Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Vaccine
Apparence
Henri Plon, (p. 675).
Vaccine. Quand l’inoculation s’introduisit à Londres, un ministre anglican la traita en chaire d’innovation infernale, de suggestion diabolique, et soutint que la maladie de Job n’était que la petite vérole que lui avait inoculée le malin[1].
D’autres pasteurs anglais ont traité pareillement la vaccine ; des médecins français ont écrit que la vaccine donnerait aux vaccinés quelque chose de la race bovine, que les femmes soumises à ce préservatif s’exposaient à devenir des vaches comme Io. Voy. les écrits des docteurs Vaume, Moulet, Chapon, etc.
- ↑ M. Salues, Des erreurs et des préjugés, etc., t. III, p. 84.