ce qui fut fait sous le roi Eumènes. Ils parlent d’un siége de Pergame postérieur à ce temps-là, et soutenu par Attale Philadelphe, contre Prusias roi de Bithynie. Voyez Appien[34].

  1. * L’auteur des Observations qui sont dans le tome XXX de la Bibliothéque française, dit que le Cétius de Pline a bien l’air d’être le Caïcus de Strabon.
  1. Plinius, lib. V, cap. XXX, pag. m. 611.
  2. Strabo, lib. XIII, pag. 429.
  3. Strabo, lib. XIII, pag. 428.
  4. Fils d’Eumènes, frère de Philétærus.
  5. Tiré de Strabon, lib. XIII, pag. 458, 429.
  6. Lucianus, in Macrobiis.
  7. Athen., lib. XIII, pag. 577, B.
  8. Strabo, lib. XII, pag. 374.
  9. Lomeier., de Bibliothecis, cap. VI, p. 96.
  10. Plin., lib. XIII, cap. XI, pag. m. 78, 79.
  11. Hieronymus, epist. ad Chromat. Jovis et Euseb.
  12. Plutarchus, in Vitâ Marci Astonii.
  13. Gallois, Traité des Biblioth., pag. 27.
  14. Lipsius, Syntagm. de Bibloth., c. IV.
  15. Strabo, lib. XIII, pag. 429, 430.
  16. C’est ainsi qu’il fallait traduire, et non pas comme Lipse, de Bibliothecis, cap. IV, Eumenes urbem instruxit, et donariis ac bibliothecis, uti nunc est, eleganter excoluit. Le sieur le Gallois, Traité des Biblioth., pag. 27, adopte toutes ces pensées de Lipse, sans le citer.
  17. Vitruvius, in præfat. libri VII.
  18. La suite des paroles de Vitruve ne se peut entendre que de Ptolomée Philadelphe.
  19. Harduinus, in Plin., lib. XXXV, cap. II, pag. 175.
  20. Jacquelot, de l’Existence de Dieu, p. 126.
  21. Idem, ibid., p. 127.
  22. Martial., epigr. XVII, lib. IX.
  23. Tacit., Annal., lib. III, cap. LXIII, ad ann. 775.
  24. Idem, ibidem, cap. LX.
  25. Igitur placitum ut mitterent civitates jura, atque legatos. Idem, ibid.
  26. Quædam quod falsâ usurpaverant spontè omisêre : multæ vetustis superstitionibus, aut meritis in populum romanum fidebant. Idem, ibidem.
  27. Idem, ibidem, cap. LXIII,
  28. Tacit., Annal., lib. III, cap. LXI.
  29. Προυσίας μετὰ τὸ νικῆσια τὸν Ἄτταλον, μετὰ τὸ παρελθεῖν πρὸς τὸ Πέργαμον. Prusias, victo Attalo, Pergamum ingressus. Polybius, in Excerptis à Valesio editis, pag. 169.
  30. Faite excellemment par Phylomachus πε ριττῶς ὑπὸ Φυλομάχου κατεσκευασμένον. Idem, ibidem. Diodore, in Excerptis à Valesio editis, pag. 336, l’appelle Phyromachus : c’est le nom d’un excellent statuaire qui florissait dans la 120e. olympiade, selon Pline, lib. XXXIV, cap. VIII.
  31. Polybius, in Excerptis à Valesio editis, pag. 169.
  32. Diodorus Siculus, in Excerptis à Valesio publicatis, pag. 336. Il remarque que Prusias en enleva tous les dieux, et nommément Esculape.
  33. T. Livius, lib. XXXVIII, cap. LIII.
  34. Appianus, in Mithridat., circa init.

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