Discussion:Mattea (1884)
Ajouter un sujetInformations sur l’édition de Mattea (1884) |
Édition : Texte intégral. Domaine public Source : ’’’Ouvrage issu de http://www.gutenberg.org/’’’ Remarques : Relu et corrigé par : |
Éditions
[modifier]- 1835 : Revue étrangère de la littérature, des sciences et des arts. Choix d’articles... [1]
- 1835 : Revue des deux mondes : Mattea (RRDM-1835)
Statistiques
[modifier]- 26607 mots soit moins de 2 heures de lecture (250 mots/mn)
Vocabulaire - orthographe
[modifier]Critiques - Résumés - …
[modifier]- Paris et les Parisiens en 1835. Tome 3 [2]
Pour vous donner une idée du talent descriptif de l’auteur, je citerai un passage d’un petit conte intitulé Mattea, conte charmant, on sait à peine pourquoi. Vous y verrez comment elle sait traiter un sujet déjà complètement usé avant qu’elle vînt au monde. Y a-t-il en effet un tableau moins neuf que celui d’une gondole, avec une guitare, glissant le long des canaux de Venise.
Voyez pourtant ce qu’elle en sait faire : « La guitare est un instrument qui n’a son existence véritable qu’à Venise, la ville silencieuse et sonore. Quand une gondole rase ce fleuve d’écume phosphorescente, où chaque coup de rame enfonce un éclair, tandis qu’une grêle de petites notes légères, nettes et folâtres, bondit et rebondit sur les cordes que parcourt une main invisible, on voudrait arrêter et saisir cette mélodie faible, mais distincte, qui agace l’oreille du passant et qui fuit le long des grandes ombres des palais, comme pour appeler les belles aux fenêtres et passer en leur disant : Ce n’est pas pour vous la sérénade, et vous ne savez ni d’où elle vient ni où elle va. »
Rousseau lui-même aurait-il pu choisir des termes plus appropriés au sujet ? Ne dirait-on pas que les mots qu’elle emploie sont l’écho des sons qu’elle décrit ?
- 1968 : Revue d'histoire littéraire de la France [3]
Entre le 15 mars et le 15 avril 1835, après avoir redemandé à Buloz le manuscrit déjà envoyé 4, elle s'aperçoit que « le sujet de Mauprat est trop fort pour une nouvelle » et, pour satisfaire l'éditeur, elle lui envoie Mattéa[1] : Mauprat est « loin encore d'être fini »…
- ↑ On sait que Mattéa, nouvelle promise à Buloz depuis plus de six mois, et pour laquelle G.S. a touché ce deux cents francs » début novembre 1834, paraîtra dans la RDM du 1er juillet 1835.