Discussion Livre:Procès contre Marie-Josèphe-Angélique, Montréal 1734.djvu/Diff

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Livre:Procès contre Marie-Josèphe-Angélique, Montréal 1734.djvu

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+{{Nav||11 avril 1734 : autorisation d’interroger|11 avril 1734 : procédure criminelle}} {{nr|11 d’avril [ajout : 1734]}} {{Manchette|G}} A Monsieur le Lieutenant General Civil et criminel de la juridiction Royalle de Montreal Vous remontre <s>conformément</s> le Procureur du Roy que suivant la Commune Renommée l’incendie arrivé en cette ville le jour d’hier, <s>sur</s> vers dix sept heures de soir à été causé par la négresse esclave de la veuve du {{sic2|sr|sieur}} Francheville qui avoit fuy et s’étoit mis en routte de la Nouvelle Angleterre avec le nommé Thibault aussy <s>engage</s> au service du feu {{sic2|sr|sieur}} Francheville a été repris ensemble au commencement de cet hiver et que {{sic2|lad.|ladite}} négresse a souvent menacé sa maitresse et la ville d’un incendie [en incise : ou le même jour] dit que sa maitresse et bien d’autres ne coucheroient pas dans leurs maisons, et que seule à monté dans le grenier ou le feu a pris et voulu empescher des enfants <s>que</s> de crier au feu <s>le</s> et d’en avertir {{sic2|lad.|ladite}} {{sic2|ve|veuve}} Francheville lorsqu’ils s’en appercurent ce qui ne doit demeurer impuny. Ce consideré, Monsieur, il vous plaise de permettre {{sic2|aud.|audit}} procureur du Roy d’en faire informer, et cependant de faire arrester et conduire ès prisons {{sic2|roys|royalles}} de cette ville {{sic2|lad.|ladite}} négresse même, {{sic2|led.|ledit}} Thibault attendu que {{sic2|suivt|suivant}} le bruit commun, il s’est trouvé avec {{sic2|lad.|ladite}} négresse la nuit dernière {{Illisible}} pour estre par vous Monsieur, procédé à leur interrogatoire et {{sic2|lesd.|lesdits}} interrogatoires et informations a luy communiqués, requérir ce qu’il apartiendra. {{Signature|Foucher}}
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+Veu la présente {{sic2|reqte|requête}} du procureur du roy, luy en avons donné acte, permis d’informer par {{sic2|dt|devant}} {{sic2|no~|nous}} des faicts y contenus, circonstances et dépendances et ordonné que cependant {{sic2|lade|ladite}} Négresse de {{sic2|lade|ladite}} veuve Francheville et {{sic2|led.|ledit}} Thibault seront arrestés et conduits ès prisons de ce siège pour y estre ouïs et interrogés, pour sur le tout communiqué au procureur du roy pour requérir ce qu’il avisera et à nous raporté ordonner ce qu’il appartiendra mandonc. Fait à Montréal ce 11{{Exp|e}} d’avril 1734. {{Signature|P.Raimbault}}
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+{{Nav|11 avril 1734 : autorisation d’interroger|11 avril 1734 : procédure criminelle|11 avril 1734 : ordre d’assignation des témoins}} 1734 1734 Procédure criminel de Marie Joseph Angélique, Négresse — Incendiere — expédié et envoyé au Conseil 11 avril 1734
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+{{Nav|11 avril 1734 : procédure criminelle|11 avril 1734 : ordre d’assignation des témoins|12 avril 1734 : interrogatoire des témoins}} {{nr|11{{Exp|e}} d’avril [ajout : 1734]}} {{Manchette|g}} De l’ordonnance de nous, Pierre Raimbault, {{sic2|consr|conseiller}} du Roy et son lieutenant général au siège Royal de Montréal à la {{sic2|reqte|requête}} du procureur du Roy soit donné assignation aux témoins qu’il voudra faire ouïr à comparoir devant {{sic2|no~|nous}} en nostre hotel au {{sic2|pr|premier}} jour deux heures de relevée pour déposer la l’information qui sera par {{sic2|no~|nous}} faite et en outre procéder comme de raison. Fait à Montréal ce 11{{Exp|e}} d’avril 1734. {{Signature|P. Raimbault}}
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+{{Nav|11 avril 1734 : ordre d’assignation des témoins|12 avril 1734 : interrogatoire des témoins|14-15 avril 1734 : Deuxième interrogatoire des témoins}} {{nr|Première page   12e d’avril 1734}} P.Raimbault {{Manchette|g}} L’an mil sept cent trente quatre, le douze d’avril après midy, Nous Pierre Raimbault, {{sic2|conser|conseiller}} du roy, lieutenant général, civil et criminel au siège de la {{sic2|jurisdon|jurisdiction}} royalle de Montréal, nous étant transporté de la chambre de la geolle des prisons royaux de cette ville avons fait amener devant nous la Négresse de la demoiselle de Francheville, nommée Angélique, prisonnière en icelle en vertu de notre ordonnance du jour d’hier a la requeste du {{sic2|prur|procureur}} du roy laquelle après serment par elle faite de dire vérité a été par nous interrogé ainsy qu’il ensuit. — Interrogé de son nom surnom aage qualité et demeure : — A dit se nommer Marie Josèphe aagé de vingt neuf ans née en Portugal ; {{signature|P. Raimbault}}
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+{{nr|{{sic2|Deuxe|Deuxième}} page}} P.Raimbault {{manchette|g}} et qui a été vendu à un flaman quil l’a vendu a feu {{sic2|sr|sieur}} de Francheville il y a environ neuf année où elle a toujours demeurée depuis. —Interrogé sy c’est elle quy l’année dernière a fuy de chez {{sic2|led|ledit}} {{sic2|sr|sieur}} de Francheville et s’est mis en chemin de la Nouvelle Angleterre avec le nommé Thibault : —A dit qu’il n’y a pas plus de six semaine qu’elle s’en est allez avec {{sic2|led|ledit}} Thibault qui se nomme Claude du nom de Balenne ; qui ne furent qu’à trente lieue d’icy pour se rendre à la Nouvelle Angleterre et de là dans son pays de Portugal vis avis de Madère. —Interpellée de nous dire sy elle n’a pas fait des menaces à la veuve du {{sic2|dud|dudit}} feu de Francheville de la faire bruler sy elle ne donnoit pas {{signature|P.Raimbault}}
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+{{nr|{{sic2|Trois{{exp|e}}|Troisième}} page}} P.Raimbault {{manchette|g}} son congé : — A dit que non. — Interrogé sy le jour de l’incendie elle ne dit pas à la Panis du {{sic2|s{{exp|r}}|sieur}} de Berey que sa maitresse et elle ne coucheroient pas chez elles : — A dit que non, il faudroit qu’elle fut possédé du diable sy elle l’auroit fait. — Interrogé sy elle n’a pas dit à une personne quy luy faisoit reproche qu’elle étoit la cause de tant de perte et de l’incendie présante, qu’on verroit bien autre chose qu’elle prit garde que le reste de la ville bruleroit : — A dit que non, et qu’au contraire ladite {{sic2|demois{{exp|le}}|demoiselle}} veuve Francheville {{signature|P.Raimbault}}
-y s o H » i II L h’D /] y ^ ’^’^2/i^cyy* ôzZ. cA.Skzjd.y’^tyy 2. o* W ?o ^ P’I y O **4. Uy^ ’^CutZ7.Z) ’^Zy^^c^^o-ïÆ^ Tzx^-yf
+{{nr|{{sic2|qua{{exp|me}}|quatrième}} page}} P. Raimbault {{manchette|g}} luy en faisant des reproche comme sy s’étoit elle quy eu mis le feu à sa maison, elle luy dit : « Madame, quoyque je soit méchante, je ne suis pas assez malheureuse pour faire une action comme cela.» — Interpellé pourquoy lorsque le feu commencoit a paroistre au toit de la maison de {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} veuve Francheville, elle empescha une jeune fille du sieur Desrivières de crier et advertir {{sic2|dud.|dudit}} feu, la tirant par son tablier pendant qu’elle voulloit l’aller dire à laditte {{sic2|v{{exp|e}}|veuve}} Francheville : — A dit que {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} petite fille avec la {{sic2|demois{{exp|le}}|demoiselle}} de Couagne estoient à jouer et qu’elle voulloit les empêcher {{signature|P.Raimbault}}
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+{{nr|{{sic2|Cinq{{exp|e}}|Cinquième}} page}} P.Raimbault {{manchette|g}} de courir dans la boûe et les obliger a s’asoier sur le pas de la porte. — Interrogé sy auparavant que le feu ait paru au thoit de la maison du feu {{sic2|s{{exp|r}}|sieur}} de Francheville elle n’avoit pas porté à boire et à mangé au pigeons : — A dit qu’elle n’y alla pas seul que la {{sic2|demois{{exp|le}}|demoiselle}} veuve de Francheville y étoit avec elle après la messe de sept heure et demie. — Interrogé sy elle ne monta pas au grenier où étoit les pigeons dans l’après diné : — A dit qu’elle n’y monta pas en tout — Interrogé sy la nuit de l’incendie elle n’avoit pas sur elle une couverte verte : {{signature|P.Raimbault}}
-Ct C^7c^ dyZ’7zzi~di’2d-é/7dyÙLy^ n^\t^ iT^ y^MyTlxJ , d’y y/i^ddAdc ’^/—;. y^/d^z^’d<yz’dz-’d J ‘ ’ yr dy\tTC^ {Xi-iri ‘ce^> i^Yyd’ /Z<’’ ’^-n/t-.LVxy ^ Vl\t—■ I r ’*^ ^ 32: y //y X . ^ z:y^ ’/uyx<’ld^dA,d\t^\t^Xldn^\t^2^\t^-<17 :>/^L£Ay:/ty .JLCSd^. rt ’y. Ù ^ ® \f ~yf-i U ûi>y^ * ’ K^\L/‘‘’’Vi^r^dÇ%^i7; /■\t/\ty
+{{nr|{{sic2|six{{exp|e}}|Sixième}} page}} P. Raimbault {{manchette|g}} — A dit que ouy. Lecture à elle fait du présant interrogatoire, a dit que ses réponses contienne vérité, y a persisté et a déclaré ne sçavoir signé, de ce interpellé. {{signature|P. Raimbault}} {{signature|E. Pothier, greffier}} Soit communiqué au procureur du roy. Fait à Montréal {{sic2|lesd.|lesdits}} jour et an. {{signature|P. Raimbault}} Veu l’interrogatoire cy dessus, je requiers que {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} Négresse soit interrogée de nouveau et cependant écrouée, fait à Montréal <s>le douze au</s> le treize avril {{Petites capitales|xvii}}{{Exp|{{Petites capitales|c}}}} trente quatre. {{signature|Foucher}} Veu l’interrogatoire et conclusions cy dessus {{sic2|no{{exp|~}}|nous}} avons ordonné que {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} Négresse
-G c ^ PfMJOy / X- ^•.\t,;i.\t;.\t.\tJpf /-’/ / f t’ Â’iii^ri^ ’/> /« • y’f~ny&y’-\t ‘-1 (’ ’ ■ c y û’ y / / ^ y ^âââBdâttiU
+{{nr|Septième page}} P.Raimbault {{manchette|g}} sera par nous interrogé de nouveau et que cependant elle sera écroüée sur le registre de la geole si fait n’a été fait {{illisible}}. Fait à Montréal le 13{{Exp|e}} d’avril 1734. {{signature|P.Raimbault}}
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+{{nr|Première page   14{{Exp|e}} d’avril et 15{{Exp|e}}}} P.Raimbault {{manchette|g}} Information faite par nous Pierre Raimbault, conseiller du roy, lieutenant général civil et criminel au siège de la jurisdiction royal de Montréal à la requeste du procureur du roy, demandeur et accusateur contre la Négresse esclave de la {{sic2|demois{{exp|le}}|demoiselle}} veuve Francheville [en incise : et Thibault, accusé et complice] à la quelle information avons procédé ainsy qu’il ensuit. Du quatorze d’avril mil sept cent trente quatre deux heure de relevée. En notre hôtel Est comparu {{sic2|s{{exp|r}}|sieur}} Estienne Volant de Radisson, aagé de soixante neuf ans, colonel de la milice de la ville et {{sic2|gouvernem{{exp|~}}|gouvernenement}} de Montréal et commis de {{sic2|m{{exp|rs}}|messieurs}} de la {{sic2|comp{{exp|e}}|compagnie}} des Indes en cette ville, {{signature|P. Raimbault}}   {{signature|Radisson}}   {{signature|E.Portier, greffier}}
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+{{nr|{{sic2|Deux{{exp|e}}|Deuxième}} page}} P.Raimbault {{manchette|g}} demeurant depuis l’incendie de sa maison en celle où demeure le sieur Trémon, appartenant à Curot, rue Saint Paul, lequel après serment fait de dire vérité et qu’il nous a dit n’estre parent, allié, serviteur ny domestique des parties et déclaré que le feu {{sic2|s{{exp|r}}|sieur}} de Francheville étoit son couzin issu de germain et nous a représenté l’exploit d’assignation à luy donné pour venir déposer. Dépose sur les faits mentionnés en la requeste du procureur du roy dont luy avons fait lecture <b>a dit</b> qu’estant chez luy au retour de la prière à sept heure du soir, {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} Négresse de {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} {{sic2|demois{{exp|le}}|demoiselle}} Francheville vint luy dire que le feu étoit chez elle ; qu’ausitost il prit deux seaux plein d’eau qu’il porta et monta avec {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} Négresse jusqu’au grenier ; qu’il vit le feu allumé {{signature|P. Raimbault}}   {{signature|Radisson}}   {{signature|E.Portier, greffier}}
-y i ’i ; I I ZZ^ZZu^^y Ây....ZZr’GYLYiP ZiA ’.eyij e-^i-i^-^’2^7— ■z^j Iv./y~tG’>>y7C^iy~zjyZ/yx^’tytZc.Z) z ’cTz.*^ ^y2.</’7.^ i>-.^GZC(ZP)G. ^ ^ yZyZAy7X>e-r^...^MyC^ . / <. G<-7 C/t^tAyY \t .\t-C^ .\t■■:.\t> cZZ-^ ^yx.x^cy> tZ x-Pz’Z- Yy j cZAiJl o ^SC-X c <yL^Zcz-i^.l_ (00i.y’ /> ex’ ayc^y^ £7^\t7\tce.xyx.i:x.Gy ^\t’•Z.-\tZ^yy Z 7’ PczZ/r^ ’ y: «
+{{nr|{{sic2|Trois{{exp|e}}|Troisième}} page}} P.Raimbault {{manchette|g}} sur le planché des entrayts, contre une cloison du colombier, sous le fait de {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} maison ; et que {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} Négresse, en criant « A mon dieu le feu est par tout, » elle dessendit et luy qui dépose ne voyant point d’échelle pour monter {{sic2|aud.|audit}} petit grenier se retira pour aller sauver dans sa maison quy joignoit à celle {{sic2|dud.|dudit}} feu {{sic2|s{{exp|r}}|sieur}} Francheville ; que de depuis il a ouy dire par la dame de Berey que sa servante luy avoit dit que {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} Négresse avoit dit quelques heures auparavant [en incise : que le feu prit] en parlant de {{sic2|lad{{exp|e}}|laditte}} {{sic2|demois{{exp|le}}|demoiselle}} Francheville sa maitresse qui comptoit avec la dame Duvivier : « Cette chienne-là ne rira pas tant tantost car elle ne couchera pas dans sa maison » ; quy est tout ce qu’il a dit scavoir, lecture à luy faite de sa {{signature|Radisson}}
--7» y j CP ^ dZ^yOCa. y QZ-e^’y^y/o 2 Â -y.- /1\t\t yn cycn^ c<L^^\tv<^-dL.. I\tI -z’yc ryz77^ Jy2 y p7’fd>^7dy2y^ ^J^-ZAyy^’^^\tCZ-dZ^léu! y^-0^7y^<iXpY^ y t^’O ’V’^7 y\t.\t/\t/7\t7\tC> Y^^’ZAyy’’lkyU\tC’Z.-i. c2^ 7’Z’Z^yPt’C/yy.y\tdyp. y <y- ^yyiy>. C^U.-^\te^c^ ^i^^yycUydd/? £ \\t^\ti/t.yCX.yCJ^-ydHyy^ /\tC’ y\t-\t2 ’/cZcTydd^ y££d..yyy’/^id>-ZytytyL^^ Jy>z_ y^t^ ’Zc<xz^ /^dyycyd. 2Ayiy-’7 ^ ft4U/ 7 fàuÀJjUd f ’ - kyi
+déposition, adit qu’elle contient vérité, ya persisté et a signé et n’a requis sallaire. Radisson. P.Raimbault. E.Portier, greffier. Est comparu demoiselle Thérèse de Couagne aagé de trente six ans, veuve de feu sieur François Poulin de Francheville, logée depuis l’incendie du dix au onze de ce mois en la maison du sieur Monière, rue Saint Paul, laquelle après serment fait de dire vérité et qu’elle nous a dit n’estre parente, alliée, servante, ny domestique dudiit procureur du roy autrement que ledit procureur du roy auroit épousé en premières noces une cousine dudit feu sieur de Francheville et qu’à l’égard de la Négresse, elle est son esclave. Dépose sur les faits mentionnés en ladite requeste dont luy avons fait lecture : qu’ellle ne sait point quy a mis le feu dans sa maison ; qu’elle n’a point
-/ /Mzmi/Zu// / ,x Vî.xS> tZc.JL -’/ *"\t/\tz ^ ^\t-\t^’\t’\t.\t<<P\t/ X £ z X’ û ^ UX^ ZZuZ t TLa ^ X <SCy:y ’tZpZ/.X.\t—\tczK.x.ixiZc) £pZcyy .9, -Z£o IXXXleZ. / Z <CzZJn C /e’-y/ cp —2^1. <xe.p e ZpZ/TiGGZ7L ûixxx:7t^\ty\ti^\t/ h o\t’ O\tC~\\tZ\t-7>\tQj>\t^\t’Ga /x>ix^kLJ l yZc 2^L-oix^p c.\tycyy^Tx^ccx.^\t’«xX_ Z\to\tX c. \^cAZt ^ 2x^ 2ZSz ’^n\t’Z. • ^\tMX X Zz ^\t^ Z>ltAXt , £e (y Ca£Z<^Y Z^^X.t,cA£ ZPZTZL ^<ix^ tZZctxy Z) ^zz£ 2/Z^Z-^\tZ&.. ZZ: -\t_zC\to\to Zcnx^ZZzx£Xi.£.t.£^ CG‘. ^^PZ/yt^Zcxixx(__ .S’’YP^ o txJZ^ Zt0t£^^ c^.tZc<-^Ci^cC’Y y‘T’â^ 3i ’t^Gy ’ GG L-^X^.TZY^ ^77 CTLXCxxT^Zt^^^ 5. ^C^tyLn.Z’/^ ^\t0’iGU^ Z £ ^\t7\tryj’CA^cx.\tyux^DÛZ’’\tX’V’ /-—P X ^ ê^X L 7^ n\t’\t■\t>\t7\t^ y^ixYZ-Z ’P’P2x^7 X\tZZf\tol^’Ol.^}’! jZe Z^ VP £ V
+de connoissance que ladite Négresse y ait monté depuis le matin dudit dixième de ce mois quand elle y monta avec elle, à moins ce se n’ait été entre midy et une heure pendant qu’elle qui dépose étoit allé à la paroisse devant le Saint Sacrement ; que la veille, le nommé Thibault avoit été chez elle pour luy demander son compte du tems qu’il avoit demeuré à son service avant sa désertion avec ladite Négresse ; qu’elle ne voulloit point la garder, ny que lui mit davantage les pieds chez elle ; que le [en incise : soir et même jour du feu et le] lendemain onzieme dudit mois, ledit Thibault paru [en incise : et ayda tant à sauver ses effets de l’apotiqarie] dans le jardain de l’hôpital qu’à<s>ida</s> les charoyer <s>ceux effets</s> quy avoient été sauvé de la maison d’elle qui dépose ; qu’elle ne peut cependant soubsonner <s>que</s> ladite Négresse d’y avoir mis le feu parce qu’elle n’y en avoit point dans les cheminées de la maison et n’y ayant en
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+que ladite Négresse avec elle pendant ledit jour; qui est tout ce qu’elle a dit scavoir. Lecture a elle fait de la déposition, a dit qu’elle contient vérité, y a persisté, et n’a requis sallaire de ce enquise et a signé veve Francheville. P.Raimbault.   E. Portier, greffier. Est comparu Marguerite de Couagne, aagé de dix ans, fille du sieur de Couagne, capitaine et ingénieur du roy à l’isle royal, demeurant actuellement en pension chez les filles de la congrégation Notre Dame en cette ville, laquelle après serment par elle fait de dire vérité, qu’elle nous a dit être niepce de la demoiselle Francheville et n’être parante, servante ny domestique dudit procureur du roy et nous a représenté l’exploit d’assignation à elle donné pour venir déposer. Depose sur les faits mentionnés sur ladite requeste dont luy avons fait lecture : qu’elle
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+ne sait aucunement qui a mis le feu en la maison de sadite tante ; qu’un peu de tems auparavant que le feu parut, elle vit ladite Négresse qui boudoit dans la cuisine et la vit sortir à la porte de la rue et parler à la Panis du sieur de Berey ; et qu’elle a ouy dire depuis qu’elle avoit dit à ladite Panis qu’elle ne coucheroit point dans la maison ny son maistre quy est tout ce qu’elle a dit scavoir, excepté qu’elle a veu deux ou trois fois auparavant l’incendie le nommé Thibault avec ladite Négresse dans la cuisine de ladite demoiselle Francheville Lecture a elle faire de sa déposition, a dit icelle contenir vérité, y a persisté et n’a requis sallaire de ce anquise et a signé. M. de Couagne P.Raimbault   E.Portier, greffier. Est comparu Maris, Panis du sieur de Berey aagé de quinze ans ou environ, demeurant
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+chez son maistre, à présent logé en la maison de monsieur de Gannes, rue Notre Dame, laquelle après serment fait de dire vérité et qu’elle nous a dit n’estre parante, alliée, servante ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation à elle donné pour venir déposé. Dépose sur les faits mentionnés en la dite requeste dont luy avons fait lecture : que très peu de tems avant que le feu parut à la maison du feu sieur de Francheville, elle qui dépose étant assise à la porte de la maison dudit sieur de Berey voisine de celle dudit feu sieur de Francheville, ladite Négresse vint à elle la chatouiller pour la faire rire, elle qui dépose luy dit qu’elle n’estoit point en humeur de rire, ladite Négresse rentra chez ladite Francheville et en resortit aussitost et revint à elle qui dépose et luy dit « Tu ne veux dont pas rire, voilà mademoisellle Francheville quy rit bien avec madame Duvivier, elle ne sera pas longtems dans
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+Est comparu Charlotte Trottier, file du sieur Julien Trottier Desrivières, marchand de cette ville, aagé de neuf à dix ans demeurant chez son père rue Saint Paul en cette ville, laquelle après serment fait de dire vérité qu’elle nous a dit n’estre parante, alliée, servante ny domestique et nous a représenté l’exploit d’assignation a elle donné pour venir déposer Dépose sur les faits mentionnés en ladite requeste dont luy avons fait lecture : qu’elle ne sait autre chose sinon qu’estant dans {{Souligner|la cour}} de la maison avec ladite de Couagne elle {{Souligner|entendit monter dans les escalier}} ; qu’un moment auparavant, ladite Négresse nommé Angélique étoit dans la cuisine à ce que Amable Monière luy dit, à quoy elle qui dépose répondit « Quesque cela nous fait qu’elle y soit » ; et qu’en suitte lorsque le feu parut, ladite Négresse étoit sur le pas de la paorte avec la Panis du sieur de Bérey et qu’elle voulloit empêcher elle quy dépose et ladite demoiselle de Couagne de rester dans la rue
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+sa maison et n’y couchera pas » et sans retourna ; qu’elle la vit trois ou quatre fois dans la rue regarder du costé de la couverture de la maison dudit feu sieur de Francheville ; qu’elle fit entrer dans ladite maison la fille du sieur de Couagne de l’Isle Royal et la file du sieur Desrivières et qu’un quart d’heure après on cria au feu ; et qu’estant sorty de la cuisine du sieur de Berey elle vit que le pigeonnier de la maison dudit feu sieur de Francheville étoit en feu ; et que la Négresse qui étoit dehors pallise et avoit de la peine à crier au feu et elle quy dépose dit alors au sieur de Berey ce que la Négresse luy avoit dit ; et qu’elle voit bien eu raison de dire que sa maitresse ne coucheroit pas dans sa maison ; quy est tout ce qu’elle a dit scavoir. Lecture à elle fait de sa déposition, a dit icelle contenir vérité, y a persisté et n’a requis sallaire de ce anquise et a déclaré ne scavoir signé de ce interpellé. P.Raimbault   E.Portier
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+où elles estoient sorties de ladite maison ; qui est tout ce qu’elle a dit scavoir. Lecture à elle faite de sa déposition, a dit qu’elle contenait vérité, y a persisté, n’a requis sallaire de ce anquise et a signé. Charlotte Derivière P.Raimbault   E Portier Continuation de laditte information par nous, lieutenant général susdit Du quinze dudit mois d’avril mil sept cent trante quatre, huit heure du matin en notre hôtel Est comparu Hipolite Lebert, escuyer, fils du sieur de Senneville, lieutenant et aide major de cette ville, aagé de quinze ans, demeurant avec ledit sieur son père, lequel, après serment fait de dire vérité et qu’il nous a dit n’estre parans, alliée, serviteur ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation
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+à luy donné pour venir déposer. Dépose sur les faits mentionnés en laditte requeste dont luy avons fait lecture : qu’il ne sait point par quy le feu a été mis à la maison de la demoiselle Francheville ; qu’il a seulement ouy dire par la Panis du sieur de Berey à la demoiselle Francheville que sa Négrese luy avoit dit que sa maitresse ne coucheroit pas dans sa maison ; quy est tout ce qui a dit scavoir. Lecture à luy fait de sa déposition, a dit qu’elle contient vérité, y a persisté et n’a requis sallaire [en incise : de ce anquis] et a signé. Senneville P.Raimbault   Portier Est comparu Marguerite César, aagé de cinquante deux à cinquante trois ans, logé depuis sa maison brulé chez monsieur le baron de Longueil, laquelle après serment fait
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+de dire vérité et nous représenté l’exploit d’assignation à elle donné pour venir déposer et déclaré qu’elle n’est parante, alliée servante ny domestique des parties. Dépose sur les faits mentionnés en laditte requeste dont nous luy avons fait lecture : que environ une demie heure ou trois quart d’ehure avant que le feu parut au tois [en incise : de la maison] de laditte demoiselle Francheville, elle qui dépose estant appuyé sur la fenestre sur la rue vit laditte Négresse devant la maison de la maitresse un peu avant dans la rue, laquelle comme une personne inquiette regardoit de costé et d’autre et s’aresta fort longtemps, le visage tourné ducosté d’elle qui dépose ; qu’elle la vit ensuitte rentré dans la maison et que peu de tems après, en estant sorty, elle s’assit dans la mesme posture qu’auparavant, regardant longtemps de son costé et en suitte du costé du carefour de l’hôpital ; et elle quy dépose, ennuyez de la voïr ainsy contre l’ordinaire et voullant tacher de savoir parce quel sujet elle se tenoit
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+ainsy sy longtemps dans cette posture, la connoissant très mouvante et ne demeurant jamais en place, elle sortit dans la rue pour voir ce que laditte Négresse paroissoit voulloir découvrir ; et elle quy dépose étant fatigué et ne voyant rien d’un bout à l’autre de la rue quy en donne lieu à laditte Négresse de regarder sy longtemps, elle rentra dans sa maison pour s’y reposer, estant indisposé, et à peine fut elle assise que l’on cria au feu ; qu’elle connoit laditte Négresse pour être mauvaise ; que une fille quy demeure chez Parant Lejeune [en incise : nommé Marie Joseph, autant qu’il peut se souvenir de son nom] passa dans la rue pendant que laditte Négresse y étoit ; comme elle nous a dit cy dessus que s’étant réfugié avec les religieuses de l’hopital la nuit de l’incendie, le nommé Boudard, chirurgien, luy dit et aux religieuse avec qui elle étoit qu’il venoit de chasser laditte Négresse qu’il avoit trouvé couchée avec deux hommes dans le jardain des pauvres quy est tout ce qu’elle a dit scavoir. Lecture à elle faite de sa déposition, a dit qu’elle
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+contient vérité, y a persisté et après avoir requis sallaire luy avons taxé trante sols et a signé. Marguerite César P.Raimbault.   E.Portier, greffier. Continuation de laditte information par nous, lieutenant général susdit. Dudit jour deux heure de relevée, en nostre hôtel. Est comparu Jeanne Taillandier de la Baume, femme du sieur Jean de la Tour, marchand en cette ville, aagé de quarante un ans, demeurant depuis l’incendie du dix de ce mois en la maison du sieur de Repentigny, rue Saint Paul, laquelle après serment par elle fait de dire vérité a dit n’estre parante, alliée, servante ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation à elle donné pour venir déposé. Dépose sur les faits mentionnés en laditte
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+requeste dont luy avons fait lecture : qu’elle ne peut rien dire de positif, n’ayant point veu que le feu ait été mis par laditte Négresse, mais que dans le moment qu’elle vit le feu, elle crut que c’étoit elle quy l’avoit mis et dit ce qu’elle en pensoit au sieur de Radisson, parce qu’ell avoit entendu dire deux ou trois fois par des enfens que laditte négresse menacoit saditte maitresse de la faire bruler, de l’égorger, et que la servante de laditte demoiselle Francheville luy avoit dit, depuis qu’ele étoit sorty de service de laditte demoiselle Francheville que laditte Négresse avoit dit que sy elle pouvoit une fois se rendre en son payes et qu’il y eut des François, elle les feroit tous périr ; quy est tout ce qu’elle a dit scavoir. L Lecture a elle faite de sa déposition, a dit qu’elle contenait vérité, y a persisté et n’a requis sallaire de ce anquise et a signé. Jeanne de Baume. P.Raimbault   E.Portier.
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+Est comparu Marie Louise Poirier [en incise : veuve de Jean Vignault], fille de Pierre Poirier dit Lafleur, habitant de l’isle Perraud, aagé de vingt huit ans, demeurant en service chez le sieur Mailhot rue Saint Paul laquelle après serment de dire vérité et qu’elle nous a dit n’estre parante, alliée, servente ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation à elle donné pour venir déposer. Dépose sur les faits mentionnées sur laditte requeste dont luy avons fait lecture : qu’elle ne peut rien dire au sujet du feu ; que revenant de la prière, elle le vit paroistre traversant la couverture ; qu’il n’en sortoit point par les cheminées ; qu’elle est sorty de chez laditte demoiselle Francheville huict jour avant l’incendie à cause de laditte Négresse qui ne voulloit point la souffrir avec elle et faisoit entendre sa maitresse qu’elle feroit bien seulle ce quy en avoit affaire à la maison et ce parce qu’elle qui dépose l’empechoit quelques fois de boire de l’eau-de-vie et de sortir sans permission ; que la demoiselle Francheville
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+dit à elle quy dépose lorsqu’elle sortit qu’elle n’auroit qu’à revenir lorsque laditte Négresse n’y seroit plus, lorsque les barques dessenderoient ce printemps pour Québec ; que laditte Négrese a plusieurs fois dit à elle qui dépose que sy elle se pouvoit jamais trouvé dans son pays et qu’il y eut des Blancs, elle les feroit bruler comme des chiens, qu’ils ne valloient rien ou qu’elle ne le pouroit ; qu’elle sait qu’avant que laditte Négresse ait fuis avec le nommé Thibault du costé de la Nouvelle Angleterre, elle avoit volé trois peaux de chevreul à laditte demoisellle veuve Francheville ; quy est tout ce qu’elle a dit scavoir. Lect Lecture a elle fait de sa déposition, a dit qu’elle contient vérité, y a persisté, a déclaré ne scavoir écrire ny signé de ce interpellé. Et après avoir requis sallaire luy avons taxé quinze sols. P.Raimbault. E.Portier. Est comparu Marie Joseph Bizet aagé de
-/d-tAjtPd. ccPOP. t>ty2ylyC lyCypAt/y\tZ-ylAy\tC^yUvyZ.\tC^Pl A T/AtyCHyttyP e^yplA^/’Ccj-PJ<yOpD yA-y’ty(yc£AJ> o-yLPAz Yyfyt-cA/A’PTOAp cc^ L-dj^ >, A. ^ iZ / O’ZTgyiyZ xJ yPzJ^ ^<4yylP€>iytPW rV 3.ZAfdAi / p-’^\t■’£\t’\t-\t/A\t7 A ^7\t’£77^T^/yi^cAzpp’PJtyK^ J\tJyyyi^ c A_7 7 €yt’/COdy-A’^ CÿOcTxPm\t zSy^ / ALy\t/tApt/\tZ’^xIAlX. A ’-cx4^. .1\tTdày\t■£\tZ7p7Pp^7 y d^<£j£A iytyZ^ CP yCCyCPtP^ ytP^ y e7^yyy>pttpù^. d.-ÿ-:. xA? Ai£xXp A2’iy^ -/A\^ 07 y ’Cc^ZATV; A y aa j^ /l.P<ACPly’\^\tApi£t^\t7^^iX4pLpfA ^ ^ y\t9^\tA\tQ\ty£€\tQ’ ^\t^\t^ty\tJy\tÙpCJLAy C4pUA.^\t^ /7^yi~-JuByur 7 TZ-y-yûxijy ^XPZ--<y’fcP c^iy^y^z. J A7 A ^p^aAAA^ Xwsî./ "A y/ ^ 9^ . tP<y,--î.^^jL^ üP<^ A 27 CyPïpy) 77yx^t-xpyi£ 7Ac-<-y^-2yiy^\tcAxA £iAy’^^_£ 7
+dix huict à vingt ans, ne le sachant pas au juste, demeurant en service chez Joseph Parant, armurier, rue Saint Paul en cette ville, laquelle après serment fait de dire vérité et qu’elle nous a dit n’estre parante, alliée, servante ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation à elle donné pour venir déposer. Dépose sur les faits mentionnés en la ditte requeste dont luy avons fait lecture : qu’elle n’a aucune connoissance desdits faits ; que sortant de l’hotel Dieu longtemps avant que le feu se déclara, elle vit laditte Négresse devant la porte de la maison de laditte demoiselle Francheville, étant seul, qui paroissoit gay et tranquille ; qui est tout ce qu’elle a dit scavoir. Lecture à elle fait de sa déposition, a dit qu’elle contient vérité, y a persisté, a déclaré ne scavoir écrire ny signé de ce interpelé. Et après avoir requis sallaire, luy avons taxé quinze sols. P.Raimbault.
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+Est comparu Jean Joseph Boudard dit Laflamendière, aagé de quarante un ans, chirurgien, servant ordinairement à l’hopital où est [en incise : encore actuellement son logement], soldat de la compagnie de la Freinère, lequel après serment fait de dire vérité et qu’il nous a dit n’estre parans, alliée, serviteur, ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation à luy donné pour venir déposé. Dépose sur les faits mentionnés à laditte requeste dont luy avons fait lecture : qu’il n’en a point de connoissance ; que d’avoir entendu une voÿx publiques qui disoient que s’étoient la malheureuse Négresse de mademoiselle Francheville qui avoit mis le feu; que la nuit de l’incendie, étant dans le jardin de l’hopital à aider à sauver et rassembler les meubles hors du feu, il vit laditte Négresse qui buvoit avec deux hommes à luy inconnu ; que sur les reproches qu’il luy en fit, elle luy dit que ce n’estoit
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+ny vin; ny eau-de-vie ; qu’il en gouta de la bouteille qu’elle avoit et connut que s’étoit du sirop ; qu’il en alla avertir les religieuses et par leurs ordres retourna où étoit laditte Négresse, ny trouvas plus lesdits deux hommes et mena laditte Négresse dans la petite chambre de bouchard où étoient lesdittes religieuses, d’où laditte Négresse sortit un quart d’heure après sans que lesdittes religieuses s’en apperçurent et il la vit ensuitte assis sur une paillasse dans la cour des pauvres ; qui est out ce qu’il a dit scavoir. Lecture à luy fait de sa déposition, a dit quel contient vérité, y a persisté, n’a requis sallaire de ce anquis et a signé. Boudard P.Raimbault   C.Portier, greffier Est comparu Françoise Jofrion, veuve de feu Louis Rouleau, journalier, aagé de
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+cinquante deux ans, logé depuis l’incendie avec le nommé Nicolas Personnes dit Lafond, journalier demeurant dans la maison du sieurr Barbel, rue Notre Dame, laquelle après serment fait de dire vérité et qu’elle nous a dit n’estre parante, allié, servante ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation à elle donné pour venir déposé. Dépose sur les faits mentionnés en laditte requeste dont luy avons fait lecture : qu’elle n’en a point de connoissance ; que vers une heure après midy du jour de l’incendie, montant la rue quy dessant de l’hopital au bord de l’eau, elle rencontra la Négresse de laditte demoiselle Francheville, elle qui dépose luy demenda sy elle se promenoit et sy elle demeuroit encore chez laditte demoiselle Francheville, laditte Négresse luy répondit qu’elle n’avoit pas le temps de se promener, qu’elle demeuroit chez laditte
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+demoiselle Francheville mais qu’elle n’y demeureroit pas longtemps. L Lecture à elle fait de sa dépostion a dit qu’elle contient vérité, y a persisté, a déclaré ne scavoir signé de ce interpellé et n’a requis sallaire de ce enquise. P.Raimbault   E.Portier Soit communiqué au procureur du roy pour requérir ce qu’il avisera et à nous exposé et connus ce qu’il appartiendra. Fait à Montréal cedit jour et an. P.Raimbault
-\ f ! .. I. ■V 4 J ri 1 i fS f*Y \ y \ i U tx y y Y 7’’ / ’ .y ¥ 4 ARCHIVES Of the District of Du District de MONTREAL \ Xv
+14-15   avril 1734
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+{{nlg|ordonnance de {{sic2|Monsr|Monsieur}} le lieutenant {{sic2|gnal|général}} portant permission d’assigner les témoins <s>en date</s> {{sic2|dud.|dudit}} jour, autre {{sic2|ordce|ordonnance}} de {{sic2|monsr|monsieur}} le lieutenant illisible {{sic2|gnal|général}} portant permission d’informer des faits contenus en {{sic2|ladte|ladite}} plainte aussy du même jour. Foucher}} Veu la plainte par vous faite à l’encontre de Marie Joseph, Négresse, esclave de la {{sic2|Dlle|Demoiselle}} Francheville du onze de ce mois, interrogatoire suby par {{sic2|ladte|ladite}} Négresse le jour ensuivant ; information du quinze dudit mois ; et tout ce qui m’a esté communiqué, veu et considéré : je requiers pour le roy que {{sic2|ladte|ladite}} Négresse détenue es prisons de cette ville soit interrogée de nouveau et sur les faits résultant {{sic2|desd.|desdites}} charges et informations pour le tout à moy communiqué, requérir ou conclure ce qu’il apartiendra. Fait à Montréal le seize avril 1734. {{signature|Foucher.}}
-} ■ V’ / c cntpùACuyy — dGcc— vtX^e——’ 20JaI o AZZZûuC. /)iZc>Y ^ OC’UGLcxxcf ZYcyL X2U yc^LypL CXhAy^^\t/liZieac. cppApo yX /CirnZ~Y^AAÿ<70 7~\t^\tG ’~^ ùf- X/2e<’’HÎ^yèe.O. Xe X J /x ^ Cx^GTc ’/Zî>A / ’X’ tcJTn^
+{{nr|29{{Exp|e}} d’avril [ajout 1734]   {{Sic2|ordce|ordonnance}} pour assigner les têmoins}} {{Manchette|G}} De l’ordonnance de {{Sic2|mons.|monsieur}} Pierre Raimbault, lieutenant général, civil et crimininel au siège de la jurisdiction royalle à Montréal, à la {{Sic2|reqte|requeste}} du procureur du roy, soit [en incise: par le premier huissier requis] donné assignation aux témoins qu’il voudra faire ouïr pour déposer sy l’information par addition qui sera par nous faite au premier jour à deux heures de relevée en notre hôtel et ensuite être procédé ainsy qu’il appartiendra. Fait à Montréal ce 29{{Exp|e}} d’avril 1734  {{Signature|P. Raimbault}}
--eu ’T/^ fji/ujuro/t^y / c^tPd ’pTXj\t/AppyfPf-^ ^ecZyTetx^Otd"» 7.^^^^^7CPtPccp4cp yCry^^ePy^i /\t^\t^ A ^ rcpX-^ \-x‘zcxnp^ccjtPtP- eyzYTzTdzoïP^y^zAPP?*- > ^-’#^*«/’ 7 O^xoyyA ezL.j arx^yf^y ^\t^\tI ù07 AZX t 2 dptAC£C^\<UJo J €jo^ Jao<KJa^yy^Tpzpc ■ oyy J >>^r . tApa7ffip^yyr7r<7^^^ Tk^^féppp ^\t ^ ’^j7AA^/20> yzxxA£ AAdjtrcxxTtrxzicATkf (A^^Ty £e ^y7<yd7 A yf dxJT? ’ ( 7\t,1^,1\t^\t1\t^A>/7^^d^d7Al/ZO> A {AdiAc^ 7A dtd^fz/e y /Pi / /^ n / A \\t’X.\ty\tiA ^\t7 P t-~\t/’V2/C/Z-\ttTÂ\t71/2>u7i/ X7 ^^pzu~^ y c/p J / ’ ^AZ/xy\t7z7a3 y ^\t^ // y *\t’ A A//A A^’d<^A\t tA* 9T / —ir _\tX\t7^1 X Xl cXT^iP - 7 2^ :\t! xhives Ju.t::. de -xON7p^x " ’
+29{{Exp e À Monsieur le lieutenant général, civil et criminel de la juridiction royalle de Montréal Vous remontre le procureur du roy et de {{sic2|lade|ladite}} juridiction <s>de {{sic2|lade|ladite}} j<s> qu’il a découvert de nouveaux témoins contre Marie Joseph Angélique, négresse et complices à causes d’estre autheurs de l’incendie arrivée le dix au onze de ce mois, {{sic2|lade|ladite}} négresse détenue ès prisons royaux de cette ville Ce considéré, Monsieur, il complaise permettre {{sic2|aud.|audit}} procureur du roy de faire entendre lesdits témoins par addition à l’information {{Signature|Foucher}} Veu le réquisitoire cy-dessus nous avons permis au procureur du roy de faire informer par addition, par {{sic2|dt|devant}} nous pour ce faict, à luy communiqué, être par {{sic2|ns|nous}} ordonné ce qu’il appartiendra, faict à Montréal le 29{{Exp|e}} d’avril 1734   {{Signature|P.Raimbault}}
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+<p> Addition d’information faite par nous Pierre Rambault, conseiller du roy, lieutenant général, civil et criminel au siège de la juridiction royalle de Montréal à la requeste du procureur du roy, demendeur et accusateur contre Marie Joseph, négresse esclave de la demoiselle de Francheville [en incise : et Thibault, accusé et complice] à la quelle information avons procédé ainsy qu’il ensuit </p> Du premier may mil sept cent trentre quatre deux heures de relevée en notre hotel <b>13{{Exp|e}}</b> Est comparu Pierre Langlois dit Traversy, aagé de trente trois ans, laboureur, demeurant sur la terre de feu sieur de Francheville scize à la Coste Saint Michel au gage de la demoiselle veuve dudit feu sieur de Francheville, lequel après serment fait de dire vérité et qu’il nous a dit n’est autrement parent, allié, serviteur, ny domestique des parties et nous a représenté l’exploit d’assignation à luy donné par l’huissier de Coste
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+du jour d’hyer, escheue ce jourd’huy pour venir déposer Dépose sur les faits mentionnés en la requeste du procureur du roy dont luy avons fait lecture que huict à neuf jours après que ladite négresse eut esté ramenée avec le fosonnier quy demeuroit chez le feu sieur de Francheville lorsqu’ils s’étoient mis en chemin pour fuir d’icy à la Nouvelle Angleterre l’hiver dernier, luy quy dépose étant dans la cuisine de ladite demoiselle veuve de Francheville ou étoit ladite négresse et luy ayant dit te voilà donc, renarde, venue, tu vas bien mangé des poulles, elle luy répondit oui je mengeray celle de monsieur Beire ; et sur ce qu’il luy dit qu’elle étoit méchante qu’elle n’auroit point deu d’en aller comme elle avoit faite et que sy ladite demoiselle Francheville avoit voulu elle l’auroit fait mettre
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+Premiere Page 14 May 1734 Confrontation faite par {{?}} Pierre Raimbault Con.er Du Roy Lieuten General Civil et Criminel
-a » x*7 Cy 7\t*Atdlut -ï-l \t ^ (1 c z£æ_ 7 *^-rT O» / , Ja\tet-. Urtcf 3^/T *’X y .’<*^\t>z,i/\tCfteeCr-At-\tzj X\t^\t^\t7\t2\tCo\tL\t} f T y’ -Z" .r /m-ce>rieyz’>7e.-’i ’^ypzcef yccc^^\tuùppi £e/iX^Xy P^Ye, 3Pcc.Pg^’j ^i’r-ypMfZecpii.p <dd z Ti/Ue J ’ ,^7-cAx ^22«.yx-^’* ’’•^ ‘-•X £’ /X\t\\t■• <7 O ( 2v/^xX^^0’’z^MyZ/iYÎ. xF/7y%- FT’OPte’l— 4tYX"3?t cMeJ-Y/uO yi,t<XcCM7 £PiXMGt,iMOt4.74D\t. •7’cIG. A?4P>G’Mcjt-’letex-z (MpYAzjLM- „,£P’<i*’’^eG Xp ^tP’^e ms ..n X-\t/\t. .\t.\tP\t^ ~\t^\tM\tOf’h\t’\t^\t^\t9\ty\t.,\tA\tvi’î\t7L (3 I *i’ ^\t7 t ,V ;r ^ Ca’7yXlaJ rt. J ^ *’>’ I X* F(j^ >î .»-?\tx44u^2yt-\t^\tU\tZFT \Jf4j 7 4MtC fPtpj\t^ AA’^y XcO ^ CTLe (.cAY-iept r-TTtyu Jt.B. A-pp’yzTcyxM u£f <À 4<py3’ . Ÿ t7LX,’’’Y2-yXe,f XLv’ eaM4PJ>%.y\t:P Xeeiy.\tcA XG/c YtOz-aO 2:a a p c<3Y r^u.i//y X £ — X ^ ) ; i.\t.tXa\ttMu .\tc.\t,.,t..fjT^.,\tCf\tuy£/j\te7C,**ir^UlYM*YL.\tXe .. /7 -\t/\t/\t7\t09\t7.\ti-^\tM\t’f\tY\t*y\t’ B’a.lll’^ey j’hicAy^ Xt.y\t0<\t7\tA’’\t.\t^\t, yr^.aY^uyi yf (XU 7
+P Raimbault a laquelle avons confronté Marguerite
-i; Y À-f K. ^ ■^- ’ ■ ’ /£ U/ T / r //Z^ /77/X ■epixLx-zx/X Lpz 7Z 2Z?/y ApLX-a/AU dyPc/’iJ csu*xA/S’A YeieyzsFPz^î-dFXiG £ m .\t, ’7 CF.’t-c.A <bFt c/xctx/x>ggvccXc_ £ uki -yczX/eG F\tD\t’\t’\tT o)/f p2c£^ cTB’uVepd^ z/zX. C0dioda£\td\tô\t\t ■CyccC- J.7"^. 6 X 2/-7 ycXi P S£mo7?£oGU Z> XX 7\t-\tCP, • y- • P F\t1 jTxcrtmL ^ 9 iJPjhy mFZy JuTOm £- p Pc 0 Jf ce cG> ^/Zg/PLÛ Ljf y md O ;\t7\t—r -tSdGX CdgZAU/’tG 0 l’I’lx ugtPL ,xA^cJPtem CIX-4Ccm-*sO S ryy C<0T X^BTXcXZJ\tCl ^iGimpCc,- 0Sydg/Miy>£Pzy3C,£’ XOiXX/^Jzÿ, yFinP / Y*
+Première Page P. Raimbault L’an mil sept cent trante quatre Le vingt un Juin a sept heure du matin Nous Pierre Raimbault Conseiller du Roy Lieutenant General {{?}} le Crimiel {{?}} De la Juridiction Royalle de Montreal, Le Me René Gendron de {{?}}, N.du Roy et de nostre juridiction Le Juge
-(Xxr/ zgmJ yéCYrC) rjjBjdZ\t(ddu-e^^oGya-z. / €xJ a y / fa<GGoy r\t73 A 20 0xy/j9n ) TXm ry yE-G^ecay P y 7Y/Jn-I ^7 39 £4pTg-7 /nj) J :, jT /\t/\t3y jC r hPuetM, Oc d î#^’ -0Jg<.3£0) 0 h2d,,^di-py<i ^ a r-,.\td\tJr.n^.eE’\t3,^YYMG/z<\t)\t, ’^c.EfyyyB as> Xv fe^yy cYy £0777 0 (jBngktAypni^L) 0cGt-tym rBpjtG ’iG? 07’ E<3:ü ) £ éOt\t 9 ’7~2£Zg~) ÇZnyu^4^yE^/lJgiJ
+Deuxe Page P. Raimbault De Dire Verité avons la redaction Interrogatoire {{?}} qu’il {{?}} Interrogée {{?}} nom, {{?}} {{?}} qualité, le Demeure. A Dit La Nommer Marie Joseph Angelique Nom de Bapteme {{?}} Angelique {{?}} le vingt neuf {{?}} Negresse née En Portugal, {{?}} de {{?}} venue Francheville demeurans Chez Elle lors de L’incendie quy est arrivée en cette ville Interrogée quy sont ceux quy {{?}} ont aidé en conseiller de mettre le feu à la Maison {{?}} Dre Francheville A Dit que personne ne luy a aidé puisqu’elle ne luy avait mis {{?}} a Elle {{?}} {{?}} Interrogatoire a Dit que les reponses Contienne verité y {{?}}, En a Déclaré {{?}} {{?}} {{?}} Signé: P. Raimbault