Discussion Livre:Schopenhauer - Essai sur le libre arbitre, 1880, trad. Reinach.djvu

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1 « Il se trouve déjà mentionné dans Cicéron, sous le nom de tactus interior (Acad. Quœst : IV, 7), Plus explicitement encore dans Saint-augustin (de Lib. Arb., II, 3 et sq.), puis dans Descartes (Princ. Phil. IV, 190) ; il est décrit avec tous les développements désirables par Locke. (Note de Schopenhauer)

2 II est très digne de remarque que déjà Saint-Augustin a parfaitement reconnu ce fait, tandis qu’un grand nombre de philosophes modernes, avec leur prétendue faculté de sentir, ne paraissent pas s’en douter. Car dans la Cité de Dieu (lib. XIV, c 6), il parle des affections de l’âme, qu’il a rangées dans le livre précédent en quatre catégories, à savoir : le désir, la crainte, la joie et la tristesse, et il ajoute : « La volonté est en tous ces mouvements, ou plutôt tous ces mouvements ne sont que des volontés. En effet, qu’est-ce que le désir et la joie, qu’une volonté qui approuve ce que nous voulons ? Et qu’est-ce que la crainte et la tristesse, qu’une volonté qui improuve ce que nous ne voulons pas ? (Note de Schopenhauer).

1 On trouvera le développement de cette théorie dans la Dissertation sur le Principe de Raison Suffisante, § 21 de la 2° édition. (Note de Schopenhauer)

2 On comprend que c’est de moi-même qu’il s’agit en ce passage, mais je ne pouvais m’exprimer à la première personne, l’incognito étant de rigueur. » (Note de Schopenhauer.)

3 Ce passage tend à devenir peu à peu une arme régulière dans l’arsenal des déterministes, honneur auquel le bon vieil historien, il y a dix huit cents ans, n’avait certainement jamais rêvé. Hobbes l’a relevé le premier, et après lui Priestley. Ensuite Schelling l’a reproduit, à la p. 478 de sa dissertation sur la liberté, dans une traduction légèrement faussée au profit de sa thèse ; c’est pour cela qu’il ne cite pas le nom de Velleius Paterculus, mais se contente de dire, avec autant de réserve que de majesté : « un Ancien ». Enfin je n’ai pu m’empêcher de le citer à mon tour, puisqu’il est véritablement ici à sa place. » (Note de Schopenhauer.)

4 Dieu et le monde, poésies orphiques.

5 « C’est la correspondance de Leibniz avec Coste (Opera Phil, éd. Erdmann, p. 447), qui nous montre le plus clairement combien ses idées étaient peu arrêtées à ce sujet. On en trouvera une autre preuve dans la Théodicée, § 45-53. » (Note de Schopenhauer)

1 Acte IV, scène 2.

2 Wallenstein, acte II, scène III.

1 Critique de la Raison Pratique, p. 239 de l’édition Rosenkranz.