Discussion:De la ville au moulin
Ajouter un sujet- Paru en feuilleton dans Le Journal au début de 1926 http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5742697s/f493.image
- OCR de mauvaise qualité, le texte est à dactylographier en partie. Sapcal22 (d) 2 avril 2013 à 18:23 (UTC)
Revue des lectures
[modifier]- Un résumé orienté [1]
De Marguerite Audoux, cette ouvrière, auteur de Marie-Claire. découverte par Octave Mirbeau, voici un nouveau roman, De la ville au moulin. Racontons.
Annette, la jeune fille aînée de parents qui donnaient jusqu'alors l'impression du meilleur ménage, a été renversée et gravement blessée au cours d'une lutte qui a éclaté entre le père et la mère.
Soignée à l'hôpital, elle restera boiteuse. On l'envoie à la campagne en convalescence chez un oncle, où, petit à petit, ses frères et sœurs la rejoignent.
Mais les parents, pour ne plus se faire de scènes bruyantes, n'en reprennent pas davantage la chaîne d'amour. Ils divorcent, se remarient chacun de son côté et laissent à Annette la charge des tout petits. Annette trime ferme. À cette expérience, elle prend le dégoût du mariage.
Plusieurs années après, une fois les enfants casés, elle se laisse tomber dans les bras d'un ami de son frère, Valère, mais refuse de l'épouser. Leur cohabitation dure peu ; Valère s'enivre, court ailleurs et ne croit plus sa maîtresse lorsque celle-ci se déclare enceinte.
Annette gagne l'hôpital. Un enfant naît, qui ne vit que quel- crues jours. Elle retourne s'installer près de son frère Firmin. La guerre éclate. Firmin est tué.
Cependant, Valère revient et promet de fonder un ménage solide. On accepte. On essaiera.
Cette œuvre émue, tendre, pleine par endroits de vérité et de sincérité, reste absolument laïque. Sans doute, on voit prier quelques personnages secondaires, mais ni Annette, ni Valère, ni Firmin ne manifestent de sentiments religieux.
Rien plus, à la fin du livre, la question du mariage régulier n'est pas soulevée…