Dictionnaire touareg – français/K̤
K̤ ⵆ
ⵆ ăk̤ ⵆ sm. (pl. ăk̤k̤aouen ⵆⵓⵏ) ‖ lait ‖ se dit du lait des femmes et des animaux, quel que soit son état, frais et doux, aigre, caillé, tourné, cru, cuit, condensé, etc. ‖ v. ⴾⴼ ekef, ikfai ; ⴾⵔ keret (Ta. 1) ‖ p. ext. « substance laiteuse (de certains végétaux) ». Se dit de la substance laiteuse qui se trouve dans les tiges et les feuilles de la tourha, de la tellăk̤ et d’autres végétaux, ainsi que de celle qui est à l’intérieur des grains de céréales quand ils commencent à se former. D. le s. « substance laiteuse [des grains de céréales] », est syn. d’édeṛes.
ⵆ ăk̤ou ⵆⵓ sm. (pl. ăk̤k̤oûten ⵆⵜⵏ) ‖ bête sauvage (an. non domestique) ‖ se dit de tous les an. non domestiques, des plus petits aux plus grands : une fourmi, une mouche, une araignée sont des ăk̤ou comme une girafe. Les oiseaux non domestiques et les poissons sont des ăk̤ou, com. les quadrupèdes non domestiques, les reptiles et les insectes. ‖ il n’existe pas en tăm. de mot signifiant « animal (être organisé et doué de mouvement et de sensibilité) », ni de mot signifiant « animal domestique » ‖ ăk̤ou diffère de tăoueḳḳast « gibier (nom générique des an. qu’on chasse) ».
ⵆⴱⵉ k̤oubi ⵆⴱⵉ vn. prim. ; conj. 40 « ġouḍi » ; (iek̤oŭbei, iek̤oûbei, éd ik̤oubi, our iek̤oubei) ‖ ne pas concevoir (le suj. étant la femelle d’un an.) ‖ à l’ind. prés. signifie « ne pas être pleine (ne pas avoir de petit dans le ventre) » ‖ ne peut avoir pour suj. que la femelle d’un an. Ne peut pas avoir pour suj. une femme ‖ signifie « ne pas concevoir (soit pour n’avoir pas vu le mâle, soit pour une autre cause) » ; ne signifie pas « être stérile », ni « être vierge » ‖ ex. ăouétai ouâ-reṛ éhéré hin iek̤oŭbei ; our inéi ăhoûlaṛ fô ⁒ cette année-ci, mon menu bétail n’a pas conçu ; il n’a pas vu le bouc du tout (cette année, mes chèvres et mes brebis n’ont pas conçu ; elles n’ont pas vu le bouc) = eġĭṛ ăhoûlaṛ daṛ oulli ; tiioḍ ek̤oŭbeinet, tiioḍ essĕmreounet ⁒ j’ai mis le bouc dans les chèvres ; certaines n’ont pas conçu, certaines ont conçu = telemt tâ-reṛ tessîmreou ? – kala, tek̤oûbei ⁒ cette chamelle-ci est-elle pleine ? – non, elle n’est pas pleine.
— sek̤k̤oubi ⵙⵆⴱⵉ va. f. 1 ; conj. 139 « sebberouri » ; (isk̤abei, iesîk̤abei, éd isek̤k̤oubi, our isk̤abei) ‖ faire ne pas concevoir [la femelle d’un an.].
— tîk̤oûboûi ⵜⵆⴱⵉ vn. f. 14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itîk̤oûboûi, our itek̤ouboui) ‖ ne pas concevoir hab.
— sîk̤oûboûi ⵙⵆⴱⵉ va. f. 1.14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (isîk̤oûboûi, our isek̤ouboui) ‖ faire hab. ne pas concevoir.
— ăk̤oûbi ⵆⴱⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤oûbouien ⵆⴱⵉⵏ), daṛ k̤oûbouien ‖ fait de ne pas concevoir ‖ sign. aussi « fait de n’être pas pleine ».
— ăsek̤k̤oûbi ⵙⵆⴱⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤oûbouien ⵙⵆⴱⵉⵏ), daṛ sek̤k̤oûbouien ‖ fait de faire ne pas concevoir.
— tk̤âbit ⵜⵆⴱⵜ sf. φ (pl. tik̤oûbai ⵜⵆⴱⵉ), daṛ tk̤oûbai ‖ femelle qui n’est pas pleine.
ⵆⴱⵉ tk̤âbit ⵜⵆⴱⵜ ✳ sf. φ (pl. tik̤oûbai ⵜⵆⴱⵉ), daṛ tk̤oûbai ‖ abroṛ teint en indigo (ar. « k̤âbia »).
ⵆⴷⵆ ék̤edek̤ ⵆⴷⵆ (dial. Berb. séd. Ṛ. et Ġ.) sm. φ (pl. ik̤edk̤ân ⵆⴷⵆⵏ), daṛ ăk̤edek̤ (ĕk̤edek̤), daṛ k̤edk̤ân ‖ large banc maçonné (contre le mur d’une maison, à l’extérieur) ‖ syn. de teddoukkant empl. d. ce s. ‖ non us. dans l’Ăh.
ⵆⴷⵎ ek̤dem ⵆⴷⵎ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤dĕm, ik̤dâm, éd ik̤dem, our ik̤dim) ‖ travailler à (act.) ; travailler (n.) ‖ se dit de tous les travaux, de tous les ouvrages, intellectuels et matériels ‖ p. ext. « cultiver [la terre ; un jardin ; un lieu] (act.) » ; d. ce s. a aussi les s. pas. et pron. « être cultivé » et « se cultiver ». (Ex. ăfaraġ ennek ik̤dâm ăouétai ouâ-reṛ ? – ik̤dâm. – mi tt ik̤dâmen ? – Barka ⁒ ton jardin est-il cultivé cette année-ci ? – il est cultivé. – qui le cultivant ? (qui est-ce qui le cultive ?). – B.) ‖ d. le s. « travailler à (act.) ; travailler (n.) », est syn. de hareou. v. ⵂⵔⵓ hareou.
— sek̤dem ⵙⵆⴷⵎ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤dem, iessîk̤dem, éd isek̤dem, our issek̤dem) ‖ faire travailler à (se c. av. 2 acc.) ; faire travailler (se c. av. 1 acc.) ‖ p. ext. « faire cultiver (se c. av. 2 acc.) ».
— k̤âddem ⵆⴷⵎ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤âddem, our ik̤eddem) ‖ travailler hab. à (act.) ; travailler hab. (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâk̤dâm ⵙⵆⴷⵎ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤dâm, our isek̤dim) ‖ faire hab. travailler à (se c. av. 2 acc.) ; faire hab. travailler (se c. av. 1 acc.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăk̤adam ⵆⴷⵎ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤edâmen ⵆⴷⵎⵏ), daṛ k̤edâmen ‖ fait de travailler à ; fait de travailler ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăsek̤dem ⵙⵆⴷⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤dîmen ⵙⵆⴷⵎⵏ), daṛ sek̤dîmen ‖ fait de faire travailler à ; fait de faire travailler ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ănâk̤dam ⵏⵆⴷⵎ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inâk̤dâmen ⵏⵆⴷⵎⵏ ; fs. tănâk̤damt ⵜⵏⵆⴷⵎ⵿ⵜ ; fp. tinâk̤dâmîn ⵜⵏⵆⴷⵎⵏ), daṛ nâk̤dâmen, daṛ tnâk̤dâmîn ‖ hom. qui travaille manuellement au service de qlq’un moyennant un salaire (ouvrier au service de qlq’un ; serviteur ; domestique) ‖ quiconque est engagé par qlq’un à l’année, au mois, à la journée, ou pour un temps qlconque, pour lui faire des travaux manuels, com. un fermier, un berger, un jardinier, un domestique, une servante, etc., est un ănâk̤dam.
— elk̤edmet ⵍⵆⴷⵎⵜ sf. (pl. elk̤edmetîn ⵍⵆⴷⵎⵜⵏ) ‖ travail ‖ p. ext. « culture (de la terre) » ‖ p. ext. « lieu cultivé ».
ⵆⴷⵙ tăk̤adast ⵜⵆⴷⵙ⵿ⵜ ✳ sf. φ (pl. tik̤adasîn ⵜⵆⴷⵙⵏ), daṛ tk̤adasîn ‖ exhalaison venteuse et fétide sortant du fondement avec un bruit très faible ‖ dans l’Ăd. et chez les Ioul., signifie « vent sortant du fondement » ; n’a pas ce s. dans l’Ăh. ‖ v. ⴼⴹⵉ feḍei ; ⵔⴹ ereḍ.
ⵆⵉⴾ k̤aiki ⵆⵉⴾⵉ ✳ sm. (pl. k̤aikîten ⵆⵉⴾⵜⵏ) ‖ nom d’un vêtement blanc en étoffe très légère ‖ le k̤aiki est une pièce rectangulaire d’étoffe blanche, en laine, soie, ou coton, très souple et très légère, d’environ 5m de long et 1m,50c de large. C’est un vêtement de luxe, porté par les h. et les f.
— k̤eik̤ei ⵆⵉⵆⵉ vn. prim. ; conj. 93 « beideġ » ; π (k̤eik̤ĕi, k̤eik̤âi, éd iek̤k̤eik̤ei, our k̤eik̤ei) ‖ être tissé lâche (être d’un tissu peu serré) ‖ se dit de tout tissu, mince ou épais, dont les fils ne sont pas serrés.
— sek̤k̤eik̤i ⵙⵆⵉⵆⵉ va. f. 1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (isk̤eik̤ei, iesîk̤eik̤ei, éd isek̤k̤eik̤i, our isk̤eik̤ei) ‖ tisser lâche.
— tâk̤eik̤âi ⵜⵆⵉⵆⵉ vn. f. 7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (itâk̤eik̤âi, our itek̤eik̤i) ‖ être hab. tissé lâche.
— sâk̤eik̤âi ⵙⵆⵉⵆⵉ va. f. 1.7 ; conj. 231 « tâdenkâi » ; (isâk̤eik̤âi, our isek̤eik̤i) ‖ tisser hab. lâche.
— tek̤k̤eik̤eit ⵜⵆⵉⵆⵉⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tek̤k̤eik̤eîn ⵜⵆⵉⵆⵉⵏ) ‖ fait d’être tissé lâche.
— ăsek̤k̤eik̤i ⵙⵆⵉⵆⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤eik̤ien ⵙⵆⵉⵆⵉⵏ), daṛ sek̤k̤eik̤ien ‖ fait de tisser lâche.
ⵆⵉⵆⵉ k̤eik̤ei ‖ v. ⵆⵉⴾ k̤aiki.
ⵆⵉⵎ tak̤iamt ⵜⵆⵉⵎ⵿ⵜ ✳ sf. φ (pl. tik̤iâmîn ⵜⵆⵉⵎⵏ), daṛ tĕk̤iamt (tăk̤iamt), daṛ tĕk̤iâmîn ‖ tente en toile ‖ v. ⵂⵏ éhen.
ⵆⴾⵎ ek̤kem ⵆⴾⵎ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤kĕm, ik̤kâm, éd ik̤kem, our ik̤kim) ‖ gouverner ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être gouverné » et « se gouverner » ‖ p. ext. « commander (n.) ». D. ce s., n’a pas de pas. ni de pron. La p. à laquelle on commande se met au dat. ; ce qu’on lui commande est à l’abl. et accompagné de s (es, se) « avec (au moyen de) » ‖ d. les s. « gouverner » et « commander » est syn. de neheḍ ‖ peu us.
— elk̤ekoûm ⵍⵆⴾⵎ sm. (pl. elk̤ekoûmen ⵍⵆⴾⵎⵏ) ‖ fait de gouverner ; fait d’être gouverné ; gouvernement (fait de gouverner) ‖ p. ext. « commandement (ordonnance publique faite par un de ceux qui gouvernent) ».
— elk̤ekmet ⵍⵆⴾⵎⵜ sf. (pl. elk̤ekmetîn ⵍⵆⴾⵎⵜⵏ) ‖ m. s. q. le pr.
— elk̤âkem ⵍⵆⴾⵎ sm. (pl. elk̤okkâm ⵍⵆⴾⵎ) ‖ gouverneur ‖ peu us. dans le s. « gouverneur ». Les gouverneurs de n’importe quels pays sont hab. désignés par le mot ămenoûkal « chef suprême ; chef puissant » ou le mot amṛar « chef » ‖ p. ext. « chef européen (civil ou militaire, d’un grade un peu élevé) ». S’empl. d. ce s. pour désigner les officiers de tous grades des armées européennes et les administrateurs civils européens. On se sert aussi, pour désigner les chefs européens des mots ămenoûkal et amṛar, mais ces noms leur sont communs avec les autres chefs, tandis que le mot elk̤âkem leur est presque réservé.
ⵆⵆ k̤ouk̤ou ⵆⵆⵓ vn. prim. ; conj. 13 « k̤ouk̤ou » ; (iek̤oŭk̤a, iek̤oûk̤a, éd ik̤ouk̤ou, our iek̤ouk̤a) ‖ être percé à jour ‖ se dit, p. ex., d’une outre, d’un sac, d’un récipient qlconque, dont le fond est percé et qui laissent échapper ce qu’on y met ; d’une cloison percée à jour ; d’un tronc, d’une perche, d’une poutre, d’une pièce de bois qlconque entièrement rongée à l’intérieur par les vers ; etc. ‖ fig. s’empl., le suj. étant une femme, pour exprimer qu’elle a eu beaucoup d’amants ‖ à cause du sens grossier qu’il peut avoir, et qui est fréquent, k̤ouk̤ou ne s’emploie pas en bonne compagnie, même dans ses acceptions décentes.
— ăk̤oûk̤ou ⵆⵆⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤oûk̤oûten ⵆⵆⵜⵏ), daṛ k̤oûk̤oûten ‖ fait d’être percé à jour ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— k̤ouk̤k̤ou ⵆⵆⵓ sm. (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. k̤ouk̤k̤oûten ⵆⵆⵜⵏ) ‖ puceron qui pompe l’intérieur des grains de céréales avant leur maturité lorsque leur intérieur est encore liquide ‖ syn. de żenboûbou et de żebebou.
ⵆⵍ ek̤lou ⵆⵍⵓ ✳ va. prim. ; conj. 14 « emdou » ; ω (ik̤lă, ik̤lâ, éd ik̤lou, our ik̤lé) ‖ ruiner (détruire) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être ruiné » et « se ruiner » ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit, p. ex., d’un chef d’armée, de guerriers, de la guerre, qui ruinent au point de les détruire complètement ou presque complètement un peuple, une tribu, des villes, des villages, des cultures, des maisons, des constructions qlconques ; d’une inondation, d’un incendie qui ruinent des villes, des champs, des forêts, un pays, des maisons ; d’une peste qui ruine un peuple, un pays ; de la sécheresse qui ruine (en leur causant un grave dommage) des champs, un pays, des troupeaux, une tribu ; d’une maladie ou d’une infirmité qui ruine (en la compromettant gravement) la santé d’une p. ou d’un an. ; de rats, de chenilles, de sauterelles qui ruinent (en les détériorant beaucoup) des cultures ; d’un événement qui ruine qlq’un (en anéantissant sa fortune) ; d’une fem. qui ruine ses amants (en leur faisant manger leur fortune) ; d’une p. qui se ruine elle-même (en gaspillant sa fortune) ; d’une cause qlconque qui occasionne un grave dommage à une p., un an., ou une ch. ‖ ek̤lou signifie pr. une destruction complète, presque complète, ou un très grave dommage ; com. les verbes qui signifient « tuer », « anéantir », et la plupart des verbes analogues, il s’empl. au fig. pour signifier un dommage qlconque, fût-ce le plus minime ‖ syn. d’ehlek ‖ v. ⵂⵍⴾ ehlek.
— nemek̤lou ⵏⵎⵆⵍⵓ vn. f. 2bis ; conj. 49 « medeggou » ; (inmek̤la, ienîmek̤la, éd inmek̤lou, our inmek̤la) ‖ se ruiner réc. l’un l’autre.
— nemek̤li ⵏⵎⵆⵍⵉ vn. f. 2bis ; conj. 49 « medeggou » ; (inmek̤la, ienîmek̤la, éd inmek̤li, our inmek̤la) ‖ m. s. q. le pr.
— k̤oûllou ⵆⵍⵓ va. f. 5 ; conj. 223 « moûddou » ; (ik̤oûllou, our ik̤oullou) ‖ ruiner hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.
— tînmek̤lou ⵜⵏⵎⵆⵍⵓ vn. f. 2bis.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînmek̤lou, our itenmek̤lou) ‖ se ruiner hab. réc. l’un l’autre.
— tînmek̤li ⵜⵏⵎⵆⵍⵉ vn. f. 2bis.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînmek̤li, our itenmek̤li) ‖ m. s. q. le pr.
— tăk̤ellaout ⵜⵆⵍⵓⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tik̤ellaouîn ⵜⵆⵍⵓⵏ), daṛ tk̤ellaouîn ‖ fait de ruiner ; ruiner ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être ruiné » et « fait de se ruiner ».
— ănmek̤lou ⵏⵎⵆⵍⵓ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmek̤loûten ⵏⵎⵆⵍⵜⵏ), daṛ ĕnmek̤loûten ‖ fait de se ruiner réc. l’un l’autre.
— ănmek̤li ⵏⵎⵆⵍⵉ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmek̤lîten ⵏⵎⵆⵍⵜⵏ), daṛ ĕnmek̤lîten ‖ m. s. q. le pr.
— émek̤li ⵎⵆⵍⵉ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imek̤la ⵎⵆⵍⴰ ; fs. témek̤lit ⵜⵎⵆⵍⵜ ; fp. timek̤la ⵜⵎⵆⵍⴰ), daṛ ămek̤li (ĕmek̤li), daṛ mek̤la, daṛ tămek̤lit (tĕmek̤lit), daṛ tmek̤la ‖ hom. (ou an.) qui ruine ‖ ce que ruine un émek̤li se met au gén. ‖ a t. les s. c. à c. du prim. au s. act. ‖ syn. d’ămâhlak ‖ v. ⵂⵍⴾ ehlek, ămâhlak.
— elk̤ela ⵍⵆⵍⴰ sm. (pl. elk̤elâten ⵍⵆⵍⵜⵏ) ‖ ruine (fait de ruiner ; fait d’être ruiné).
ⵆⵍⴱⵙ ék̤elbes ⵆⵍⴱⵙ (Ăj.) sm. φ (pl. ik̤elbesen ⵆⵍⴱⵙⵏ), daṛ ăk̤elbes (ĕk̤elbes), daṛ k̤elbesen ‖ papillon ‖ syn. d’ăhellêlou ‖ v. ⵂⵍⵍ ehlel, ăhellêlou ‖ très peu us. dans l’Ăh.
ⵆⵍⴷ ek̤led ⵆⵍⴷ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤lĕd, ik̤lâd, éd ik̤led, our ik̤lid) ‖ être pâmé ; se pâmer ; pâmer (n.) ‖ se dit au pr. de p. qui pâment par suite d’émotion, de sensation vive, de douleur vive, de chaleur excessive, de cause qlconque ‖ se dit au fig. de p. qui pâment de rire, de joie, etc. ‖ fig. « pâmer d’amour (être très amoureux) ». La p. dont on est très amoureux est à l’abl. et accompagnée de foull « pour ». (Ex. Koûka tek̤lâd foull Biska ; tennă our tek̤lid ; bahou nnît ; tek̤lâd foull âs ⁒ K. pâme d’amour pour B. ; elle dit [qu’]elle ne pâme pas d’amour ; mensonge d’elle ; elle pâme d’amour pour lui (K. est très amoureuse de B. ; elle dit qu’elle n’est pas amoureuse de lui ; elle ment ; elle est très amoureuse de lui)) ‖ fig. « être très élégant dans sa tenue (être très recherché dans tous ses objets personnels, vêtements, parures, armes, montures, sellerie, etc.) ». Peut avoir pour suj. des p. de tous sexes, âges et conditions. Signifie être très élégant dans sa tenue relativement à la condition, non d’une manière absolue. D. ce s., ek̤led est très us. dans l’Ăir, mais peu dans l’Ăh. ‖ v. ⵍⵂⵓⴹ lehoueḍ ‖ v. ⴳⵏⵉ geniiet (Ta. 1).
— sek̤led ⵙⵆⵍⴷ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤led, iessîk̤led, éd isek̤led, our issek̤led) ‖ faire se pâmer ; faire pâmer ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— k̤âlled ⵆⵍⴷ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤âlled, our ik̤elled) ‖ être hab. pâmé ; se pâmer hab. ; pâmer hab. (n.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâk̤lâd ⵙⵆⵍⴷ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤lâd, our isek̤lid) ‖ faire hab. se pâmer ; faire hab. pâmer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăk̤alad ⵆⵍⴷ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤elâden ⵆⵍⴷⵏ), daṛ k̤elâden ‖ fait d’être pâmé ; fait de se pâmer ; fait de pâmer (n.) ; pamoison ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăsek̤led ⵙⵆⵍⴷ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤lîden ⵙⵆⵍⴷⵏ), daṛ sek̤lîden ‖ fait de faire se pâmer ; fait de faire pâmer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ămâk̤lad ⵎⵆⵍⴷ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâk̤lâden ⵎⵆⵍⴷⵏ ; fs. tămâk̤lat ⵜⵎⵆⵍⵜ ; fp. timâk̤lâdîn ⵜⵎⵆⵍⴷⵏ), daṛ mâk̤lâden, daṛ tmâk̤lâdîn ‖ hom. très élégant dans sa tenue ‖ us. dans l’Ăir ; peu us. dans l’Ăh.
— ămek̤loud ⵎⵆⵍⴷ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imek̤lad ⵎⵆⵍⴷ ; fs. tămek̤lout ⵜⵎⵆⵍⵜ ; fp. timek̤lad ⵜⵎⵆⵍⴷ), daṛ mek̤lad, daṛ tmek̤lad) ‖ m. s. q. le pr. ‖ us. dans l’Ăir ; peu us. dans l’Ăh.
ⵆⵍⴳ k̤elegget (Ta. 1) ⵆⵍⴳⵜ va. prim. ; conj. 46 « ferekket (Ta. 1) » ; (ik̤legget, iek̤îlegget, éd ik̤legget, our ik̤legget) ‖ saisir brusquement avec les dents et lâcher aussitôt après (sans faire de morsure et sans faire sérieusement mal) ‖ peut avoir pour suj. un an. ou une p. Peut avoir pour rég. dir. une p., un an., ou une ch. ‖ se dit des an. qui saisissent brusquement avec les dents et lâchent aussitôt après, com. font les chiens en jouant avec une p. ou entr’eux, com. font les chiens de bergers avec les moutons, com. font les chiens en saisissant les vêtements de p. avec lesquelles ils jouent ; se dit des p., surtout des enfants qui font de même ‖ v. ⵍⵆⵎ elk̤em.
— mek̤elegget (Ta. 1) ⵎⵆⵍⴳⵜ vn. f. 2 ; conj. 46 « ferekket (Ta. 1) » ; (imk̤elegget, iemîk̤elegget, éd imk̤elegget, our imk̤elegget) ‖ se saisir réc. l’un l’autre brusquement avec les dents et lâcher aussitôt après ‖ fig. « se prendre de bec l’un avec l’autre (avoir une prise de bec l’un avec l’autre) (le suj. étant des p.) ».
— tîk̤leggît (Ta. 7) ⵜⵆⵍⴳⵜ va. f. 16 ; conj. 254 « tîtreggît (Ta. 7) » ; (itîk̤leggît, our itek̤leggit) ‖ saisir hab. brusquement avec les dents et lâcher aussitôt après.
— tîmk̤eleggît (Ta. 7) ⵜⵎⵆⵍⴳⵜ va. f. 2.16 ; conj. 254 « tîtreggît (Ta. 7) » ; (itîmk̤eleggît, our itemk̤eleggit) ‖ se saisir hab. réc. l’un l’autre brusquement avec les dents et lâcher aussitôt ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— ăk̤leggi ⵆⵍⴳⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤leggîten ⵆⵍⴳⵜⵏ), daṛ ĕk̤leggîten ‖ fait de saisir brusquement avec les dents et de lâcher aussitôt après.
— ămk̤eleggi ⵎⵆⵍⴳⵉ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤eleggîten ⵎⵆⵍⴳⵜⵏ), daṛ ĕmk̤eleggîten ‖ fait de se saisir réc. l’un l’autre brusquement avec les dents et de lâcher aussitôt après ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— tăk̤eleggat ⵜⵆⵍⴳⵜ sf. φ (pl. tik̤eleggâtîn ⵜⵆⵍⴳⵜⵏ), daṛ tk̤eleggâtîn ‖ propos incongru (propos légèrement grossier ou légèrement indécent, contraire à la bienséance) ‖ p. ext. « incongruité (acte incongru) » ; d. ce s. signifie presque touj. « vent sortant du fondement » ‖ d. les s. « incongruité » et « vent sortant du fondement », est syn. de tăfelṛiḳ ‖ d. le s. « propos incongru », diffère de tăfelṛiḳ « indécence (acte, geste, propos, ou parole indécents) » qui signifie une indécence grave en acte ou en paroles ‖ v. ⵔⴹ ereḍ, tourriṭ.
ⵆⵍⴾ ek̤lek ⵆⵍⴾ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤lĕk, ik̤lâk, éd ik̤lek, our ik̤lik) ‖ créer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être créé » et « se créer » ‖ p. ext. « aller (se porter, être) (le suj. étant une p., un an., une ch. dont on demande des nouvelles) (n.) ». Dans ce s., ne s’empl. que dans des phrases interrogatives ou dubitatives. (Ex. ma tek̤lĕked ? ma tek̤lĕk tămeṭṭ ennek ? ma k̤lĕknet oulli nnek ? ma ik̤lĕk Ăsekrem ? ma k̤lĕken ferġân nek ? – elk̤îr ṛâs ; eġoûḍeien ⁒ quoi es-tu allé ? quoi est allée ta femme ? qui sont allées tes chèvres ? quoi est allé Ă. ? quoi sont allés tes jardins ? (comment vas-tu ? comment va ta f. ? comment vont tes chèvres ? comment va le mont Ă. ? comment vont tes jardins ?). – le bien seulement (il n’y a que le bien ; cela va bien) ; ils rendent grâces (ils ne vont pas mal)). Dans l’ex. précédent, on peut mettre ek̤lek au présent au lieu de le mettre au passé ; le sens est le même ; les 2 tournures sont correctes ; le passé est plus us. que le présent ‖ il n’existe pas en tăm. de verbe d’origine touaregue signifiant « créer ». Pour rendre l’idée de « créer », les Kel-Ăh. se servent hab. du verbe eken « faire » ‖ peu us.
— k̤âllek ⵆⵍⴾ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤âllek, our ik̤ellek) ‖ créer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.
— ăk̤alak ⵆⵍⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤elâken ⵆⵍⴾⵏ), daṛ k̤elâken ‖ fait de créer ; création ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être créé » et « fait de se créer ».
— ak̤louk ⵆⵍⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤loûken ⵆⵍⴾⵏ), daṛ ĕk̤louk (ăk̤louk), daṛ ĕk̤loûken ‖ m. s. q. le pr.
— ămâk̤lak ⵎⵆⵍⴾ sm. n. d’é. prim. ; (s. s. pl.) ‖ créateur ‖ ne se dit que de Dieu ‖ v. ⵉⵍ Ialla.
— tak̤lek ⵜⵆⵍⴾ sf. φ (pl. tik̤ellâk ⵜⵆⵍⴾ), daṛ tĕk̤lek (tăk̤lek), daṛ tk̤ellâk ‖ foule (de pers.) (multitude (de pers.)) ‖ ne se dit pas d’une foule d’an. ou de ch., mais seulement d’une foule de pers.
— tămek̤louk ⵜⵎⵆⵍⴾ sf. φ (pl. timek̤lâk ⵜⵎⵆⵍⴾ), daṛ tmek̤lâk ‖ créature (être créé) ‖ se dit de tous les êtres crées, purs esprits, humains, animaux, ou créatures inanimées ‖ p. ext. « ensemble de toutes les créatures (ensemble de tous les êtres créés) ».
— ămek̤louk ⵎⵆⵍⴾ (Ăir) sm. φ (pl. imek̤lâk ⵎⵆⵍⴾ), daṛ mek̤lâk ‖ lion ‖ v. ⵂⵔ ahar ‖ très peu us. dans l’Ăh.
ⵆⵍⵆⵍ ăk̤elk̤âli ⵆⵍⵆⵍⵉ sm. φ (pl. ik̤elk̤âlîten ⵆⵍⵆⵍⵜⵏ ; fs. tăk̤elk̤âlit ⵜⵆⵍⵆⵍⵜ ; fp. tik̤elk̤âlîtîn ⵜⵆⵍⵆⵍⵜⵏ), daṛ k̤elk̤âlîten, daṛ tk̤elk̤âlîtîn ‖ chameau de charge commun et lourd ‖ syn. d’ăbâk̤oul, de dĕk̤k̤ĕdĕk̤, d’ăgelgâli et d’érik̤i.
ⵆⵍⵍ ik̤lal ⵆⵍⵍ ✳ vn. prim. ; conj. 76 « ibhaou » ; (k̤elĕl, k̤elâl, éd ik̤lal, our k̤elel) ‖ être licite.
— sek̤lel ⵙⵆⵍⵍ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤lel, iessîk̤lel, éd isek̤lel, our issek̤lel) ‖ rendre licite ‖ p. ext. « déclarer licite » ‖ p. ext. « dire la verité (n.) ».
— tîk̤lâl ⵜⵆⵍⵍ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîk̤lâl, our itik̤lal) ‖ être hab. licite.
— sâk̤lâl ⵙⵆⵍⵍ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤lâl, our isek̤lil) ‖ rendre hab. licite ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tek̤k̤elelt ⵜⵆⵍⵍ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tek̤k̤elelîn ⵜⵆⵍⵍⵏ) ‖ fait d’être licite.
— ăsek̤lel ⵙⵆⵍⵍ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤lîlen ⵙⵆⵍⵍⵏ), daṛ sek̤lîlen ‖ fait de rendre licite ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— k̤elîl ⵆⵍⵍ sm. (s. s. pl.) ‖ vérité ‖ peu us.
ⵆⵍⵙ k̤elles ⵆⵍⵙ ✳ va. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (ik̤k̤ĕlles, iek̤k̤îlles, éd iek̤k̤elles, our ik̤k̤elles) ‖ payer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être payé » et « se payer » ‖ Peut avoir pour suj. la p. qui paie, ou ce qu’on donne en paiement. Peut avoir pour rég. dir. la p. que l’on paie, ce dont on donne le paiement, ou ce qu’on donne en paiement. Si ce dont on donne le paiement ou ce qu’on donne en paiement sont rég. dir., la pers. que l’on paie se met au dat. ‖ p. ext. « s’acquitter [de] (n.) ; en finir [avec] (n.) ; être délivré [de] (n.) ; être sain et sauf (n.) ». Ce dont on s’acquitte, ce avec quoi on en finit, ce dont on est délivré est à l’abl. et accompagné de d (ed) « avec ». Peu us. dans ces s. ‖ p. ext. « se payer (soi-même de sa propre main) de [une p., un an., une ch. qui sont dûs par qlq’un (en prenant soi-même telle ou telle ch. à celui qui les doit, à la connaissance de celui-ci ou à son insu)] (act.) ». A pour rég. dir. soit l’objet dû au suj. et dont il se paie en prenant telle ou telle ch. à celui qui le lui doit, soit ce que le suj. prend à celui qui lui doit pour se payer de ce qui lui est dû ‖ fig. k̤elles i ăneḍ « payer à l’artisan » est empl. qlqf. d. le s. d’« aller aux cabinets (aller faire les évacuations naturelles) » ‖ k̤elles ĕṛa ; v. ⵗ eḳḳ ‖ d. le s. « payer », est syn. d’erżem, qui est us. dans l’Ăir et l’Ăd., mais l’est peu dans l’Ăh. ‖ diffère d’eżel « payer (réparer, en payant, le dommage matériel de) [un an., une ch., volés, perdus, abîmés] [à leur propriétaire] ; payer (en réparation d’un dommage matériel) [telle ou telle somme ou telle ou telle ch.] [à qlq’un] (pour un an., une ch. volés, perdus, abîmés, qui sont sa propriété) » ‖ les Kel-Ăh. rendent hab. l’idée de « payer » par ekf « donner », et celle d’« être payé » par eġrou « recevoir » ‖ peu us.
— mek̤elles ⵎⵆⵍⵙ va. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imk̤elles, iemîk̤elles, éd imk̤elles, our imk̤elles) ‖ se payer réc. l’un à l’autre (act.) ; se payer réc. l’un l’autre (n.) ; régler ses comptes ensemble par le paiement de (act.) ; régler ses comptes ensemble par le paiement de ce qui est dû (n.) ‖ se dit soit de 2 p. qui se doivent l’une à l’autre, soit de 2 p. dont l’une seulement doit à l’autre, soit de plusieurs p. qui ont entr’elles des dettes qlconques ‖ si tous ceux qui se paient réc. ou réglent leurs comptes ensemble ne sont pas sujets, ceux qui ne sont pas sujets sont à l’abl. et accompagnés de d (ed) « avec » ‖ p. ext. « en finir réc. l’un avec l’autre (le suj. étant une p. ou un an. qui en finissent avec une p., un an., ou une ch.) (n.) ».
— mek̤ellas ⵎⵆⵍⵙ va. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imk̤ellas, iemîk̤ellas, éd imk̤ellas, our imk̤ellas) ‖ m. s. q. le pr.
— tâk̤ellâs ⵜⵆⵍⵙ va. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâk̤ellâs, our itek̤ellis) ‖ payer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tîmk̤ellîs ⵜⵎⵆⵍⵙ va. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmk̤ellîs, our itemk̤ellis) ‖ se payer hab. réc. l’un à l’autre (act.) ; se payer hab. réc. l’un l’autre (n.) ; régler hab. ses comptes ensemble par le paiement de (act.) ; régler hab. ses comptes ensemble par le paiement de ce qui est dû (n.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— tîmk̤ellâs ⵜⵎⵆⵍⵙ va. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmk̤ellâs, our itemk̤ellas) ‖ m. s. q. le pr.
— ăk̤elles ⵆⵍⵙ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤ellîsen ⵆⵍⵙⵏ), daṛ k̤ellîsen ‖ fait de payer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être payé » et « fait de se payer » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— mek̤ellas ⵎⵆⵍⵙ sm. nv. prim. ; (pl. mek̤ellâsen ⵎⵆⵍⵙⵏ) ‖ m. s. q. le pr. ‖ expression incorrecte.
— ămk̤elles ⵎⵆⵍⵙ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤ellîsen ⵎⵆⵍⵙⵏ), daṛ ĕmk̤ellîsen ‖ fait de se payer réc. l’un à l’autre ; fait de se payer réc. l’un l’autre ; fait de régler ses comptes ensemble par le paiement de ; fait de régler ses comptes ensemble par le paiement de ce qui est dû ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— ămk̤ellas ⵎⵆⵍⵙ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤ellâsen ⵎⵆⵍⵙⵏ), daṛ ĕmk̤ellâsen ‖ m. s. q. le pr.
— k̤las ⵆⵍⵙ pi. ‖ c’est fini (c’est chose finie ; c’est chose terminée ; c’est affaire terminée ; c’est affaire entendue, affaire décidée).
ⵆⵎ ăk̤âmi ⵆⵎⵉ sm. φ (pl. ik̤oûmai ⵆⵎⵉ ; fs. tăk̤âmit ⵜⵆⵎⵜ ; fp. tik̤oûmai ⵜⵆⵎⵉ), daṛ k̤oûmai, daṛ tk̤oûmai ‖ chien croisé de lévrier et de chien à longs poils ‖ v. ⵉⴷ é̆idi.
ⵆⵎⴷ ek̤med ⵆⵎⴷ ✳ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤mĕd, ik̤mâd, éd ik̤med, our ik̤mid) ‖ rendre grâces [à Dieu] ‖ signifie exclusivement « rendre grâces [à Dieu] » ; ne signifie ni « rendre grâces [à une créature] », ni « louer » ‖ syn. d’oumai et de ġouḍi quand ceux-ci signifient « rendre grâces [à Dieu] » ; en diffère quand ils ont un autre sens ‖ peu us.
— k̤âmmed ⵆⵎⴷ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤âmmed, our ik̤emmed) ‖ rendre grâces hab.
— ăk̤amad ⵆⵎⴷ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤emâden ⵆⵎⴷⵏ), daṛ k̤emâden ‖ fait de rendre grâces.
— k̤emmoudet ⵆⵎⴷⵜ sf. (pl. k̤emmoûdetîn ⵆⵎⴷⵜⵏ) ‖ action de grâces (rendue à Dieu).
— elk̤amdou-lillahi ⵍⵆⵎⴷⵍⵍⵂⵉ (m. à m. « louange à Dieu ») ‖ grâces soient rendues à Dieu ‖ formule arabe.
— elk̤amdou ⵍⵆⵎⴷⵓ sm. (pl. elk̤amdoûten ⵍⵆⵎⴷⵜⵏ) ‖ « fâtḥa » (1er chapitre du Koran).
ⵆⵎⵉ ik̤oûmai ‖ v. ⵆⵎ ăk̤âmi.
ⵆⵎⵆⵎ tek̤emmek̤emt ⵜⵆⵎⵆⵎ⵿ⵜ sf. φ (pl. tik̤emmek̤emîn ⵜⵆⵎⵆⵎⵏ), daṛ tk̤emmek̤emîn ‖ nom d’une danse de nègres ‖ la tek̤emmek̤emt est accompagnée de sons gutturaux, de chants et de battements de mains ; elle doit son nom aux sons gutturaux qui l’accompagnent ‖ syn. de tăzeṅṛeriht ‖ diffère de tehîġalt, nom d’une autre danse de nègres.
— ăk̤amk̤am ⵆⵎⵆⵎ sm. φ (pl. ik̤amk̤âmen ⵆⵎⵆⵎⵏ ; fs. tăk̤amk̤amt ⵜⵆⵎⵆⵎ⵿ⵜ ; fp. tik̤amk̤âmîn ⵜⵆⵎⵆⵎⵏ), daṛ k̤amk̤âmen, daṛ tk̤amk̤âmîn ‖ surnom de dérision dont les Kel-Ăh. se servent qlqf. pour désigner les Arabes.
ⵆⵎⵍ ek̤mel ⵆⵎⵍ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤mĕl, ik̤mâl, éd ik̤mel, our ik̤mil) ‖ munir d’une corde de sûreté [une charge] (mettre une corde de sûreté à [la charge d’un an. de bât]) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être muni d’une corde de sûreté » et « se munir d’une corde de sûreté » ‖ a pour rég. dir. la charge. L’an. dont on munit la charge d’une corde de sûreté se met au dat. ‖ aux s. pas. et pron., peut avoir pour suj. la charge ou l’an. de bât ‖ v. ci-dessous à ăk̤amîl en quoi consiste la corde de sûreté ; celle-ci peut se mettre à la charge de n’importe quel an. de bât pour la consolider ‖ ex. ek̤mel i ĕmis in ăġeġġi nnît s ăk̤amîl oua-h ⁒ munis d’une corde de sûreté à mon chameau sa charge avec cette corde de sûreté là (mets une corde de sûreté à la charge de mon chameau avec cette corde là).
— k̤âmmel ⵆⵎⵍ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤âmmel, our ik̤emmel) ‖ munir hab. d’une corde de sûreté ‖ a aussi les s. pas. et pron.
— ăk̤amal ⵆⵎⵍ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤emâlen ⵆⵎⵍⵏ), daṛ k̤emâlen ‖ fait de munir d’une corde de sûreté ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être muni d’une corde de sûreté » et « fait de se munir d’une corde de sûreté ».
— ăk̤amîl ⵆⵎⵍ sm. φ (pl. ik̤mâl ⵆⵎⵍ), daṛ ĕk̤mâl ‖ corde de sûreté [de charge] (en matière qlconque) (ar. « ḥemîl », « merâr ») ‖ signifie « corde entourant entièrement une charge qui est sur le dos d’un an. de bât (passant d’une part sur le bât et sous les 2 demi-charges, passant d’autre part pardessus les 2 demi-charges, et nouée sur le coté) » (αααααααα). Se dit de cordes de toute matière, poil, laine, chanvre, bourre de palmier, peau, ou autre substance ‖ p. ext. « forte corde (en matière qlconque qui n’est ni laine ni poil) » ‖ v. ⵂⵍⵎ ăhelloum.
— k̤amîla ⵆⵎⵍⴰ sm. (pl. k̤amîlaten ⵆⵎⵍⵜⵏ) ‖ corde de soie (ou de laine) (se portant comme baudrier) ‖ les hom. seuls portent des k̤amîla ; ils peuvent en porter un nombre qlconque ; quand ils en mettent 2 ou plusieurs, ils font passer les uns sur une épaule, les autres sur l’autre, de manière qu’ils se croisent sur leur poitrine ; ils n’y suspendent jamais leur épée, ils n’y suspendent que des talismans, des sachets, d’autres choses très légères, ou rien du tout ‖ syn. d’elmejdoud et d’elmejdoul.
ⵆⵎⵎ ăk̤immam ⵆⵎⵎ ✳ sm. φ (pl. ik̤immâmen ⵆⵎⵎⵏ), daṛ k̤immâmen ‖ réflexion ‖ syn. d’émîḍran ‖ très peu us.
ⵆⵎⵙ ăk̤emmas ⵆⵎⵙ ✳ sm. φ (pl. ik̤emmâsen ⵆⵎⵙⵏ), daṛ k̤emmâsen ‖ fermier (h. qui tient à ferme une propriété agricole) ‖ les fermiers de l’Ăh. étant presque tous des « ḥartâni », on les désigne hab. par le mot ăzeggaṛ « ḥartâni » ‖ peu us.
— tăk̤emmast ⵜⵆⵎⵙ⵿ⵜ sf. φ (pl. tik̤emmâsîn ⵜⵆⵎⵙⵏ), daṛ tk̤emmâsîn ‖ 5e partie de la récolte qui revient au fermier (d’après le contrat fait entre propriétaire et fermier) ‖ dans la plupart des contrats que font les Kel-Ăh. avec leurs fermiers, ceux-ci ont droit, entre autres choses, au cinquième de la récolte ; ce cinquième s’appelle tăk̤emmast.
ⵆⵎⵥ tik̤emmeżîn ⵜⵆⵎⵥⵏ ✳ sf. φ (pl. s. s.), daṛ tk̤emmeżîn ‖ farine ou semoule réduites par roulage en boulettes de 3 à 5 millimètres de diamètre (ar. « meḥammeṣa ») ‖ les tik̤emmeżîn sont connues des Kel-Ăh. ; mais elles sont pour eux un aliment de luxe et rare ; peu d’entr’eux savent les confectionner.
ⵆⵏⴱⵛ k̤enbouchet (Ta. 2) ⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜ va. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (ik̤nbachet, iek̤înbachet, éd ik̤nbouchet, our ik̤nbachet) ‖ égratigner ‖ peut avoir pour suj. des p. ou des an. ‖ syn. de k̤erenbouchet (Ta. 2), de k̤erenbouhet (Ta. 2) et de k̤erenkouket (Ta. 2), et moins us. qu’eux.
— mek̤enbouchet (Ta. 2) ⵎⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜ vn. f. 2 ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (imk̤enbachet, iemîk̤enbachet, éd imk̤enbouchet, our imk̤enbachet) ‖ s’égratigner réc. l’un l’autre.
— tîk̤enboûchoût (Ta. 8) ⵜⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜ va. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîk̤enboûchoût, our itek̤enbouchout) ‖ égratigner hab.
— tîmk̤enboûchoût (Ta. 8) ⵜⵎⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜ vn. f. 2.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîmk̤enboûchoût, our itemk̤enbouchout) ‖ s’égratigner hab. réc. l’un l’autre.
— ăk̤enboûchou ⵆⵏ⵿ⴱⵛⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤enboûchoûten ⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ), daṛ k̤enboûchoûten ‖ fait d’égratigner.
— ămk̤enboûchou ⵎⵆⵏ⵿ⴱⵛⵓ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤enboûchoûten ⵎⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ), daṛ ĕmk̤enboûchoûten ‖ fait de s’égratigner réc. l’un l’autre.
— ăk̤enbâcha ⵆⵏ⵿ⴱⵛⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ik̤enbâchâten ⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ ; fs. tăk̤enbâchat ⵜⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜ ; fp. tik̤enbâchâtîn ⵜⵆⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ), daṛ k̤enbâchâten, daṛ tk̤enbâchâtîn ‖ égratigneur (h. (ou an.) qui a l’hab. d’égratigner.
— k̤erenbouchet (Ta. 2) ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜ va. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (ik̤renbachet, iek̤îrenbachet, éd ik̤renbouchet, our ik̤renbachet) ‖ syn. de k̤enbouchet (Ta. 2).
— mek̤renbouchet (Ta. 2) ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜ vn. f. 2 ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (imk̤renbachet, iemîk̤renbachet, éd imk̤renbouchet, our imk̤renbachet) ‖ syn. de mek̤enbouchet (Ta. 2).
— tîk̤renboûchoût (Ta. 8) ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜ va. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîk̤renboûchoût, our itek̤renbouchout) ‖ syn. de tîk̤enboûchoût (Ta. 8).
— tîmk̤erenboûchoût (Ta. 8) ⵜⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜ vn. f. 2.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîmk̤erenboûchoût, our itemk̤erenbouchout) ‖ syn. de tîmk̤enboûchoût (Ta. 8).
— ăk̤renboûchou ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤renboûchoûten ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ), daṛ ĕk̤renboûchoûten ‖ syn. d’ăk̤enboûchou.
— ămk̤erenboûchou ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵓ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤erenboûchoûten ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ), daṛ ĕmk̤erenboûchoûten ‖ syn. d’ămk̤enboûchou.
— ăk̤erenbâcha ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ik̤erenbâchâten ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ ; fs. tăk̤erenbâchat ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜ ; fp. tik̤erenbâchâtîn ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴱⵛⵜⵏ), daṛ k̤erenbâchâten, daṛ tk̤erenbâchâtîn ‖ syn. d’ăk̤enbâcha.
— k̤erenbouhet (Ta. 2) ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜ va. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (ik̤renbahet, iek̤îrenbahet, éd ik̤renbouhet, our ik̤renbahet) ‖ syn. de k̤enbouchet (Ta. 2).
— mek̤renbouhet (Ta. 2) ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜ vn. f. 2 ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (imk̤renbahet, iemîk̤renbahet, éd imk̤renbouhet, our imk̤renbahet) ‖ syn. de mek̤enbouchet (Ta. 2).
— tîk̤renboûhoût (Ta. 8) ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜ va. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîk̤renboûhoût, our itek̤renbouhout) ‖ syn. de tîk̤enboûchoût (Ta. 8).
— tîmk̤erenboûhoût (Ta. 8) ⵜⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜ vn. f. 2.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîmk̤erenboûhoût, our itemk̤erenbouhout) ‖ syn. de tîmk̤enboûchoût (Ta. 8).
— ăk̤renboûhou ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤renboûhoûten ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜⵏ), daṛ ĕk̤renboûhoûten ‖ syn. d’ăk̤enboûchou.
— ămk̤erenboûhou ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵓ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤erenboûhoûten ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜⵏ), daṛ ĕmk̤erenboûhoûten ‖ syn. d’ămk̤enboûchou.
— ăk̤erenbâha ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ik̤erenbâhâten ⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜⵏ ; fs. tăk̤erenbâhat ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜ ; fp. tik̤erenbâhâtîn ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴱⵂⵜⵏ), daṛ k̤erenbâhâten, daṛ tk̤erenbâhâtîn ‖ syn. d’ăk̤enbâcha.
— k̤erenkouket (Ta. 2) ⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ va. prim. ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (ik̤renkaket, iek̤îrenkaket, éd ik̤renkouket, our ik̤renkaket) ‖ syn. de k̤enbouchet (Ta. 2).
— mek̤renkouket (Ta. 2) ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ vn. f. 2 ; conj. 57 « beroumet (Ta. 2) » ; ρ (imk̤renkaket, iemîk̤renkaket, éd imk̤renkouket, our imk̤renkaket) ‖ syn. de mek̤enbouchet (Ta. 2).
— tîk̤renkoûkoût (Ta. 2) ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ va. f. 16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîk̤renkoûkoût, our itek̤renkoukout) ‖ syn. de tîk̤enboûchoût (Ta. 8).
— tîmk̤erenkoûkoût (Ta. 8) ⵜⵎⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ vn. f. 2.16bis ; conj. 257 « tîdoûboût (Ta. 8) » ; (itîmk̤erenkoûkoût, our itemk̤erenkoukout) ‖ syn. de tîmk̤enboûchoût (Ta. 8).
— ăk̤renkoûkou ⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤renkoûkoûten ⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜⵏ), daṛ ĕk̤renkoûkoûten ‖ syn. d’ăk̤enboûchou.
— ămk̤erenkoûkou ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵓ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤erenkoûkoûten ⵎⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜⵏ), daṛ ĕmk̤erenkoûkoûten ‖ syn. d’ămk̤enboûchou.
— ăk̤erenkâka ⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ik̤erenkâkâten ⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜⵏ ; fs. tăk̤erenkâkat ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜ ; fp. tik̤erenkâkâtîn ⵜⵆⵔⵏ⵿ⴾⴾⵜⵏ), daṛ k̤erenkâkâten, daṛ tk̤erenkâkâtîn ‖ syn. d’ăk̤enbâcha.
ⵆⵏⴱⵍ ék̤enbel ⵆⵏ⵿ⴱⵍ ✳ sm. φ (pl. ik̤enbelen ⵆⵏ⵿ⴱⵍⵏ), daṛ ăk̤enbel (ĕk̤enbel), daṛ k̤enbelen ‖ nom d’un vêtement de laine ou de poil non teints, de couleur foncée et de forme rectangulaire ‖ l’ék̤enbel est en laine foncée non teinte, en poil de chèvre ou de chameau foncé non teint, ou en laine et poil foncés et non teints mélangés ; il a 5m de long et 1m,50c de large ; son tissu est épais ; sa couleur, toujours foncée, est noire, brune, grise, ou jaunâtre. Il se fabrique en Tunisie et en Tripolitaine. Rare dans l’Ăh., il y est employé plutôt com. couverture que com. vêtement.
ⵆⵏⵛⴾ ăk̤ouncheki ⵆⵏⵛⴾⵉ (Ăj.) sm. φ (pl. ik̤ounchekîten ⵆⵏⵛⴾⵜⵏ ; fs. tăk̤ounchekit ⵜⵆⵏⵛⴾⵜ ; fp. tik̤ounchekîtîn ⵜⵆⵏⵛⴾⵜⵏ), daṛ k̤ounchekîten, daṛ tk̤ounchekîtîn ‖ fennec (« fennecus Brucei » (Duv.)) ‖ v. ⵆⵔⵂ ăk̤ôrhi ‖ non us. dans l’Ăh.
ⵆⵏⵏ k̤enîna ⵆⵏⵏⴰ sm. (pl. k̤enînâten ⵆⵏⵏⵜⵏ) ‖ épine dorsale (d’humain ou d’an.).
ⵆⵏⵟⵥ tik̤enṭeżîn ⵜⵆⵏⵟⵥⵏ sf. φ (pl. s. s.), daṛ tk̤enṭeżîn ‖ sauts accompagnés de pétarades ‖ se dit des sauts accompagnés de pétarades des chevaux, des ânes, des chameaux, des bœufs, etc. ‖ v. ⵔⴹ ereḍ, tourriṭ.
ⵆⵓ ăk̤aoui ⵆⵓⵉ ✳ sm. φ (pl. ik̤ioua ⵆⵓⴰ), daṛ k̤ioua ‖ selle de méhari pour femme (large et assez lourde, ayant 2 tékéout) ‖ v. ⴾ éké, tékéout ; ⴼⴷⴼⵔ tăfîdfert.
— tk̤aouit ⵜⵆⵓⵜ sf. φ (pl. tik̤ioua ⵜⵆⵓⴰ), daṛ tk̤ioua ‖ bât de chameau de l’espèce appelée en ar. « ḥerej » ; selle de méhari légère pour femme (ayant 2 tékéout) ; selle de méhari légère pour femme (ayant des teheḍiṭ) ‖ on distingue entre elles ces 3 espèces de tk̤aouit en leur donnant les noms suivants : on appelle la 1ère tk̤aouit ta n tebeioût « tk̤aouit celle de « ḥerej » (tk̤aouit qui est un « ḥerej ») », ou tk̤aouit ta n ăġeġġi « tk̤aouit celle de charge (tk̤aouit de charge) » ; on appelle la 2de tk̤aouit ta n tkéouîn « tk̤aouit celle des tékéout (tk̤aouit ayant des tékéout) » ; on appelle la 3e tk̤aouit ta n tĕhḍaḍ « tk̤aouit celle des teheḍiṭ (tk̤aouit ayant des teheḍiṭ) » ‖ v. ⴾ éké, tékéout ‖ d. le s. « bât de chameau de l’espèce appelée en ar. « ḥerej » », est syn. de tebeioût ‖ diffère d’élaki « bât de chameau de l’espèce appelée en ar. « ḥaouia » ».
ⵆⵓⵆⵓ k̤eouk̤eou ⵆⵓⵆⵓ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (ik̤k̤ĕouk̤eou, iek̤k̤îouk̤eou, éd iek̤k̤eouk̤eou, our ik̤k̤eouk̤eou) ‖ s’agiter en tous sens en bourdonnant ‖ se dit proprement des mouches. Se dit au fig. des p. et des an. ‖ s’empl. rarement au sing., presque touj. au plur., en parlant d’une multitude de mouches, de p., ou d’an. qui s’agitent en tous sens en bourdonnant.
— mek̤ouk̤ou ⵎⵆⵆⵓ vn. f. 2 ; conj. 45 « ġemiġemi » ; (imk̤eouk̤eou, iemîk̤eouk̤eou, éd imk̤ouk̤ou, our imk̤eouk̤eou) ‖ s’agiter ensemble en tous sens en bourdonnant.
— tâk̤eouk̤âou ⵜⵆⵓⵆⵓ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâk̤eouk̤âou, our itek̤eouk̤iou) ‖ s’agiter hab. en tous sens en bourdonnant.
— tîmk̤ouk̤ou ⵜⵎⵆⵆⵓ vn. f. 2.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîmk̤ouk̤ou, our itemk̤ouk̤ou) ‖ s’agiter hab. ensemble en tous sens en bourdonnant.
— ăk̤eouk̤ou ⵆⵓⵆⵓ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤eouk̤iouen ⵆⵓⵆⵓⵏ), daṛ k̤eouk̤iouen ‖ fait de s’agiter en tous sens en bourdonnant.
— ămk̤oûk̤ou ⵎⵆⵆⵓ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤oûk̤iouen ⵎⵆⵆⵓⵏ), daṛ ĕmk̤oûk̤iouen ‖ fait de s’agiter ensemble en tous sens en bourdonnant.
ⵆⵓⵍⵍ ăk̤aoulil ⵆⵓⵍⵍ ✳ sm. φ (pl. ik̤ioulal ⵆⵓⵍⵍ), daṛ k̤ioulal ‖ abroṛ de très peu de valeur ‖ se dit de tous les abroṛ de très peu de valeur, des vieux abroṛ qui, bons autrefois, ont peu de valeur parce qu’ils sont usés, des abroṛ neufs qui ont peu de valeur parce qu’ils sont de très-basse qualité.
— tek̤aoulilt ⵜⵆⵓⵍⵍ⵿ⵜ sf. φ (pl. tik̤ioulal ⵜⵆⵓⵍⵍ), daṛ tk̤ioulal ‖ tabroḳ de très peu de valeur ; tk̤âbit de très peu de valeur ‖ se dit de toutes les tabroḳ et tk̤âbit de très peu de valeur, neuves ou vieilles, que leur peu de valeur provienne d’usure ou de basse qualité, de la même manière qu’ăk̤aoulil se dit des abroṛ de très peu de valeur.
ⵆⵔⴱ k̤ourreb ⵆⵔⴱ vn. prim. ; conj. 95 « doukkel » ; (iek̤k̤oŭrreb, iek̤k̤oûrreb, éd iek̤k̤ourreb, our iek̤k̤ourreb) ‖ partir par mécontentement ; partir par colère ‖ peut avoir pour suj. une p. ou un an. domestique ‖ se dit d’une p. ou d’un an. domestique qui, par mécontentement ou colère, partent pour aller soit loin soit près : p. ex. d’un. hom. qui, à la suite d’une discussion avec sa fem., sort par colère et revient une heure après ; d’un hom. qui, désapprouvant des actes de ses concitoyens, émigre avec tous les siens dans un autre pays, par mécontentement ; d’un chien qui, frappé par son maître, s’enfuit de chez lui pour un temps plus ou moins long, par mécontentement.
— sek̤k̤erreb ⵙⵆⵔⴱ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isk̤erreb, iesîk̤erreb, éd isek̤k̤erreb, our isk̤erreb) ‖ faire partir par mécontentement ; faire partir par colère.
— tîk̤erroûb ⵜⵆⵔⴱ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîk̤erroûb, our itek̤erroub) ‖ partir hab. par mécontentement ; partir hab. par colère.
— sîk̤erroûb ⵙⵆⵔⴱ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîk̤erroûb, our isek̤erroub) ‖ faire hab. partir par mécontentement ; faire hab. partir par colère.
— ăk̤ourreb ⵆⵔⴱ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤erroûben ⵆⵔⴱⵏ), daṛ k̤erroûben ‖ fait de partir par mécontentement ; fait de partir par colère.
— ăsek̤k̤erreb ⵙⵆⵔⴱ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤errîben ⵙⵆⵔⴱⵏ), daṛ sek̤k̤errîben ‖ fait de faire partir par mécontentement ; fait de faire partir par colère.
ⵆⵔⴱ ek̤reb ⵆⵔⴱ ✳ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤rĕb, ik̤râb, éd ik̤reb, our ik̤rib) ‖ ravager ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être ravagé » et « se ravager » ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. ‖ se dit p. ex. d’ennemis, de brigands, de sauterelles, d’inondations, de sécheresses, d’épizooties, etc. qui ravagent un pays, un lieu, etc. ‖ ek̤reb ayant pour rég. dir. des routes signifie souv. « exercer des brigandages sur [des routes] » ‖ l’idée de ravager s’exprime hab. en tăm. non pas par ek̤reb mais par eṛhed « abîmer ». L’idée d’exercer des brigandages sur les routes s’exprime hab. par eṛtes « couper » ayant pour rég. dir. un mot signifiant route ‖ peu us.
— sek̤reb ⵙⵆⵔⴱ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤reb, iessîk̤reb, éd isek̤reb, our issek̤reb) ‖ faire ravager ‖ se c. av. 2 acc.
— k̤ârreb ⵆⵔⴱ va. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤ârreb, our ik̤erreb) ‖ ravager hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron.
— sâk̤râb ⵙⵆⵔⴱ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤râb, our isek̤rib) ‖ faire hab. ravager ‖ se c. av. 2 acc.
— ăk̤arab ⵆⵔⴱ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤erâben ⵆⵔⴱⵏ), daṛ k̤erâben ‖ fait de ravager ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être ravagé » et « fait de se ravager ».
— ăsek̤reb ⵙⵆⵔⴱ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤rîben ⵙⵆⵔⴱⵏ), daṛ sek̤rîben ‖ fait de faire ravager.
— ănek̤ârib ⵏⵆⵔⴱ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inek̤oûrâb ⵏⵆⵔⴱ ; fs. tănek̤âribt ⵜⵏⵆⵔⴱ⵿ⵜ ; fp. tinek̤oûrâb ⵜⵏⵆⵔⴱ), daṛ nek̤oûrâb, daṛ tnek̤oûrâb ‖ brigand (coupeur de routes).
— tăk̤eraba ⵜⵆⵔⴱⴰ sf. φ (pl. tik̤erebiouîn ⵜⵆⵔⴱⵓⵏ), daṛ tk̤erebiouîn ‖ brigandage.
ⵆⵔⴶⵔⴶ k̤ereġreġ ⵆⵔⴶⵔⴶ vn. prim. ; conj. 42 « lekeslekes » ; (ik̤reġreġ, iek̤îreġreġ, éd ik̤reġreġ, our ik̤reġreġ) ‖ être obstrué et rendre un son rauque (le suj. étant la poitrine d’une p. ou d’un an.) ; avoir la poitrine obstruée et rendant un son rauque (le suj. étant une p. ou un an.) ‖ se dit des p. et des an. dont la poitrine est obstruée et rend un son rauque pour n’importe quelle cause, maladie légère, maladie grave, agonie, etc. ‖ v. ⵆⵔⵏⵆⵔ k̤erenk̤eret (Ta. 1).
— sek̤k̤ereġreġ ⵙⵆⵔⴶⵔⴶ vn. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isk̤ereġreġ, iesîk̤ereġreġ, éd isek̤k̤ereġreġ, our isk̤ereġreġ) ‖ obstruer [la poitrine] et lui faire rendre un son rauque ; obstruer à [une p., un an.] la poitrine et lui faire rendre un son rauque.
— tîk̤reġrîġ ⵜⵆⵔⴶⵔⴶ vn. f. 13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîk̤reġrîġ, our itek̤reġriġ) ‖ être hab. obstrué et rendre un son rauque ; avoir hab. la poitrine obstruée et rendant un son rauque.
— sîk̤reġrîġ ⵙⵆⵔⴶⵔⴶ va. f. 1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîk̤reġrîġ, our isek̤reġriġ) ‖ obstruer hab. [la poitrine] et lui faire rendre un son rauque ; obstruer hab. à [une p., un an.] la poitrine et lui faire rendre un son rauque.
—
ăk̤reġreġ ⵆⵔⴶⵔⴶ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤reġrîġen ⵆⵔⴶⵔⴶⵏ, daṛ ĕk̤reġrîġen ‖
fait d’être obstrué et de rendre un son rauque ; fait d’avoir la poitrine obstruée
et rendant un son rauque.
— ăsek̤k̤ereġreġ ⵙⵆⵔⴶⵔⴶ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤ereġrîġen ⵙⵆⵔⴶⵔⴶⵏ), daṛ sek̤k̤ereġrîġen ‖ fait d’obstruer [la poitrine] et de lui faire rendre un son rauque ; fait d’obstruer à [une p., un an.] la poitrine et de lui faire rendre un son rauque.
ⵆⵔⵂ ăk̤ôrhi ⵆⵔⵂⵉ sm. φ (pl. ik̤ôrhien ⵆⵔⵂⵉⵏ ; fs. tăk̤ôrhit ⵜⵆⵔⵂⵜ ; fp. tik̤ôrhiîn ⵜⵆⵔⵂⵉⵏ), daṛ k̤ôrhien, daṛ tk̤ôrhiîn ‖ fennec (« fennecus Brucei » (Duv.)) ‖ syn. d’ăk̤ôrhal, d’éṛechter, d’ăk̤ouncheki et d’ăkourżekkal. Les mots ăk̤ôrhal et éṛechter sont us. dans l’Ăh., mais moins qu’ăk̤ôrhi ; les mots ăk̤ouncheki et ăkourżekkal n’y sont pas us.
— ăk̤ôrhal ⵆⵔⵂⵍ sm. φ (pl. ik̤ôrhâlen ⵆⵔⵂⵍⵏ ; fs. tăk̤ôrhalt ⵜⵆⵔⵂⵍ⵿ⵜ ; fp. tik̤ôrhâlîn ⵜⵆⵔⵂⵍⵏ), daṛ k̤ôrhâlen, daṛ tk̤ôrhâlîn ‖ m. s. q. le pr.
ⵆⵔⴾ ek̤rek ⵆⵔⴾ vn. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ik̤rĕk, ik̤râk, éd ik̤rek, our ik̤rik) ‖ être égaré ; s’égarer ‖ peut avoir pour suj. des p., des an., ou des ch. ‖ ex. ek̤rĕkeṛ daṛ tĕnéré ⁒ je me suis égaré dans la plaine (je me suis égaré dans le désert) = ek̤rĕknet daṛ i senâtet oulli ⁒ se sont égarées de dans moi 2 chèvres (2 de mes chèvres se sont égarées) = tek̤rĕk daṛ i tăkoûba hin ⁒ s’est égarée de dans moi mon épée (mon épée s’est égarée ; j’ai égaré mon épée) ‖ fig. « s’égarer (dans des paroles, un écrit, un compte, une action qlconque, en y commettant une faute involontaire ; dans une action, en y commettant par fragilité et entraînement passager une faute volontaire) » ; d. ce s., peut souv. se traduire par « se tromper » et qlqf. par « commettre une faute » ‖ fig. « s’égarer (dans ses pensées, ses sentiments, sa conduite, en y faisant complètement fausse route) » ‖ fig. « être perdu (avoir une conduite si mauvaise qu’on est perdu pour tous les siens) ; se perdre (avoir une conduite si mauvaise qu’on se perd pour tous les siens) » ‖ diffère d’akel « être perdu (être égaré sans espoir d’être retrouvé) ; se perdre (d. le s. ci. d.) ».
— sek̤rek ⵙⵆⵔⴾ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤rek, iessîk̤rek, éd isek̤rek, our issek̤rek) ‖ égarer (causer l’égarement de) ; faire s’égarer ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ ne signifie pas « égarer (perdre momentanément) [une p., un an., une ch.] » ; des phrases com. « égarer son épée, un livre, une sandale, etc. » ne peuvent pas se rendre par sek̤rek ; elles se rendent par ek̤rek ; (ex. ik̤rĕk daṛ i ăbernouh ⁒ s’est égaré de dans moi un burnous (j’ai un burnous d’égaré ; j’ai égaré un burnous)) ‖ p. ext. « se défaire de [un an., une ch., (en les vendant ou les donnant)] ; dépenser [de l’argent, des provisions, ses forces, sa santé, etc.] ».
— nemek̤rek ⵏⵎⵆⵔⴾ vn. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmek̤rek, ienîmek̤rek, éd inmek̤rek, our inmek̤rek) ‖ être égaré l’un pour l’autre (le suj. étant des p. qui, après avoir cheminé ensemble, viennent à être séparées sans pouvoir se retrouver) ; s’égarer l’un pour l’autre (d. le s. ci. d.) ‖ se dit, p. ex., de 2 p. qui, cheminant ensemble, sont assaillies par un ouragan de poussière ou un brouillard qui les séparent sans qu’elles puissent se retrouver ; de 2 p. qui, marchant ensemble au milieu d’une foule, sont séparées par la foule sans pouvoir se retrouver ; etc. ‖ peut souv. se traduire par « être séparé sans pouvoir se retrouver ; se séparer sans pouvoir se retrouver » ‖ fig. « s’égarer l’un d’une manière l’autre d’une autre (dans un compte, un calcul, l’exposé d’un fait) » ; peut souv. se traduire par « se tromper, chacun d’une manière différente ».
— nemek̤rak ⵏⵎⵆⵔⴾ vn. f. 2bis ; conj. 42 « lekeslekes » ; (inmek̤rak, ienîmek̤rak, éd inmek̤rak, our inmek̤rak) ‖ m. s. q. le pr.
— sennemek̤rek ⵙⵏⵎⵆⵔⴾ va. f. 2bis ; conj. 122 « seddekkel » ; (isnemek̤rek, iesînemek̤rek, éd isennemek̤rek, our isnemek̤rek) ‖ égarer réc. l’un pour l’autre ; faire s’égarer réc. l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.
— k̤ârrek ⵆⵔⴾ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ik̤ârrek, our ik̤errek) ‖ être hab. égaré ; s’égarer hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâk̤râk ⵙⵆⵔⴾ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤râk, our isek̤rik) ‖ égarer hab. ; faire hab. s’égarer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tînmek̤rîk ⵜⵏⵎⵆⵔⴾ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmek̤rîk, our itenmek̤rik) ‖ être hab. égaré l’un pour l’autre ; s’égarer hab. l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.
— tînmek̤râk ⵜⵏⵎⵆⵔⴾ vn. f. 2bis.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itînmek̤râk, our itenmek̤rak) ‖ m. s. q. le pr.
— sînmek̤rîk ⵙⵏⵎⵆⵔⴾ va. f. 2bis.1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isînmek̤rîk, our isenmek̤rik) ‖ égarer hab. réc. l’un pour l’autre ; faire hab. s’égarer réc. l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.1.
— ăk̤arak ⵆⵔⴾ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤erâken ⵆⵔⴾⵏ), daṛ k̤erâken ‖ fait d’être égaré ; fait de s’égarer ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăsek̤rek ⵙⵆⵔⴾ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤rîken ⵙⵆⵔⴾⵏ), daṛ sek̤rîken ‖ fait d’égarer ; fait de faire s’égarer ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ănmek̤rek ⵏⵎⵆⵔⴾ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmek̤rîken ⵏⵎⵆⵔⴾⵏ), daṛ ĕnmek̤rîken ‖ fait d’être égaré l’un pour l’autre ; fait de s’égarer l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.
— ănmek̤rak ⵏⵎⵆⵔⴾ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmek̤râken ⵏⵎⵆⵔⴾⵏ), daṛ ĕnmek̤râken ‖ m. s. q. le pr.
— ăsennemek̤rek ⵙⵏⵎⵆⵔⴾ sm. nv. f. 2bis.1 ; φ (pl. isennemek̤rîken ⵙⵏⵎⵆⵔⴾⵏ), daṛ sennemek̤rîken ‖ fait d’égarer réc. l’un pour l’autre ; fait de faire s’égarer réc. l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.1.
— ămâk̤rak ⵎⵆⵔⴾ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâk̤râken ⵎⵆⵔⴾⵏ ; fs. tămâk̤rak ⵜⵎⵆⵔⴾ ; fp. timâk̤râkîn ⵜⵎⵆⵔⴾⵏ), daṛ mâk̤râken, daṛ tmâk̤râkîn ‖ hom. égaré (h. qui s’est égaré en marchant) ‖ fig. « hom. qui se trompe sans cesse (dans ses paroles, ses écrits, ses comptes) ; h. qui fait complètement fausse route dans sa conduite ; h. dont la conduite est si mauvaise qu’il est complètement perdu pour tous les siens ».
ⵆⵔⵎ ik̤ram ⵆⵔⵎ ✳ vn. prim. ; conj. 76 « ibhaou » ; (k̤erĕm, k̤erâm, éd ik̤ram, our k̤erem) ‖ être illicite ‖ p. ext. « être interdit ». Se dit de p., d’an., ou de ch. interdits à qlq’un par d’autres ou par lui-même. (Ex. k̤erâm i ăk̤ en hanân nek ⁒ est interdit pour moi le lait de tes tentes (je m’interdis le lait de ton campement) [par ressentiment contre toi ou tes gens] = innă Kenân k̤erâm âs tămeṭṭ ennît a hi iseiieouen tiouit ⁒ a dit K. [qu’]est interdite pour lui sa fem. jusqu’à ce que il me rassasiera de coups (K. a dit qu’il s’interdisait les rapports conjugaux avec sa fem. jusqu’à ce qu’il m’ait rassasié de coups) = k̤erâm âk ăhâl d imżad foull innîn tekchĭd amis en Dâssin ⁒ t’est interdite la réunion galante et le violon parce que tu as mangé le chameau de D. (il t’est interdit d’aller aux réunions galantes et d’aller entendre le violon parce que tu t’es deshonoré en mangeant de la viande du chameau de selle de D.)) ‖ p. ext. « être impossible ». (Ex. k̤erâm âs êḍes enḍ éhoḍ ⁒ est impossible pour lui le sommeil la nuit passée (il lui a été impossible de dormir la nuit passée) = k̤erâm âs têklé ⁒ est impossible pour lui la marche (il lui est impossible de marcher)) ‖ ik̤ram, accompagné d’un complément au dat., et suivi de koud (kou, koudit) « si » précédant une proposition, est une formule employée pour nier par serment la proposition que précède koud ; le sens de la formule est « [m’est, t’est, lui est] interdit [le ciel, ou un bien qlconque s. e.] si [je, tu, il, ai fait, ferai, etc. telle ch.] ». (Ex. k̤erâm i kou hâk sâlleṛ ⁒ m’est interdit [le ciel s. e.] si je t’entends (je jure que je ne t’entends pas) = k̤erâm i Biska kou ten innă ⁒ est interdit à B. [le ciel s. e.] s’il les a dit (je jure que B. ne l’a pas dit) = Dâssin, k̤erâm âs kout teglă ahel ouâ-reṛ ⁒ D., lui est interdit [le ciel s. e.] si elle est partie aujourd’hui (D., je jure qu’elle ne partira pas aujourd’hui)). v. ⴾⴷ koud.
— sek̤rem ⵙⵆⵔⵎ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕk̤rem, iessîk̤rem, éd isek̤rem, our issek̤rem) ‖ rendre illicite ‖ a t. les s. c. à c. du prim., avec cette exception qu’il ne s’emploie pas dans des formules de serment ‖ d. le s. d’« interdire », signifie souv. « s’interdire à soi-même [telle p., tel an., telle ch.] » ‖ p. ext. « déclarer illicite ».
— nek̤rem ⵏⵆⵔⵎ vn. f. 4 ; conj. 99 « bereġ » ; (innĕk̤rem, iennîk̤rem, éd iennek̤rem, our innek̤rem) ‖ être réc. illicite l’un pour l’autre (le suj. étant un mari et sa femme) ‖ se dit de 2 époux qui sont illicites l’un pour l’autre parce que le mari a répudié l’épouse 3 fois ou qu’il l’a répudiée en la déclarant définitivement illicite pour lui ‖ fig. « être réc. interdit l’un pour l’autre (le suj. étant d’une part une p. ou un an., de l’autre une p., un an., une ch. interdits aux 1ers par une cause qlconque) ». Se dit de p., d’an., ou de ch. interdits à qlq’un par d’autres ou par lui-même. (Ex. ennĕk̤remeṛ d ăk̤ en hanân nek ⁒ j’ai été réc. interdit avec le lait de tes tentes (nous sommes interdits l’un pour l’autre moi et le lait de ton campement ; il y a interdiction entre moi et le lait de ton campement ; je m’interdis le lait de ton campement) [par ressentiment contre toi ou tes gens] = innă Kenân iennîk̤rem et tămeṭṭ ennît a hi iseiieouen tiouit ⁒ a dit K. [qu’] il a été réc. interdit avec sa femme jusqu’à ce que il me rassasiera de coups (K. a dit qu’ils étaient interdits l’un pour l’autre lui et sa fem. jusqu’à ce qu’il m’ait rassasié de coups ; K. a dit qu’il s’interdisait les rapports conjugaux avec sa fem. jusqu’à ce qu’il m’ait rassasié de coups) = tennĕk̤remed d ăhâl d imżad ⁒ tu as été réc. interdit avec la réunion galante et le violon (il y a interdiction entre toi et les réunions galantes et le violon ; il t’est interdit d’aller aux réunions galantes et d’aller entendre le violon)) Les phrases où nek̤rem est employé avec ce sens peuvent, avec une autre tournure, se rendre par le prim. ik̤ram ; v. les ex. d’ik̤ram ‖ fig. « être réc. impossible l’un pour l’autre (le suj. étant d’une part une p. ou un an., de l’autre une ch. impossible pour eux) ». (Ex. innĕk̤rem d êḍes ⁒ il a été réc. impossible avec le sommeil (ils ont été impossibles l’un pour l’autre lui et le sommeil ; il y a eu impossibilité entre lui et le sommeil ; il lui a été impossible de dormir)). Les phrases où nek̤rem est employé avec ce sens peuvent, avec une autre tournure, se rendre par le prim. ik̤ram ; v. les ex. d’ik̤ram.
— sennek̤rem ⵙⵏⵆⵔⵎ va. f. 4.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isnek̤rem, iesînek̤rem, éd isennek̤rem, our isnek̤rem) ‖ rendre réc. illicite l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.
— tîk̤râm ⵜⵆⵔⵎ vn. f. 18 ; conj. 260 « toûksâḍ » ; (itîk̤râm, our itik̤ram) ‖ être hab. illicite ‖ a t. les s. c. à c. du prim., avec cette exception qu’il ne s’emploie pas dans des formules de serment.
— sâk̤râm ⵙⵆⵔⵎ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤râm, our isek̤rim) ‖ rendre hab. illicite ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tânek̤râm ⵜⵏⵆⵔⵎ vn. f. 4.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itânek̤râm, our itenek̤rim) ‖ être hab. réc. illicite l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.
— sânek̤râm ⵙⵏⵆⵔⵎ va. f. 4.1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isânek̤râm, our isenek̤rim) ‖ rendre hab. illicite l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.1.
— tek̤k̤eremt ⵜⵆⵔⵎ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tek̤k̤eremîn ⵜⵆⵔⵎⵏ) ‖ fait d’être illicite ‖ a t. les s. c. à c. du prim., avec cette exception qu’il ne s’empl. pas dans des formules de serment.
— ăsek̤rem ⵙⵆⵔⵎ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤rîmen ⵙⵆⵔⵎⵏ), daṛ sek̤rîmen ‖ fait de rendre illicite ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ănek̤rem ⵏⵆⵔⵎ sm. nv. f. 4 ; φ (pl. inek̤rîmen ⵏⵆⵔⵎⵏ), daṛ nek̤rîmen ‖ fait d’être réc. illicite l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.
— ăsennek̤rem ⵙⵏⵆⵔⵎ sm. nv. f. 4.1 ; φ (pl. isennek̤rîmen ⵙⵏⵆⵔⵎⵏ), daṛ sennek̤rîmen ‖ fait de rendre illicite l’un pour l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 4.1.
— ănek̤k̤eram ⵏⵆⵔⵎ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. inek̤k̤erâmen ⵏⵆⵔⵎⵏ ; fs. tănek̤k̤eramt ⵜⵏⵆⵔⵎ⵿ⵜ ; fp. tinek̤k̤erâmîn ⵜⵏⵆⵔⵎⵏ), daṛ nek̤k̤erâmen, daṛ tnek̤k̤erâmîn ‖ bâtard ‖ syn. d’ak̤żéou.
ⵆⵔⵏⴱⵛ k̤erenbouchet (Ta. 2) ‖ v. ⵆⵏⴱⵛ k̤enbouchet (Ta. 2).
ⵆⵔⵏⴱⵂ k̤erenbouhet (Ta. 2) ‖ v. ⵆⵏⴱⵛ k̤enbouchet (Ta. 2).
ⵆⵔⵏⴾⴾ k̤erenkouket (Ta. 2) ‖ v. ⵆⵏⴱⵛ k̤enbouchet (Ta. 2).
ⵆⵔⵏⵆⵔ k̤erenk̤eret (Ta. 1) ⵆⵔⵏⵆⵔⵜ vn. prim. ; conj. 46 « ferekket (Ta. 1) » ; (ik̤renk̤eret, iek̤îrenk̤eret, éd ik̤renk̤eret, our ik̤renk̤eret) ‖ râler de la poitrine (produire dans le haut de sa poitrine un son continu de glouglou et de va-et-vient) (le suj. étant une p. ou un an. à l’agonie) ; râler (produire dans sa partie haute un son continu de glouglou et de va-et-vient) (le suj. étant la poitrine d’une p. ou d’un an. à l’agonie) ‖ le râle de poitrine des agonisants exprimé par k̤erenk̤eret (Ta. 1) est tantôt sourd, tantôt bruyant et rauque ‖ iek̤îrenk̤eret « il râle de la poitrine » est syn. de téhamart ennît tessêouel « sa trachée-artère parle (il râle de la poitrine (d. le s. ci. d.)) » ‖ diffère de henekket (Ta. 1) « râler de la gorge (produire le râle de gorge des agonisants qui est une sorte de hoquet) (le suj. étant une p. ou un an. à l’agonie) ». Diffère de heneḳḳet (Ta. 1) « avoir le hoquet (avoir le hoquet passager qu’on peut avoir en parfaite santé) ». Diffère de k̤ereġreġ « être obstrué et rendre un son rauque (le suj. étant la poitrine d’une p. ou d’un an.) ; avoir la poitrine obstruée et rendant un son rauque (le suj. étant une p. ou un an.) ». Diffère de zouṅṛeh « amener les mucosités du nez (ou de la poitrine) dans la bouche avec un bruit rauque de la gorge (n.) ; amener du nez (ou de la poitrine) dans la bouche avec un bruit rauque de la gorge [des mucosités ; du sang ; du pus ; etc.] (act.) » ‖ v. ⵂⴾ mehekket (Ta. 1).
— tîk̤renk̤erît (Ta. 7) ⵜⵆⵔⵏⵆⵔⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (itîk̤renk̤erît, our itek̤renk̤erit) ‖ râler hab. de la poitrine ; râler hab.
— ăk̤renk̤eri ⵆⵔⵏⵆⵔⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤renk̤erîten ⵆⵔⵏⵆⵔⵜⵏ), daṛ ĕk̤renk̤erîten ‖ fait de râler de la poitrine ; fait de râler ‖ signifie aussi « râle de poitrine (d. le s. ci. d.) ».
ⵆⵔⵏⵏ k̤ernen ⵆⵔⵏⵏ va. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (ik̤k̤ĕrnen, iek̤k̤îrnen, éd iek̤k̤ernen, our ik̤k̤ernen) ‖ grincer des dents contre (le suj. étant un chien) ‖ p. ext. « montrer les dents à [une p. ou un an.] (les gencives découvertes et les lèvres contractées, com. font les chiens qui vont mordre) (le suj. étant un chien) » ‖ fig. « faire mauvais visage à [qlq’un] » ‖ fig. « être de caractère maussade avec (le suj. étant une p.) » ‖ v. ⵂⵔⵏⵏ hernen.
— sek̤k̤ernen ⵙⵆⵔⵏⵏ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isk̤ernen, iesîk̤ernen, éd isek̤k̤ernen, our isk̤ernen) ‖ faire grincer des dents contre ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— mek̤ernen ⵎⵆⵔⵏⵏ vn. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imk̤ernen, iemîk̤ernen, éd imk̤ernen, our imk̤ernen) ‖ grincer réc. des dents l’un contre l’autre ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— mek̤ernan ⵎⵆⵔⵏⵏ vn. f. 2 ; conj. 42 « lekeslekes » ; (imk̤ernan, iemîk̤ernan, éd imk̤ernan, our imk̤ernan) ‖ m. s. q. le pr.
— semmek̤ernen ⵙⵎⵆⵔⵏⵏ va. f. 2.1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (ismek̤ernen, iesîmek̤ernen, éd isemmek̤ernen, our ismek̤ernen) ‖ faire grincer réc. des dents l’un contre l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— tâk̤ernân ⵜⵆⵔⵏⵏ va. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâk̤ernân, our itek̤ernin) ‖ grincer hab. des dents contre ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâk̤ernân ⵙⵆⵔⵏⵏ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤ernân, our isek̤ernin) ‖ faire hab. grincer des dents contre ‖ se c. av. 2 acc. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— tîmk̤ernîn ⵜⵎⵆⵔⵏⵏ vn. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmk̤ernîn, our itemk̤ernin) ‖ grincer hab. réc. des dents l’un contre l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— tîmk̤ernân ⵜⵎⵆⵔⵏⵏ vn. f. 2.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (itîmk̤ernân, our itemk̤ernan) ‖ m. s. q. le pr.
— sîmk̤ernîn ⵙⵎⵆⵔⵏⵏ va. f. 2.1.13 ; conj. 246 « tîdekkoûl » ; (isîmk̤ernîn, our isemk̤ernin) ‖ faire hab. grincer réc. des dents l’un contre l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.1.
— ăk̤ernen ⵆⵔⵏⵏ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤ernînen ⵆⵔⵏⵏⵏ), daṛ k̤ernînen ‖ fait de grincer des dents contre ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăsek̤k̤ernen ⵙⵆⵔⵏⵏ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤ernînen ⵙⵆⵔⵏⵏⵏ), daṛ sek̤k̤ernînen ‖ fait de faire grincer des dents contre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ămk̤ernen ⵎⵆⵔⵏⵏ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤ernînen ⵎⵆⵔⵏⵏⵏ), daṛ ĕmk̤ernînen ‖ fait de grincer réc. des dents l’un contre l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— ămk̤ernan ⵎⵆⵔⵏⵏ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤ernânen ⵎⵆⵔⵏⵏⵏ), daṛ ĕmk̤ernânen ‖ m. s. q. le pr.
— ăsemmek̤ernen ⵙⵎⵆⵔⵏⵏ sm. nv. f. 2.1 ; φ (pl. isemmek̤ernînen ⵙⵎⵆⵔⵏⵏⵏ), daṛ semmek̤ernînen ‖ fait de faire grincer des dents l’un contre l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.1.
— ămek̤ernan ⵎⵆⵔⵏⵏ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imek̤ernânen ⵎⵆⵔⵏⵏⵏ ; fs. tămek̤ernant ⵜⵎⵆⵔⵏⵏ⵿ⵜ ; fp. timek̤ernânîn ⵜⵎⵆⵔⵏⵏⵏ), daṛ mek̤ernânen, daṛ tmek̤ernânîn ‖ an. hargneux (an. qui grince des dents contre tout le monde) (en parlant d’un chien).
ⵆⵔⵏⵟ k̤erniṭ ⵆⵔⵏⵟ (Ăj.) sm. (s. s. pl.) ‖ coqueluche ‖ syn. de k̤iṭ ‖ non us. dans l’Ăh.
ⵆⵔⵓⵉ ăk̤erreouai ⵆⵔⵓⵉ sm. (s. s. pl.) ‖ nom d’un air de violon ‖ v. ⵂⵗ aheṛ, ăsâhaṛ.
ⵆⵔⵔ k̤ereret (Ta. 1) ⵆⵔⵔⵜ vn. prim. ; conj. 46 « ferekket (Ta. 1) » ; (ik̤reret, iek̤îreret, éd ik̤reret, our ik̤reret) ‖ ronfler (en dormant) (le suj. étant une p. ou un an.).
— sek̤k̤ereret (Ta. 1) ⵙⵆⵔⵔⵜ va. f. 1 ; conj. 133 « sedderet (Ta. 1) » ; (isk̤ereret, iesîk̤ereret, éd isek̤k̤ereret, our isk̤ereret) ‖ faire ronfler.
— tîk̤rerît (Ta. 7) ⵜⵆⵔⵔⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (itîk̤rerît, our itek̤rerit) ‖ ronfler hab.
— sîk̤rerît (Ta. 7) ⵙⵆⵔⵔⵜ va. f. 1.16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (isîk̤rerît, our isek̤rerit) ‖ faire hab. ronfler.
— ăk̤reri ⵆⵔⵔⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤rerîten ⵆⵔⵔⵜⵏ), daṛ ĕk̤rerîten ‖ fait de ronfler ‖ sign. aussi « ronflement ».
— ăsek̤k̤ereri ⵙⵆⵔⵔⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤ererîten ⵙⵆⵔⵔⵜⵏ), daṛ sek̤k̤ererîten ‖ fait de faire ronfler.
— ăk̤erera ⵆⵔⵔⴰ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. ik̤ererâten ⵆⵔⵔⵜⵏ ; fs. tăk̤ererat ⵜⵆⵔⵔⵜ ; fp. tik̤ererâtîn ⵜⵆⵔⵔⵜⵏ), daṛ k̤ererâten, daṛ tk̤ererâtîn ‖ ronfleur (hom. (ou an.) qui ronfle en dormant).
ⵆⵔⵔ k̤errer ⵆⵔⵔ ✳ vn. prim. ; conj. 99 « bereġ » ; (ik̤k̤ĕrrer, iek̤k̤îrrer, éd iek̤k̤errer, our ik̤k̤errer) ‖ être affranchi (le suj. étant un esclave) ; s’affranchir (d. le s. ci. d.) ‖ p. ext. « être exempté de tout châtiment et de toute indemnité (le suj. étant une p. qui a commis un méfait qlconque) » ‖ syn. de derfou et beaucoup moins us. que lui. Derfou est le mot d’origine touaregue, k̤errer le mot d’origine arabe qui expriment la même idée ‖ peu us.
— sek̤k̤errer ⵙⵆⵔⵔ va. f. 1 ; conj. 122 « seddekkel » ; (isk̤errer, iesîk̤errer, éd isek̤k̤errer, our isk̤errer) ‖ affranchir ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tâk̤errâr ⵜⵆⵔⵔ vn. f. 7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (itâk̤errâr, our itek̤errir) ‖ être hab. affranchi ; s’affranchir hab. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— sâk̤errâr ⵙⵆⵔⵔ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâk̤errâr, our isek̤errir) ‖ affranchir hab. ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ăk̤errer ⵆⵔⵔ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤errîren ⵆⵔⵔⵏ), daṛ k̤errîren ‖ fait d’être affranchi ; fait de s’affranchir ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăsek̤k̤errer ⵙⵆⵔⵔ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isek̤k̤errîren ⵙⵆⵔⵔⵏ), daṛ sek̤k̤errîren ‖ fait d’affranchir ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
ⵆⵔⵔ é̆k̤errir ⵆⵔⵔ sm. φ (pl. ik̤errîren ⵆⵔⵔⵏ), daṛ k̤errîren ‖ raie (dans le tissu d’une étoffe) ‖ se dit de toutes les raies qu’on fait dans les étoffes en les tissant, que ce qui les distingue du reste de l’étoffe soit la matière, la couleur, ou le mode de tissage. P. ex. dans une étoffe de laine rayée de soie, chaque raie de soie est un é̆k̤errir ; dans une étoffe blanche rayée de bleu, chaque raie bleue est un é̆k̤errir ; dans une étoffe mate à raies satinées, chaque raie satinée est un é̆k̤errir.
ⵆⵔⵔⴶ ăk̤erâraġ ⵆⵔⵔⴶ ✳ sm. φ (pl. ik̤eroûraġ ⵆⵔⵔⴶ), daṛ k̤eroûraġ ‖ abroṛ de très belle qualité à extrémités rayés de coton.
ⵆⵙⴱ k̤ouseb ⵆⵙⴱ ✳ va. prim. ; conj. 39 « houreġ » ; ρ (iek̤oŭseb, iek̤oûseb, éd ik̤ouseb, our iek̤ouseb) ‖ mettre à bout de forces (faire n’en plus pouvoir) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être mis à bout de forces ; être à bout de forces » et « se mettre à bout de forces » ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., une ch., une cause qlconque. Peut avoir pour rég. dir. une p., un an., une ch. quasi vivante (comme le sol, un champ, un pays, etc., que mettent à bout de forces la sécheresse, les sauterelles, etc.) ‖ employé dans toute la force du terme, le rég. dir. étant une p. ou un an., signifie mettre absolument à bout de forces, au point que la vie est en danger ; se dit, p. ex., d’une maladie qui met la vie en péril ‖ fig. « faire souffrir ; tourmenter ; fatiguer ». D. ce s., se dit de tout ce qui fait souffrir, tourmente, fatigue, ou gêne, physiquement ou moralement, à qlq. degré que ce soit, depuis les souffrances les plus graves jusqu’aux moindres fatigues, embarras, ennuis, tels qu’un rhume de cerveau, une visite importune, une côte un peu raide à monter, des mouches, etc., (com. on se sert à tout propos, en franç., des mots « mourir », « tuer », en tăm. du mot eṅṛ « tuer », dans des expr. telles que « je meurs de faim », « je meurs de soif », « l’ennui me tue », etc.). ‖ syn. d’ażer et beaucoup moins us. que lui. Ażer est le mot d’origine touaregue, k̤ouseb le mot d’origine arabe qui expriment la même idée ‖ v. ⴷⴳⵥ edgeż ; ⵍⴱⴹ loubbeḍ ‖ peu us.
— tîk̤oûsoûb ⵜⵆⵙⴱ va. f. 14 ; conj. 249 « tîkroûkoûḍ » ; (itîk̤oûsoûb, our itek̤ousoub) ‖ mettre hab. à bout de forces ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ăk̤oûseb ⵆⵙⴱ sm. nv. prim. ; φ (pl. ik̤oûsoûben ⵆⵙⴱⵏ), daṛ k̤oûsoûben ‖ fait de mettre à bout de forces ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être mis à bout de forces ; fait d’être à bout de forces » et « fait de se mettre à bout de forces » ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « tourment ; souffrance » ‖ d. les s. « tourment ; souffrance », est syn. de toussist et d’ăssas.
— tek̤âsibt ⵜⵆⵙⴱ⵿ⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tik̤oûsâb ⵜⵆⵙⴱ), daṛ tk̤oûsâb ‖ m. s. q. le pr.
ⵆⵜⵓⵉ mek̤etoui ⵎⵆⵜⵓⵉ vn. f. 2 ; conj. 43 « melelli » ; (imk̤etouei, iemîk̤etouei, éd imk̤etoui, our imk̤etouei) ‖ être en lambeaux (le suj. étant une étoffe ou une peau) ‖ p. ext. « être dispersé (le suj. étant des p., des an., des arbres, des plantes, des ch. qlconques) ; se disperser (d. le s. ci. d.) ». S’emploie pour exprimer n’importe quelle dispersion, loin ou près, avec grands ou petits intervalles ‖ v. ⵔⵓⵉ eroui, meheroui.
— semmek̤etoui ⵙⵎⵆⵜⵓⵉ va. f. 2.1 ; conj. 131 « sebbedi » ; (ismek̤etouei, iesîmek̤etouei, éd isemmek̤etoui, our ismek̤etouei) ‖ mettre en lambeaux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— tîmk̤etoui ⵜⵎⵆⵜⵓⵉ vn. f. 2.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (itîmk̤etoui, our itemk̤etoui) ‖ être hab. en lambeaux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— sîmk̤etoui ⵙⵎⵆⵜⵓⵉ va. f. 2.1.12 ; conj. 245 « tîheḍeḍi » ; (isîmk̤etoui, our isemk̤etoui) ‖ mettre hab. en lambeaux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.1.
— ămk̤etoui ⵎⵆⵜⵓⵉ sm. nv. f. 2 ; φ (pl. imk̤etouien ⵎⵆⵜⵓⵉⵏ), daṛ ĕmk̤etouien ‖ fait d’être en lambeaux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.
— ăsemmek̤etoui ⵙⵎⵆⵜⵓⵉ sm. nv. f. 2.1 ; φ (pl. isemmek̤etouien ⵙⵎⵆⵜⵓⵉⵏ), daṛ semmek̤etouien ‖ fait de mettre en lambeaux ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2.1.
— ămek̤etouai ⵎⵆⵜⵓⵉ sm. n. d’é. f. 2 ; φ (pl. imek̤etouaien ⵎⵆⵜⵓⵉⵏ ; fs. tămek̤etouait ⵜⵎⵆⵜⵓⵉⵜ ; fp. timek̤etouaîn ⵜⵎⵆⵜⵓⵉⵏ), daṛ mek̤etouaien, daṛ tmek̤etouaîn ‖ hom. à vêtements en lambeaux.
— ăsemmek̤etouai ⵙⵎⵆⵜⵓⵉ sm. n. d’é. f. 2.1 ; φ (pl. isemmek̤etouaien ⵙⵎⵆⵜⵓⵉⵏ ; fs. tăsemmek̤etouait ⵜⵙⵎⵆⵜⵓⵉⵜ ; fp. tisemmek̤etouaîn ⵜⵙⵎⵆⵜⵓⵉⵏ), daṛ semmek̤etouaien, daṛ tsemmek̤etouaîn ‖ hom. (ou an.) qui met en lambeaux ‖ ce qu’un ăsemmek̤etouai met en lambeaux se met au gén. ‖ s’empl. qlqf. sans complément d. le s. d’« hom. qui met en peu de temps les objets (d’étoffe ou de peau) en lambeaux ; hom. qui met en peu de temps ses vêtements en lambeaux ; an. qui met les objets (d’étoffe et de peau) en lambeaux » ‖ p. ext. « hom. (ou an.) qui disperse ». S’empl. qlqf. sans complément d. le s. d’« hom. qui a du désordre (h. qui disperse ses effets à droite et à gauche et les laisse traîner en désordre) ; hom. qui laisse s’égarer toute ch. (h. qui, par négligence et désordre, laisse s’égarer et se perdre tout ce qu’il a et tout ce qu’on lui confie) ; hom. qui laisse s’égarer des an. qu’il garde au pâturage (h. qui, par négligence, laisse hab. une partie des an. qu’il garde au pâturage se disperser et s’égarer) ; an. qui disperse les troupeaux (an. carnassier qui s’attaque aux troupeaux et qui a l’hab. de se jeter sur eux et de les disperser, com. le lion, le chacal, etc.) » ‖ d. le s. « h. (ou an.) qui disperse », est syn. d’ăżemmehenḍaou.
ⵆⵟ k̤iṭ ⵆⵟ sm. (s. s. pl.) ‖ coqueluche.